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Création : 14/01/2013 à 04:34 Mise à jour : 24/07/2019 à 06:32

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3 articles taggés Comédie

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Le misanthrope - Molière

Le misanthrope - MolièreTitre : Le misanthrope
Auteur : Molière
105 pages
Larousse


Résumé :
Comment Alceste, qui n'aime que la vérité, la sincérité, la droiture, lui qui est la rigidité faite homme, comment a-t-il pu s'éprendre de Célimène, qui représente tout ce qu'il déteste : l'hypocrisie, la légèreté, le persiflage, les apparences ? Il a pourtant bien succombé aux charmes de la jeune veuve, et voudrait qu'elle ne se consacre qu'à lui, qu'elle renonce à cette mondanité qu'il hait tant. Évidemment, elle n'en a aucunement l'intention.


Mon avis :
Molière, toute mon adolescence. Je suis passionnée par l'écriture de cet auteur, par sa capacité à me faire rire, par ces pièces à la fois simples, mais où il en ressort du génie. Bien sûr, c'est subjectif, si l'on n'adhère pas à Molière, ma chronique ne peut pas vous ravir davantage.

Le misanthrope, un trait de caractère qui autrefois faisait rire. Aujourd'hui, je ne sais pas comment sont vus les misanthropes par la société, mais à l'époque de Molière, on les tournait en dérision. Le résumé est bien fait, Alceste est franc, peut-être un peu trop, et de ses vérités, bien des gens s'en passeraient ! Tandis que Célimène est son contraire, elle représente la frivolité et l'hypocrisie dans sa splendeur. Alors que j'adore le premier et que je n'apprécie guère la seconde, l'époque veut que le premier soit ridicule et la deuxième « normale ».

Toutefois, Molière ne se moque pas uniquement du caractère bourru d'Alceste confronté à la légèreté de Célimène. Il critique avec élégance beaucoup de traits de la vie mondaine, celle de son époque. Les personnages qui s'opposent tour à tour à Alceste sont son opposé, lui est asocial, les autres démontrent trop leur enthousiasme. Néanmoins, il n'oublie pas de placer dans ce tumulte des protagonistes plus doux, plus sages, ce sont généralement vers ceux-là que mon c½ur penche.

Ce que j'aime chez Molière, c'est sa capacité à faire passer des messages implicites. J'ai senti qu'à de nombreuses reprises, il se moquait de Célimène tout comme il se moque de l'excès de franchise pour Alceste. La comédie aide à jouer sur les quiproquos, les sous-entendus et Molière excelle dans cet art, j'ai bien ri des aventures de ce pauvre Alceste qui va de mal en pis. La plume de l'auteur est belle, fluide et agréable à la lecture, les vers sont joliment tournés et la pièce se lit très vite, car elle est courte.

J'ai beaucoup d'affection pour Philinte, honnête et sage, il conseille au mieux Alceste, mais ses avis sont laissés de côté par ce dernier. J'aime la joute instaurée entre Célimène et Arsinoé, deux mondaines, presque médisantes, coquettes, elles sont différentes dans leur manière d'être, mais l'une comme l'autre sont futiles et parfois désagréables. Pour preuve, le final ne sert pas de leçon à Célimène, elle ne veut pas changer, elle aime trop son mode de vie pour en changer. J'adore Eliante, une femme extraordinaire, juste et si sincère, elle est touchante et gentille, bienveillante, c'est un vrai bonheur de la voir... dommage qu'elle apparaisse si peu.

Oronte m'a tellement amusée, il remplit à merveille « beaucoup de bruit pour rien » ; il est courtois et sympathique, mais sa vanité lui coûte cher, il se prétend grand poète et refuse catégoriquement qu'on lui fasse la moindre critique négative. Quant à Acaste et Clitandre, deux marquis, il était obligé vu l'aversion connue de Molière pour ce titre, qu'il raille leurs travers. Leur manque de délicatesse m'a souvent fait sourire. En somme, les personnages de Molière sont très bien écrits, humains, leurs travers comme leurs qualités sont dépeints de manière à nous toucher, à nous faire rire autant qu'à nous interroger.

