Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

la-citadelle-des-livres

Masquer Voir son profil
Photo de la-citadelle-des-livres
  • Suivre
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Partager
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • 123 sources
  • 383 fans
  • 28 honneurs
  • 470 tags
  • 6 350 kiffs
  • 5 834 commentaires
  • 85 919 visites
“ Panda roux ” - vendredi 25 novembre 2022 10:01
0 kiff

Création : 14/01/2013 à 04:34 Mise à jour : 08/01/2023 à 05:38

Retour au blog de la-citadelle-des-livres

3 articles taggés Autobiographie

Rechercher tous les articles taggés Autobiographie

Les pages du journal de la reine Victoria - Victoria

Les pages du journal de la reine Victoria - VictoriaAuteur : la reine Victoria
Titre : pages du journal de la reine Victoria
Editeur : Le Promeneur
Collection : Cabinet des lettres
 
Publié en 2008 et relatant les souvenirs d'un séjour à Paris en 1855, il fait environ 155 pages.
 
 
Résumé :
Ce livre retrace l'arrivée de la reine Victoria à Paris en 1855, sa rencontre avec Napoléon III et Eugénie. Elle séjourne au château de Saint-Cloud (aujourd'hui disparu) et visite les musées parisiens comme le Louvre, assiste à un bal, regarde les militaires, donne ses réflexions sur toutes sortes de sujets. Il n'y a pas vraiment de résumé à proprement parlé.
 
 
 
Mon avis :
Il se peut qu'il soit court, mais j'ai adoré. Je suis fan de la reine Victoria et de son époque, la lire (même si je suis certaine que le journal fut remanié) était très instructif sur le Paris de 1855. Elle décrit ce qu'elle voit et ce qu'elle entend, donne ses idées, émet des jugements artistiques intéressants. Je l'ai lu pour plusieurs raisons, parce que c'était la reine Victoria, mais pas seulement.
 
Je travaillais en exposé sur le château de Saint-Cloud et ses descriptions m'ont beaucoup aidé pour situer les pièces ou les changements opérés sur la demeure du frère de Louis XIV. De plus, étant en histoire de l'art, ses réflexions sur l'art et ses visites sont aussi déroutants que le personnage. Elle est déçue ne pas avoir visité le Louvre plus minutieusement, car elle admire les trésors qui y sont déposés. On est très surpris de la voir aussi peu parler de Versailles, mais est-ce que les autres lignes ont disparues ou bien a-t-elle tout simplement pas eu le temps de mieux décrire le palais. Cependant, elle semble enchantée par les jardins de Versailles, elle emploie régulièrement les mots magie et beauté. Ce qui m'a étonnée, ce sont les mauvais points qu'elle distribue à la Sainte Chapelle de saint Louis (Louis IX) et à Notre-Dame de Paris, décrétant qu'il n'y avait rien ou très peu à voir.
 
Quand on sait que la reine était une grande fan de militaires et de défilés, il n'y a rien de surprenant à la voir décrire dans les moindres détails les tenues et les défilés. Cet élément peut être déroutant pour quelqu'un qui ne connaîtrait pas Victoria, mais même moi qui le savais, ces moments m'ont tout de même amusée. La personnalité même de la reine ressort de plein fouet de ce livre.
 
Il est rapide à lire, les 155 pages passent rapidement, on peut même le lire en une journée, même si je l'avoue, il faut connaitre les tournures de phrases et certains mots de vocabulaire. Le livre est bien présenté, clair et aéré et je dois dire que la couverture simplifiée est très belle. J'aime bien l'esthétique de ces quelques pages du journal.
 
Après, il est vrai qu'elle se doit d'expliquer qui elle a rencontré, ce qu'il fait dans la vie, comment ce personnage est habillé et ce que ces passages pourraient s'avérer long et peu intéressants. Cependant, pour ma part, j'ai bien aimé ces moments qui nous permettent de mieux comprendre l'entourage de la reine lors de son séjour et diversifier son vocabulaire si un jour on souhaiterait écrire un livre sous cette période (oui, oui, j'ai cette idée...)
 
En conclusion, je le conseille à ceux qui désirent en apprendre plus sur cette reine, sur sa personnalité, sur le Paris de 1855... Même pour l'art (l'histoire de l'art) ce livre est intéressant. Il se lit avec facilité et j'en garde un souvenir riche qui me donne envie de le relire.
 
Tags : Autobiographie, Le promeneur, Cabinets des lettres, Reine Victoria, 19ème siècle
​ 17 | 2
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.222.251.91) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 15 janvier 2013 12:37

Modifié le samedi 11 juillet 2015 15:58

Enfance - Nathalie Sarraute

Enfance - Nathalie Sarraute
 
 
Auteur : Nathalie Sarraute
Titre : Enfance
Folio
277 pages
 
 
Résumé (quatrième de couverture) :
Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, son insistance, l'aide à faire surgir « quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager de cette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs (...) ouatées qui se défont et disparaissent avec l'enfance ». Enfance passée entre Paris, Ivanovo, en Russie, la Suisse, Pétersbourg et de nouveau Paris.
Un livre où l'on peut voir se dessiner déjà le futur grand écrivain qui donnera plus tard une ½uvre dont la sonorité est unique à notre époque.
 
 
Mon avis :
J'avais dû lire ce livre en première L, mais cela remontait il y a si longtemps que je me suis décidée à le relire récemment. C'est une autobiographie d'un genre particulier et que j'ai trouvé résolument moderne et intéressant.
 
Dans la forme, y'a du génie. Il n'existe pas de chapitres, j'ai apprécié cette idée, car je n'ai jamais perçu la vie ou les souvenirs comme étant des chapitres. Ainsi, les très nombreux blancs séparent des « moments », des fragments que l'auteur tente de mettre en forme, on suit ses hésitations, ses interrogations, ses hypothèses...
 
J'ai adoré ne pas avoir de repères chronologique, ou très peu, l'on se doute qu'elle ne se souvient plus vraiment de son enfance et qu'elle se doit de faire un effort considérable pour nous faire partager ces instants.
 
On apprend à s'attacher à cette petite Natacha, une petite fille qui grandit peu à peu, ses « idées » parfois étranges, sa famille recomposée, tout ceci à travers des objets, des lieux, des moments, des phrases. On peut ne pas adhérer à cette forme d'écriture, et généralement, j'avoue que j'accroche peu Camus, Beauvoir et cie. Toutefois, je me suis laissée embarquer à suivre cette enfance.
 
L'auteur parle très fréquemment de ses premiers contacts dans le monde de la lecture et de l'écriture, ces passages sont par ailleurs mes préférés. L'évolution des personnages est palpable, notamment les attitudes de sa mère et de son père, parfois distants, tantôt passionné à l'égard de Natacha. Je l'ai souvent sentie seule. On évoque aussi ses souvenirs de classes, moins fréquemment que ceux concernant les mots ou la famille.
 
Un point qui peut paraitre étrange c'est la distance prise par l'auteur pour parler des personnes qui l'on entouré petite. Je parlais plus haut des parents, mais sa belle-mère Vera, sa demi-s½ur Lili, sa famille, Adèle, les amies d'enfance... Tous ses personnages défilent, certains sont plus récurrents que d'autres, mais tous paraissent être à des années lumières de Natacha et de son monde. Peut-être parce que l'auteur ne se souvient pas ou peu.
 
D'ailleurs, fait positif, lorsque l'auteur ne se souvient pas de quelque chose, elle le dit très clairement. Ce qui me permet de parler de ces histoires de dialogues avec son double. Au début on pourrait croire que c'est agaçant, de se faire couper comme ça en plein milieu d'un récit, on peut même détester ce double au tout début du roman. L'auteur ne souhaite pas vraiment évoquer ses souvenirs d'enfance et son double se moque un peu de sa « vieillesse », c'est tout le contraire à la fin. Le double intervient, pose des questions, il est là pour pousser l'auteur à se souvenir, tant est si bien qu'il est déçu qu'elle n'aille pas plus loin à la fin. J'ai trouvé ces dialogues pertinents intéressants, comme des parenthèses dans le récit déjà coupés par les blancs.
 
L'écriture est fluide, rapide à lire, intéressante dans le choix des mots. On se sent pris dans l'histoire de l'auteur, son enfance nous est bien contée, les moments choisis sont touchants et intéressants. L'on ne s'ennuie pas ou alors très peu.
 
En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce roman écrit dans les années 80, la plume est agréable, le fond est très intéressant et la forme est bien pensée. L'auteur-Natacha est attachante, touchante et réfléchie, on aime lire ses « aventures ». Un livre simple et reposant.
 
 
Tags : Folio, Autobiographie, Littérature française
​ 15 | 4
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.222.251.91) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 26 janvier 2013 05:50

Modifié le lundi 09 septembre 2013 05:50

Allô, Dr Laura ? Mémoires graphiques - Nicole J. Georges

Allô, Dr Laura ? Mémoires graphiques - Nicole J. GeorgesTitre : Allô, Dr Laura ? Mémoires graphiques
Auteur, Illustrateur : Nicole J. GEORGES
Cambourakis — 2015
261 pages
26¤


Résumé :
"L'homme que vous pensez être votre père est peut-être mort... mais votre père est bien vivant." Troublée par les paroles d'une chiromancienne, Nicole J. Georges replonge dans son enfance, affrontant les zones d'ombre d'une destinée familiale chaotique. Chronique sensible d'une jeunesse dans le Portland Bohême des années 2000, Allô Dr Laura ? dévoile au fil de ses pages une courageuse et bouleversante quête de vérité.