En conclusion, cela faisait des années que je n'avais pas remis le nez dans une pièce de Molière et je m'aperçois que même si ce titre n'est pas mon préféré, il est drôle et bien écrit. Les personnages sont amusants, certains sont attachants, la plume est fluide et agréable à la lecture. J'ai passé un très bon moment à rire en compagnie d'Alceste et de ses amis, ma lecture fut courte et rapide, mais j'ai su l'apprécier.

Tags : Théâtre, Comédie, Littérature française, 17ème siècle, Classique, Molière
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#Posté le dimanche 16 février 2014 14:09

Modifié le mardi 08 avril 2014 09:06

On ne badine pas avec l'amour - Alfred de Musset

On ne badine pas avec l'amour - Alfred de Musset

Titre : On ne badine pas avec l'amour
Auteur : Alfred de Musset
Pocket
1¤50
96 pages


Résumé :
On siffle sa première pièce ? Musset s'en moque, il publiera les autres pour son plaisir, insouciant d'aucune règle, sauf celle de ses caprices et de sa fantaisie douloureuse et si légère. Ce sera son " spectacle dans un fauteuil ". C'est pourquoi on ne cessera jamais de jouer ses comédies et proverbes. Dans quel rêve, quel château, quel parc mélancolique sommes-nous ? Le jeune seigneur Perdican devrait y épouser sa cousine Camille, mais en un instant il décide d'aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l'amour, connaît le dépit, la jalousie, l'égoïsme de la passion. Autour d'eux, s'agitent des personnages fantoches d'une cocasserie irrésistible. Dans ce théâtre féerique, on se croise, on se déchire, on s'ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu'à en mourir. Comme dans la vie.


Mon avis :
Une de mes pièces préférées. Je l'ai découverte en première année de lycée et elle m'avait fait bonne impression, en la relisant des années après, je suis toujours aussi fan.

Ce qui me plaît dans cette pièce c'est le titre – amplement justifié — « On ne badine pas avec l'amour », il annonce deux choses, du badinage et de l'amour. On se rend compte à la lecture que les deux sont présents avec brio. Le badinage prend plusieurs formes et l'amour aussi. Le décalage entre la gravité des faits et le ton insouciant que peuvent prendre certains personnages est très drôle. Quelques protagonistes sont d'ailleurs très amusants, leur sens des priorités m'amuse énormément pendant que Camille et Perdican se déchirent par amour.

C'est une comédie singulière. On rit, et pourtant, bien des messages nous parviennent aux oreilles. Le comportement des personnages, leurs répliques, tout est soigné pour nous dévoiler une palette importante des sentiments humains. J'ai beaucoup d'affection pour les événements se déroulant dans la pièce et leurs implications sur ceux à venir.

Personnellement, cette pièce se lit très vite, elle comporte trois actes écrit en prose avec un style fluide et agréable à lire. En une demi-journée vous l'avez terminé, la plume de Musset est très belle, simple et efficace, je ne me suis pas ennuyé une seule ligne. C'est une pièce qui me passionne pour ses nombreuses citations cultes et pour ses messages.

Camille et Perdican s'aiment, mais en raison de leurs doutes, de leurs orgueils, cet amour qui aurait pu être magnifique se retrouve terni. La jalousie, les manigances, les interrogations... Tout semblait les prédestiner à se marier, à la réflexion, ils auraient fait un couple extraordinaire. Malheureusement, leurs personnalités les poussent à commettre des actes irréparables. On se sent très triste pour eux, même si l'escalade de « violence » nous conduit à les blâmer.

Camille longtemps éduquée au couvent pense l'amour vain et futile, que les hommes sont les « méchants ». Son comportement pieux est louable, je comprends que l'engagement lui fasse peur après tout ce qu'elle entendu sur les mariages malheureux. Néanmoins, à de nombreuses reprises, elle devient agaçante, puis touchante, détestable et sympathique. Elle est très humaine. Perdican est lui perdu dans la nostalgie du temps où il jouait avec Camille. C'est un jeune homme très attachant, dont j'ai beaucoup aimé la personnalité et les répliques. Il est facile de s'attacher à lui et de compatir à ses ennuis. Toutefois, le stratagème qu'il finit par mettre en place à cause de son orgueil nous le rend moins appréciable.

En tout cas, ce sont deux protagonistes principaux qui ne laissent pas indifférent le lecteur, ils nous surprennent durant ces trois actes. Leurs agissements sont fascinants à étudier. Le duo amoureux se transforme peu à peu en triangle où la malheureuse Rosette fait alors son entrée. Pauvre Rosette, on ne peut s'empêcher de se sentir triste en la voyant être le jouet du couple, elle est au milieu. Malgré son manque de caractère et son manque de connaissance, elle apparaît sage et gentille, ce qui nous touche davantage.

Quant aux autres personnages, ils sont très amusants. Ils sont la touche comique. Comme Molière avant lui, Musset s'amuse de quelques traits de personnalités qu'il exagère et pourtant, on rit beaucoup. Pluche est la gouvernante de Camille, elle est irritante et très pieuse, ce sont surtout les commentaires du choeur qui sont amusant à lire. Ah, le choeur, une entité très étrange, commentant les faits et gestes des personnages avec sarcasme et douceur. Chacune des interventions du choeur permet de rire. La guerre entre maître Blazius (gouverneur de Perdican) et maître Bridaine (le curé) est un temps fort de la pièce. Ces deux-là ne cessent d'évincer l'autre pour avoir la meilleure place auprès du baron. Tous les coups sont permis et seul le vin compte ! Ils sont sincèrement très amusants. Le Baron, père de Perdican, est un curieux protagoniste. On le sent touché par la discorde entre son fils et sa nièce, Camille. On le sent perdu devant leurs agissements, devant le couple Perdican-Rosette. Pourtant, il ne tente jamais rien, il laisse faire, seule sa colère éclate, mais aucun geste et aucune mesure ne seront pris.

En conclusion, la pièce de Musset ne laisse pas indifférent. La forme tout comme le fond sont des choix intéressants à lire, la prose de l'auteur est fluide rendant la pièce encore plus courte. La lecture est agréable en raison des rires que nous procurent des quiproquos, des situations comiques ou des répliques de personnages employés pour la comédie. Devant un décor champêtre, idyllique se joue un drame terrible qui donne au titre de la pièce une incroyable force. On ne joue pas avec l'amour, Camille et Perdican sont deux protagonistes attachants et humains, cette maxime, ils vont l'apprendre à leurs dépens. On passe du rire à l'émotion, c'est une très belle pièce, juste et touchante.
Tags : Théâtre, Littérature française, Comédie, Drame, Pocket, Classique
​ 13 | 6
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#Posté le mercredi 12 mars 2014 16:20

Le mariage de Figaro / Le barbier de Séville - Beaumarchais

Le mariage de Figaro / Le barbier de Séville - Beaumarchais


Titres : Le mariage de Figaro / Le barbier de Séville
Auteur : Beaumarchais
Maxi-poche – 1994
253 pages


Résumé :
Le mariage de Figaro > Oubliant les nombreux services que son valet Figaro lui a rendus dans Le Barbier de Séville, le comte Almaviva tente de lui dérober sa fiancée Suzanne. Avec l'ingéniosité de celle-ci et l'aide de la comtesse, Figaro obtiendra-t-il enfin la main de celle qu'il aime ?
Le barbier de Séville > Ah ! le triste sire ! Gros, court, gris, pommelé, rusé, blasé qui guette et furète, gronde et geint tout à la fois. Il est encore avare, brutal, amoureux et jaloux... Et la belle Rosine, sa jeune pupille, est l'infortunée victime de cette odieuse flamme... Mais le ciel protège, dit-on, ceux qui s'aiment. Et Figaro, le gai, l'impertinent, l'irremplaçable Figaro a tôt fait de voler au secours de son maître le comte Almaviva. La belle est cloîtrée ? Le vieillard méfiant ? Qu'à cela ne tienne ! Et le voilà qui court, trompe et invente l'habile stratagème pour sauver les amants. Un enlèvement ? À la bonne heure ! La difficulté de réussir ne fait qu'ajouter à la nécessité d'entreprendre, s'exclame le rusé.


Mon avis :
Malgré le fait que j'ai passé un sympathique moment de lecture, ces deux pièces ne resteront – malheureusement – pas dans mon top. Toutefois, c'est tout de même drôle, fluide et le personnage de Figaro est épatant.

Ces deux pièces ne peuvent être dissociées l'une de l'autre. C'est dommage que mon édition n'ait pas respecté l'ordre chronologique, car pour comprendre certaines répliques du Mariage de Figaro, il faut avoir déjà lu le Barbier de Séville. Cette dernière est le début de tout, elle introduit très bien tous les protagonistes importants que nous reverrons dans le Mariage de Figaro. Ne l'ayant pas lu dans le bon sens, j'ai eu parfois du mal à entrer dans la première pièce, cependant, elle reste abordable. Le problème de la chronologie ne m'a pas paru insurmontable, dérangeant au début, à la longue, on l'oublie totalement. Il m'a manqué quelques choses par-ci par-là pour véritablement apprécier à sa juste valeur ces deux pièces, elles possèdent de bons ingrédients, mais je suis restée sur ma faim.

La plume de Beaumarchais est belle, l'on ressent facilement toute la maîtrise de la langue, beaucoup de jeux de styles sont présents. Les mots s'enchaînent avec fluidité, il y a du rythme, les répliques fusent avec un important travail dans le naturel et la répartie. Beaumarchais sait mettre en ½uvre deux belles comédies, on rit aisément auprès de ces protagonistes, le rire sert à cet auteur pour mettre en place ses idées. Honnêtement, j'aime beaucoup cette plume fluide et pleine de style, simple et efficace, elle est singulière et très appréciable.

Dans le Barbier de Séville, l'intrigue nous conduit auprès du comte Almaviva tentant de séduire la belle Rosine réduite à rester recluse auprès de Bartholo. Nous avons donc la joie de rencontrer Figaro qui grâce à sa ruse et à son don naturel pour intriguer va aider le comte à conquérir Rosine. Nous retrouvons alors ce beau monde dans Le mariage de Figaro, le comte essayant tant bien que mal de voler Suzanne, la fiancée de Figaro. Ce dernier et la comtesse sont loin de le laisser tranquillement à ses affaires, se promettant de lui faire payer ses odieuses manières. J'admets que les histoires sont simples, ce qui fait tout leur charme c'est le personnage même de Figaro et surtout la plume de l'auteur. J'ai néanmoins été transportée dans l'une comme dans l'autre, elles détiennent un certain capital en terme de sympathie et l'on se laisse prendre au jeu. J'avais hâte de comprendre comment Figaro allait s'en sortir dans toutes ses inventions pour parvenir à ses fins.

Les protagonistes sont bien sympathiques, pas forcément attachants, mais j'ai beaucoup ri aux dépens de certains comme Bartholo, Bazile ou même le comte ! Figaro m'aura vivement marquée, il est malin, possède un sens mordant de la répartie ainsi qu'une verve comique marquée. Sa manière de tout retourner à son avantage ou pour sauver de l'impasse quelques personnages force le respect. J'ai beaucoup d'affection pour Rosine (la comtesse) et pour Suzanne, deux femmes dotées d'un caractère fort et d'une vive intelligence. Certains m'ont été bien sympathiques comme Chérubin ou Marceline, pour d'autres, ils nous apparaissent bien amusants. J'ai été un peu agacée par le comte et pourtant, dans le Barbier de Séville, il est fort charmant ; c'est l'inverse dans le Mariage de Figaro. Je l'ai trouvé fortement ingrat, de vouloir dérober Suzanne à Figaro après tout ce que ce dernier lui aura apporté. Je me suis clairement amusée de le voir être tourné en dérision.

En conclusion, j'ai passé un bon moment de lecture, mais il m'aura manqué de petites choses pour être totalement convaincu par ces deux pièces. Elles possèdent toutes les deux des atouts qui les rendent charmantes, comme les personnages hauts en couleur, la force comique et la répartie cinglante ou bien la plume très soignée de Beaumarchais. Toutefois, je reste sur ma faim, c'est dommage, parce que cela reste deux pièces sympathiques à lire et plutôt drôles.
 
Petit plus HS : ce livre compte pour le challenge de l'été 2014.
Le mariage de Figaro / Le barbier de Séville - Beaumarchais
Tags : Théâtre, Comédie, Maxi-poche
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#Posté le vendredi 15 août 2014 14:15

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