Mon avis :
Je remercie les éditions Cambourakis et le site Priceminister via son opération « La BD fait son Festival » pour m'avoir fait découvrir cette bande dessinée unique et originale. Ce fut une bonne lecture et une découverte captivante, l'ouvrage mérite qu'on s'y arrête quelques instants.

Esthétiquement, il est charmant. Il est impressionnant de par sa taille, plus de 200 pages ce qui fait un beau pavé. La couverture est chatoyante, avec ce jaune et ce vert d'eau, le style graphique est annoncé en matière de traits. Il attire de suite l'oeil, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi imposant et riche. Le papier sur lequel est imprimée la bande dessinée est de belle qualité, c'est un bel objet très soigné dans sa présentation.

L'histoire se divise en deux temps, l'enfance et le présent. Durant l'enfance, l'auteur nous fait revivre des moments clés de sa vie, ses beaux-pères, ses relations compliquées avec sa mère, la chiromancienne... Durant les instants présents, on se tourne vers les réponses aux questions posées dans l'enfance, c'est l'amour, c'est l'heure de vérité, c'est l'ascenseur émotionnel, entre les joies et les peines, la trahison et le doute.

C'est un récit peu centré sur l'action, mais plutôt sur l'introspection, sur la réflexion qu'il nous impose sur divers sujets, cela va de la musique, de l'écriture à l'homosexualité en passant par la famille, les animaux, les relations avec les autres. On sent à quel point le passé a conditionné le présent, c'est touchant, simple et fort. J'ai pris mon temps pour le parcourir un petit peu chaque jour et il s'avère sympathique à découvrir page après page. Il se révèle surprenant aussi, la fin est poignante et captivante.

Ce sont des mémoires très intéressantes, on sent que l'auteur se dévoile à travers ces pages. Le texte est soigné, on peut comprendre plus facilement l'auteur, se mettre à sa place, réfléchir sur les sujets présentés. Je trouve qu'il y a une petite touche de poésie, de naïveté touchante qui donne envie d'en lire toujours plus.

Les dessins sont très agréables à voir. Personnellement, j'apprécie de les regarder, toutefois, je ne serais pas une immense fan. Je dirais que pour ces mémoires, ils sont beaux, ils correspondent à l'esprit et au charme de l'ensemble. En sachant que l'auteur sépare présent et passé avec le style de dessin. L'enfance a un côté très simplifié, épuré et rend les événements d'autant plus fort qu'on les voit avec notre oeil d'adulte. Le présent a un style plus détaillé, noirci, rempli, un style qui marque le côté plus adulte du récit. Les illustrations sont en noir et blanc, conférant à ces mémoires un caractère unique.

Les personnages sont très sympathiques, on s'attache très vite au protagoniste principal (l'auteur), Nicole J. Georges. Elle a vécu des choses peu drôles, les conséquences nous touchent, son histoire et sa relation avec sa mère sont fortes. J'aime ce personnage sensible, curieux de comprendre, qui apprend toujours par la force des choses à relever la tête. L'enfant est tout aussi touchante que la version adulte de l'auteur.

Les autres personnages sont intéressants, parce qu'ils apportent tous quelque chose au récit en bien comme mal. Les relations entretenues entre Nicole J. Georges et les autres permettent de faire avancer l'histoire et de construire le personnage central. En particulier Radar et la mère de Nicole. La première est l'amoureuse, l'amante, la confidente, l'amie ; on sent toute une évolution dans le comportement, dans la relation. J'ai peiné à m'attacher à Radar, je lui trouvais un côté distant. La mère est une femme humaine. Elle fait des erreurs, elle se mure souvent dans le silence, dans les pirouettes pour changer de sujet. Elle n'a pas toujours été gentille et bienveillante envers sa fille, mais elle demeure le protagoniste le plus fascinant à découvrir au fil des pages.

En conclusion, je suis ravie d'avoir pu découvrir une bande dessinée originale et différente. Ce sont des mémoires atypiques, dans le texte, dans la mise en scène et dans l'esthétique. L'histoire se lit avec fluidité et avidité, j'ai toujours eu envie d'en savoir plus, de comprendre Nicole J. Georges. Les personnages l'entourant sont variés et sympathiques, les dessins sont très agréables à regarder. C'est un petit OVNI dans le monde de la bande dessinée et de l'autobiographie.

Ma note : 16/20
 
Allô, Dr Laura ? Mémoires graphiques - Nicole J. Georges
Tags : Bande dessinée, Cambourakis, Autobiographie, Contemporain, La BD fait son festival
​ 4 | 4
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (3.222.251.91) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 19 mars 2016 06:17

Design by la-citadelle-des-livres

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (8 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile