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Création : 14/01/2013 à 04:34 Mise à jour : 24/07/2019 à 06:32

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30 articles taggés Littérature française

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Contes - Charles Perrault

Contes - Charles Perrault

Auteur : Charles Perrault
Titre : Contes
Illustrations : Gustave Doré
Pocket, dossier spécial BAC
384 pages
 
Résumé (sur la quatrième de couverture) :
"Le conte de Peau d'Âne est difficile à croire;
Mais tant que dans le monde on aura des enfants,
Des mères et des mères-grands,
On en gardera la mémoire."
 
 
Contes présents dans cette édition : Les souhaits ridicules / Peau d'Âne / La Belle au bois dormant / Le Petit Chaperon rouge / La Barbe bleue / Le Maître Chat ou le Chat botté / Les Fées / Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre / Riquet à la houppe / Le Petit Poucet / Griselidis
 
 
 
Mon avis :
J'avais dû le lire et l'étudier pour le BAC 2008. J'en garde un très bon souvenir. C'est vrai que j'avais été habitué à connaitre certaines de ces histoires par le prisme Disney ou par d'autres versions animées ou adaptées, mais jamais je n'avais lu les vrais contes, ceux du 17ème !
 
Je le conseille vraiment afin de connaitre l'origine des histoires que l'on connait tous plus ou moins bien, je conseille d'autant plus cette version, car les illustrations de Gustave Doré sont vraiment superbes. Le seul point qui peut vous inquiéter, c'est peut-être le style d'écriture propre au siècle de Perrault et qui se présente complexe à première vue.
 
Cette édition permet également de donner de nombreuses références pour compléter sa culture générale, c'est-à-dire que sur la page de gauche, il y a des notes et le lexique pour vous aider à comprendre. Quant à la page de droite, il y a le récit. Cette édition m'a vraiment aidé et m'a permis de rajouter des titres pour ma liste de livres à lire.
 
Du côté du fond, il y a des contes que j'ai plus apprécié que d'autres comme le chat botté, Griselidis ou encore le Petit Poucet. Ils sont bien écrits, intéressant, parfois drôles. Car, oui, les fées dans les contes de Perrault sont un brin ridicules, elles sont gentilles et méchantes, mais souvent on rit à leur dépens. J'ai été captivée par les Souhaits ridicules ainsi que par les Fées dont je ne connaissais pas l'existence jusqu'à ce que je lise l'ouvrage. Ça été une très bonne surprise, car les deux contes mériteraient d'être un peu plus connus, en particulier celui des Fées.
 
La Barbe bleue restera le conte le plus effrayant de Perrault, cette histoire m'a toujours donné la chair de poule, c'est incroyable. Le personnage de la Barbe bleue, ces pauvres femmes que la nouvelle épouse découvrent mutilées et la férocité de cet homme... Il est vraiment bon, mais terriblement sombre.
 
En conclusion, c'est un très bon ouvrage pour connaitre les contes de Perrault, enrichir ses connaissances par des petits plus et dossiers présents dans l'édition et pour voir les belles gravures de Doré. J'ai beaucoup aimé le lire et le relire et il ravira tous ceux qui veulent s'intéresser au genre du conte.
 
Tags : Pocket, Conte, Littérature française, Classique
​ 27 | 13
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#Posté le mardi 15 janvier 2013 04:46

Modifié le samedi 04 juillet 2015 12:03

La Belle et la Bête et d'autres contes - Mme Leprince de Beaumont et Mme d'Aulnoy

La Belle et la Bête et d'autres contes - Mme Leprince de Beaumont et Mme d'Aulnoy


Auteurs : Mme Leprince de Beaumont et Mme d'Aulnoy
Titre : La Belle et la Bête et d'autres contes
Le livre de poche jeunesse
186 pages
 
 
Résumé (quatrième de couverture) :
Pour sauver la vie de son père, la Belle accepte de rester à jamais prisonnière de la Bête. Mourra-t-elle sous les griffes du monstre ? Au pays des contes, tout est toujours possible, mais l'amour et la magie font souvent des miracles...
 
 
Contes présents :
La Belle et la Bête ; La princesse Rosette ; La belle aux cheveux d'or : L'oiseau bleu
 
 
 
Mon avis :
Un recueil de contes très intéressants, car peu connus, rédigés par deux femmes, Mme d'Aulnoy, contemporaine de Perrault et par Mme Leprince de Beaumont, XVIII° siècle. J'ai bien aimé cette lecture rapide et fluide, simple et sympathique, qui peut s'apparenter à une pause. Je le conseille vraiment pour ceux qui s'intéressent aux contes ou qui souhaitent avoir une petite pause agréable pour les fêtes de fin d'année ou entre deux révisions de partiel !
 
La Belle et la Bête : mon histoire préférée et l'histoire originale mérite d'être lue et plus médiatisée tant elle est belle et bien écrite. Cependant, un seul point négatif, l'impression terrible qu'il manque quelque chose. Effectivement, j'ai la sensation que l'histoire est trop rapide, que la relation entre la Belle et la Bête manque d'une évolution plus nuancée. Cette radicalité confirme sa classification comme conte, mais aurait pu être plus prononcée. Toutefois, lire ce conte reste enchanteur et la morale demeure magnifique, la fin concernant les deux soeurs de la Belle est à la fois juste et drôle, prouvant que les fées sont des êtres tour à tour inquiétant et bienfaisant. Elément que j'avais étudié avec les Contes de Perrault au BAC 2008.
 
La princesse Rosette : je ne connaissais Mme d'Aulnoy que de nom, par conséquent ce fut une belle découverte ! L'histoire est sympathique et plutôt belle, bien écrite, un brin simplette mais elle fait son effet. Rosette se voit prédire un avenir funeste, ses parents apprennent qu'elle sera la perte de ses deux frères ainés. Ils l'enferment dans une tour et le jour de leur mort, les deux frères la sortent de sa tour. Elle décide de se marier au roi des paons et après moult péripéties elle y parvient. J'admets avoir eu un doute concernant la fin heureuse, c'est-à-dire qu'à un moment donné, on est obligé de s'interroger quant à l'issue de l'histoire. J'ai bien aimé ce petit doute, car on ne s'y attends pas et il est bien mené. C'est une très belle surprise.
 
La belle aux cheveux d'or : idem que pour le précédent conte, il est signé de Mme d'Aulnoy. Je l'ai plus apprécié que Rosette. L'histoire est plutôt belle et bien écrite, la morale est intéressante et les rebondissements sont typiques des contes. La belle refuse de se marier avec le prince d'un royaume voisin et ce dernier envoie Avenant, son meilleur ami. En route, Avenant sauve la vie de trois animaux, une carpe, un corbeau et un hibou qui se révéleront être très utile ! La princesse le met à l'épreuve, elle épousera le prince que si Avenant parvient à réussir trois épreuves. Je ne vais pas tout raconter, la fin est heureuse, malgré la dureté des épreuves, les choses impossibles demandées par la princesse ou bien ce qui arrivera à Avenant. Il est bien bon, mais un peu naïf. Honnêtement, c'est une très belle histoire, j'ai adoré la lire, ce fut une bonne surprise et il correspond parfaitement au schéma type du conte (avec les épreuves).
 
L'oiseau bleu : un conte signé de Mme d'Aulnoy, plus long que les deux précédents et j'en ai un avis assez mitigé. J'avoue ne pas m'accorder pour trancher en faveur d'un côté ou de l'autre de la balance. Il est sympa et très bien écrit, il reprend des "clichés" souvent vu dans les contes, comme la méchante belle-mère avec sa fille sotte, la belle princesse à qui il arrive mille malheurs, le prince charmant qui se transforme par amour en oiseau, de l'amour, de la magie... D'ailleurs très intéressant de la part de l'auteur de nous donner une vision plus sombre aux fées, la marraine fée étant ici peu aimable. Mais il manque quelque chose, peut-être aurait-il été souhaitable qu'il soit moins long. Je me plaignais de la courte taille des trois contes de ce recueil, mais ici, il semble trop long et manquer d'un je-ne-sais-quoi qui lui aurait permit d'être supra. Pourtant, ce conte reste une très belle histoire touchante et sympathique qui ravira les fans du genre.
 
En conclusion, ce recueil est plutôt intéressant dans le sens où il nous permet de découvrir deux auteurs féminins peu médiatisés. Il est intéressant et facile à la lecture, le style est celui de l'époque, mais demeure compréhensible. Les illustrations ne sont pas mes favorites, manquant un peu de subtilités. Toutefois, j'ai apprécié découvrir le travail de Mme d'Aulnoy dont j'aime beaucoup les fins de textes, écrits en vers et résumant de manière poétique le conte. De plus, j'étais très heureuse de pouvoir lire la version originale de la Belle et la Bête. Ces contes nous font passer un bon moment et pour ceux qui aiment ce genre, je ne peux que conseille cette lecture. Je sais que j'ai hâte de me procurer le Magasin des enfants, le Magasin des adolescentes et le Magasin des pauvres de Mme Leprince de Beaumont afin de lire ses autres contes.
 
Tags : Le livre de poche Jeunesse, Conte, Littérature française
​ 20 | 2
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#Posté le mardi 15 janvier 2013 12:17

Modifié le samedi 04 juillet 2015 12:05

Le Petit Prince - Antoine de Saint-Exupéry

Le Petit Prince - Antoine de Saint-ExupéryAuteur : Antoine de Saint-Exupéry
Titre : Le Petit Prince
Folio Junior édition spéciale
123 pages
Publication d'origine : 1943
 
 
 
Résumé (quatrième de couverture) :
Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un radeau au milieu de l'Océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé. Elle disait :
- S'il vous plaît... Dessine-moi un mouton !
- Hein !
- Dessine-moi un mouton...
J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre. J'ai bien frotté mes yeux. J'ai bien regardé. Et j'ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement.
 
 
 
Mon avis :
Un conte pour enfant ? Oui, mais c'est trop réducteur. Je m'insurge contre ceux qui pensent que ce livre est exclusivement réservé aux enfants, c'est faux. Une première lecture lors de l'enfance ne permet pas de comprendre toute la portée symbolique des phrases comme "On ne voit bien qu'avec le c½ur. L'essentiel est invisible pour les yeux" ou encore "C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante".
 
Je ne l'ai jamais lu étant enfant et je l'ai lu l'année dernière. C'est un livre plein de poésie, bien écrit, avec de nombreuses citations cultes. Il est à lire et à relire. Il se lit vite, mais il nous transporte loin, on suit le Petit Prince à chacun de ses pas, rencontrant une foule de protagonistes divers et drôles. J'ai adoré le renard ou encore le roi de l'astéroïde 325... Même le businessman qui comte les étoiles m'a énormément plut. C'est un livre riche en histoires belles et touchantes, comme celle avec la rose.
 
C'est un vrai bijoux de la littérature, avec une histoire forte et admirable d'amitié entre le narrateur et le Petit Prince que j'ai suivie avec engouement sans jamais pouvoir détacher ses yeux des pages. L'histoire mêle fantaisie si l'on s'arrête du côté des métiers inventés par Saint-Exupéry et aventure si l'on s'en tient aux rencontres du Petit Prince. C'est cette dimension de pure originalité et de fantaisie qui m'a certainement le plus enchantée. J'aime cet univers côtoyant le réel et l'irréel, la fantaisie, voire même un brin loufoque et surnaturel.
 
Nous avons deux personnages principaux, le narrateur et le Petit Prince. On s'attache avec facilité à eux, j'ai une préférence pour le Petit Prince et pour ses répliques si justes et belles. Le succès de cette oeuvre n'est pas à nier, le livre est un beau voyage à travers les étoiles et il se doit d'être lu et relu, que l'on soit un enfant, un adolescent ou un adulte. J'estime qu'il est intemporel et universel. La fin est particulièrement touchante et m'a émue, c'est une belle fin.
 
En conclusion, je crois que vous l'avez deviné, il faut lire cet ouvrage culte et indémodable pour sa poésie, son originalité, ses personnages aussi loufoques que censés, sa philosophie particulière. Un coup de coeur pour moi.
 
Tags : Littérature française, Classique, Folio Junior
​ 35 | 8
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#Posté le mardi 15 janvier 2013 12:28

Modifié le dimanche 24 août 2014 05:23

Enfance - Nathalie Sarraute

Enfance - Nathalie Sarraute
 
 
Auteur : Nathalie Sarraute
Titre : Enfance
Folio
277 pages
 
 
Résumé (quatrième de couverture) :
Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, son insistance, l'aide à faire surgir « quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager de cette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs (...) ouatées qui se défont et disparaissent avec l'enfance ». Enfance passée entre Paris, Ivanovo, en Russie, la Suisse, Pétersbourg et de nouveau Paris.
Un livre où l'on peut voir se dessiner déjà le futur grand écrivain qui donnera plus tard une ½uvre dont la sonorité est unique à notre époque.
 
 
Mon avis :
J'avais dû lire ce livre en première L, mais cela remontait il y a si longtemps que je me suis décidée à le relire récemment. C'est une autobiographie d'un genre particulier et que j'ai trouvé résolument moderne et intéressant.
 
Dans la forme, y'a du génie. Il n'existe pas de chapitres, j'ai apprécié cette idée, car je n'ai jamais perçu la vie ou les souvenirs comme étant des chapitres. Ainsi, les très nombreux blancs séparent des « moments », des fragments que l'auteur tente de mettre en forme, on suit ses hésitations, ses interrogations, ses hypothèses...
 
J'ai adoré ne pas avoir de repères chronologique, ou très peu, l'on se doute qu'elle ne se souvient plus vraiment de son enfance et qu'elle se doit de faire un effort considérable pour nous faire partager ces instants.
 
On apprend à s'attacher à cette petite Natacha, une petite fille qui grandit peu à peu, ses « idées » parfois étranges, sa famille recomposée, tout ceci à travers des objets, des lieux, des moments, des phrases. On peut ne pas adhérer à cette forme d'écriture, et généralement, j'avoue que j'accroche peu Camus, Beauvoir et cie. Toutefois, je me suis laissée embarquer à suivre cette enfance.
 
L'auteur parle très fréquemment de ses premiers contacts dans le monde de la lecture et de l'écriture, ces passages sont par ailleurs mes préférés. L'évolution des personnages est palpable, notamment les attitudes de sa mère et de son père, parfois distants, tantôt passionné à l'égard de Natacha. Je l'ai souvent sentie seule. On évoque aussi ses souvenirs de classes, moins fréquemment que ceux concernant les mots ou la famille.
 
Un point qui peut paraitre étrange c'est la distance prise par l'auteur pour parler des personnes qui l'on entouré petite. Je parlais plus haut des parents, mais sa belle-mère Vera, sa demi-s½ur Lili, sa famille, Adèle, les amies d'enfance... Tous ses personnages défilent, certains sont plus récurrents que d'autres, mais tous paraissent être à des années lumières de Natacha et de son monde. Peut-être parce que l'auteur ne se souvient pas ou peu.
 
D'ailleurs, fait positif, lorsque l'auteur ne se souvient pas de quelque chose, elle le dit très clairement. Ce qui me permet de parler de ces histoires de dialogues avec son double. Au début on pourrait croire que c'est agaçant, de se faire couper comme ça en plein milieu d'un récit, on peut même détester ce double au tout début du roman. L'auteur ne souhaite pas vraiment évoquer ses souvenirs d'enfance et son double se moque un peu de sa « vieillesse », c'est tout le contraire à la fin. Le double intervient, pose des questions, il est là pour pousser l'auteur à se souvenir, tant est si bien qu'il est déçu qu'elle n'aille pas plus loin à la fin. J'ai trouvé ces dialogues pertinents intéressants, comme des parenthèses dans le récit déjà coupés par les blancs.
 
L'écriture est fluide, rapide à lire, intéressante dans le choix des mots. On se sent pris dans l'histoire de l'auteur, son enfance nous est bien contée, les moments choisis sont touchants et intéressants. L'on ne s'ennuie pas ou alors très peu.
 
En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce roman écrit dans les années 80, la plume est agréable, le fond est très intéressant et la forme est bien pensée. L'auteur-Natacha est attachante, touchante et réfléchie, on aime lire ses « aventures ». Un livre simple et reposant.
 
 
Tags : Folio, Autobiographie, Littérature française
​ 15 | 4
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#Posté le samedi 26 janvier 2013 05:50

Modifié le lundi 09 septembre 2013 05:50

Cyrano de Bergerac - Edmond Rostand

Cyrano de Bergerac - Edmond Rostand


Auteur : Edmond Rostand
Titre : Cyrano de Bergerac
Hatier Poche
351 pages
 
 
 
Résumé :
Fier et querelleur, Cyrano aime en silence « la plus belle qui soit » et refuse tout compromis avec le reste de l'humanité.
« Rostand a écrit un grand poème épique sur la liberté. » (Jérôme Savary)
 
 
Mon avis :
Je l'avais étudié en 3° avec le film de Rappeneau datant de 1990. J'avais adoré l'un et l'autre. Je ne l'avais pas relu depuis, chose faite aujourd'hui. J'en suis toujours aussi fan.
 
Jérôme Savary en écrivant « Rostand a écrit un grand poème épique sur la liberté. » a résumé mon sentiment vis-à-vis de cette pièce. Tout est en vers, tout rime, c'est en effet un long poème, car nombreuses sont les citations que nous pouvons garder de cet ouvrage. Épique, il est certain que Cyrano marque les esprits, en bien ou en mal, nous avons là un personnage fort et imposant.
 
Par ailleurs, c'est l'un de mes personnages de fiction favori, il est drôle, sympathique, noble. Il faut avoir du c½ur pour laisser Christian à Roxane, l'amour de sa vie, ses longues tirades sont comme des poèmes, sa personnalité est magnifique et magnifiée par cette belle histoire.
 
L'édition que j'ai permet amplement de lire tout en accédant à des notes de bas de pages intéressantes ainsi qu'à un dossier complet et tout aussi passionnant. Le style de l'auteur nous enchante et nous permet de rentrer avec facilité dans l'histoire.
 
L'histoire peut paraitre simple, puisqu'il s'agit d'une histoire d'amour. Mais elle est très bien écrite, très belle en soit, même si l'on ne peut s'empêcher d'avoir un pincement au c½ur. J'avoue qu'à la première lecture, j'aurais bien vu Cyrano et Roxane, j'apprécié peu Christian. Mais au fil de ma relecture, j'ai appris à nuancer mon propos sur Christian, il a la beauté, mais il reconnait les qualités de Cyrano et voulait avouer le stratagème à la fin. On ne peut que lui rendre hommage.
 
Roxane est un curieux personnage, elle a de l'esprit et pourtant elle cède à la beauté de Christian, j'ai eu du mal avec ce point. On voit bien l'évolution de son personnage, mais il me manque un je ne sais quoi pour adhérer totalement à Roxane. J'aime beaucoup le dernier acte, lorsqu'elle apprend la vérité, j'apprécie sa réaction.
 
Les autres personnages comme Le Bret ou Ragueneau sont bien sympathiques, ils m'ont fait rire, ce sont de parfaits compagnons à Cyrano. Les cadets de Gascogne sont eux aussi bien sympas, on les voit peu, mais j'aime les rares scènes où on les voit.
 
Il me serait d'ailleurs bien difficile de juger les décors, les didascalies sont bien écrites, elles nous mettent dans l'ambiance, mais ce qui fait la force de la pièce ce sont ses répliques. Les sentiments sont eux aussi décrits grâce aux répliques, et le pari de nous faire ressentir les émotions est réussi. Personnellement, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, les actions, les rires, l'émotion s'enchainent avec rythme et enchantement, c'est une très bonne lecture.
 
Il me serait par ailleurs difficile de donner ma scène préférée, chaque scène comporte un moment, une réplique, un personnage, un quelque chose qui permet de dire « j'adore ». Mais donner THE scène, la tirade des nez, la rencontre entre Cyrano et Christian, la scène de balcon, il y en a tellement que c'est difficile à déterminer.
 
En conclusion, j'aime cette pièce, je la conseille vraiment aux amateurs et aux passionnés. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire une grande ½uvre et elle compte parmi mes préférées. Tout est savamment dosé et l'on apprécie ce poème génial avec ce héros clé qu'est Cyrano.
Tags : Hatier poche, Théâtre, Littérature française, Classique
​ 16 | 8
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#Posté le vendredi 03 mai 2013 08:03

Modifié le vendredi 08 août 2014 03:15

Horace - Corneille

Horace - Corneille

Auteur : Corneille
Titre : Horace
Larousse
Théâtre
110 pages
 
Résumé :
En 1640, Corneille a conçu sa véritable première tragédie. L'affrontement de deux cités, Rome et Albe, est symbolisé par celui de deux familles, les Horaces et les Curiaces. Les guerres nationales donnent à la tragédie de Corneille une nouvelle actualité, greffée sur un très antique fond mythique. Horace est une pièce aux sens multiples : historique, politique, amoureux ; elle contient aussi un magnifique éloge de l'amitié virile, et une philosophie du héros, fait pour la solitude et pour la mort, Corneille offre autant de guerres et de sang que le journal télévisé, mais il y ajoute le sens et la beauté : il aide à penser la violence nue.
 
 
Mon avis :
Mon premier livre de Corneille, un dramaturge assez connu pour ceux qui aiment les classiques. Je dois dire que je suis mitigée sur cette lecture. Je pense lire le Cid, qui me semble meilleur.
 
Le style de l'auteur est superbe, on ne peut rien reprocher à Corneille, les vers riment, on trouve là de quoi établir toute une liste importante de citations. En effet, je trouve la plume de l'auteur vraiment belle, les vers sont bien tournés, on ressent bien les émotions et les caractères des différents personnages. J'ai réellement adoré lire Corneille pour son style vraiment beau.
 
Ensuite, la pièce se lit très vite, en moins de deux heures j'avais terminé. J'ai trouvé le premier acte un peu long et un peu confus. Il faut pour bien saisir la pièce comprendre les personnages et surtout leurs relations, sans cela, on a beaucoup de mal à interpréter les premières scènes.
 
À proprement parlé, il n'y a pas d'action. Nous sommes plus dans la description des sentiments amoureux et fraternels qui unissent les uns aux autres, le déchirement qu'ils vivent à cause de ce duel. L'action nous est rapportée par des personnages, notamment le duel, ou bien par des didascalies et là, je ne vous dis rien. Parce que même si ça se lit vite, je ne gâche pas la fin.
 
L'histoire, je vous la présente, Camille aime Curiace. Camille est la s½ur d'Horace. Horace et Curiace doivent se battre en duel. Sabine est la femme d'Horace et elle est la s½ur de Curiace. Une fois établit ces relations, nous comprenons l'histoire du déchirement de Camille et de Sabine. Elles aiment Curiace (pour des raisons différentes) et elles aiment Horace (pour des raisons différentes), et pourtant, l'un d'eux doit mourir de la main de l'autre. Quoi qu'il se passe, l'issue est fatale, d'où la nécessité de classer la pièce dans les drames.
 
Nous avons donc la thématique de l'amour avec un grand A, de l'amour familial, du devoir, de l'honneur. Des thématiques importantes pour les Romains à l'époque antique, je trouve par ailleurs le contexte bien exploité par l'auteur. Toutes ces thématiques sont habilement et magnifiquement bien contées par Corneille, même si je compte quelques passages un peu longs ou ennuyeux, ou le début difficile à saisir.
 
J'ai beaucoup aimé le personnage de Camille, sa relation avec Curiace, son devoir de Romaine, son amour impossible. Son monologue est très beau et sa fin terriblement triste. Je ne peux pas dire que j'aime Horace, mais je dois admettre qu'il n'est pas mauvais non plus. Il fait ce qu'on lui dit de faire, en bon soldat romain qu'il est. J'admets cependant qu'il est un brin effrayant lorsqu'il se met en colère contre Camille. Sabine a énormément de courage et de force et Curiace est lui aussi un personnage sympathique, quoique peu présent dans la pièce.
 
La fin est très belle, les derniers vers sont bien tournés, ils me rappellent la fin de Roméo et Juliette. Je n'en dis pas plus, mais j'ai apprécié l'idée. En soi, ce n'est pas une mauvaise pièce, elle est très bien écrite et le sujet est épique, il concentre honneur, courage et amour. Seulement, il m'emporte moins en raison des passages plus longs et moins intéressants, et puis je ressors de la Cabane aux orties qui m'a marquée. Je pense tenter plus tard le Cid.
Tags : Théâtre, Larousse, Littérature française, Classique, Corneille
​ 15 | 2
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#Posté le mercredi 29 mai 2013 03:37

Modifié le lundi 09 septembre 2013 05:53

Mateo Falcone et autres nouvelles - Mérimée

Mateo Falcone et autres nouvelles - Mérimée

Auteur : Mérimée
Titre : Mateo Falcone et autres nouvelles
Le livre de poche
2¤75
223 pages
 
 
Résumé :
La bourse ou la vie ! Suivant les circonstances, on fait fi de l'une et on s'accroche à l'autre ! Dans le maquis corse, Mateo Falcone a la réputation d'être un fin tireur. Mais jamais il n'a dirigé son fusil contre un homme. Pourquoi faut-il que sa première victime soit son fils, le jeune Fortunato ? De la poudre et de l'or. Poudre aux yeux ! Le capitaine Ledoux espère tirer mille écus de Tamango, guerrier fameux et négrier devenu esclave à son tour. C'est compter sans la ruse du Noir. La magie aidant, il sème la révolte chez ses compagnons d'infortune. Vie ou fortune ! On les joue souvent aux dés ou au pistolet. Que ce soit dans une infernale partie de trictrac ou dans un combat singulier provoqué par les sortilèges d'un vase étrusque... Une mosaïque de nouvelles tout à la fois romantiques et sulfureuses.
 
Mon avis :
J'aime les classiques de la littérature, mais j'avoue que Mérimée n'entre pas réellement dans mon quartier d'auteurs de classiques dont je suis friande. Ce recueil de nouvelles ne compte pas parmi mes préférés, et pourtant, il a quand même de bonnes choses pour se faire apprécier.
 
Le style est celui de Mérimée, donc un style propre à son époque, ce qui s'avère encore plus complexe lorsqu'on lit toutes ces références au monde égyptien antique ou contemporain ou encore espagnol. Toutefois, on ne pourra pas reprocher à l'auteur de ne pas connaître ce dont il parle, c'est juste au lecteur de s'adapter, mais je peux comprendre que la lecture devienne compliqué.
 
Pour cette chronique, je pense que je vais parler de mes impressions nouvelles après nouvelles, ce sera certainement plus simple pour vous faire une meilleure idée de ce recueil. Chacune de ses nouvelles présentes son lot de hauts et de bas, c'est ce qui a rendu ma lecture si mitigée et pourtant, je me rends compte que je n'ai pas été déçue, c'est le principal, non ?
 
Mateo Falcone : Quelle surprise, c'est l'une de mes nouvelles préférées de ce recueil, même si la fin m'a laissée pantoise. J'ai dû relire la fin deux fois pour être sûre de l'avoir bien comprise, c'est tellement triste et cependant, j'ai envie de dire quelle fin. J'ai apprécié le maquis corse décrit par Mérimée.
 
Vision de Charles XI : Nous passons de la Corse à la Suède, et nous passons à un registre plus fantastique, proche de Poe. Cette vision m'a énormément plu, elle est glaçante et terriblement effrayante, un vrai bijou pour le genre.
 
L'enlèvement de la redoute : Cette nouvelle traite d'un officier découvrant la guerre et ses horreurs. Les scènes de batailles sont très bien décrites, la guerre dans tous ses états, elle a le mérite d'être réaliste d'où mon sentiment de compassion à l'égard de cet officier légèrement insouciant.
 
Tamango : Une nouvelle très appréciée. J'ai adoré la manière dont Mérimée décrit la traite négrière et la révolte de Tamango, un protagoniste fort et atypique. Bien sûr, l'époque justifie la façon dont on parle de la traite négrière, il ne faut pas passer à côté de cette histoire.
 
Federigo : Une nouvelle très amusante, la plus drôle du recueil. J'ai adoré cette manière avec laquelle Federigo se joue de la mort en utilisant ses v½ux obtenus par le Christ, ça me rappelle le conte des Trois frères de J. K. Rowling.
 
Le vase étrusque : On y parle d'amour et de jalousie. Je la trouve belle et sympathique, elle a un certain charme et on se laisse entraînée dans les sentiments de Saint-Clair pour sa belle, ses doutes comme sa passion. J'ai bien aimé les références de Mérimée sur sa vie (il a était inspecteur des Monuments Historiques) notamment en évoquant l'Égypte ou le vase étrusque (la civilisation qui précéda nos Romains).
 
La partie de trictrac : Ah, les jeux d'argents, je m'aperçois avec force que même à l'époque de Mérimée, les jeux d'argents causaient d'importants dégâts. L'amour et la triche sont au c½ur de cette nouvelle, qui m'a tantôt emportée, tantôt laissée indifférente.
 
Lettres d'Espagne : Peut-être la nouvelle que j'ai le moins appréciée, je la trouve très longue et peu aisée à la compréhension. Toutes ces références à la culture espagnole sont très intéressantes pour la passionnée d'histoire et d'histoire de l'art que je suis, mais on parle beaucoup de la corrida. Dans tous ses détails. Je suis pour les traditions, mais certaines me gênent. La deuxième lettre parle d'une exécution, elle est plus touchante je trouve, quant à la dernière elle évoque les voleurs et m'a peu intéressée.
 
En résumé, ces nouvelles sont très disparates et il est difficile de pouvoir noter l'ensemble, elles sont à traiter au cas par cas. J'ai mes préférées pour des raisons de trame scénaristiques, comme Mateo Falcone ou Federigo ; pour des raisons de genre, comme le fantastique avec La vision de Charles XI ; ou pour des raisons de thèmes comme Le vase étrusque et Tamango. Elles présentent toutes des univers et des personnages bien précis et propres, comme elles possèdent leurs atouts et leurs défauts. Ma lecture fut sympathique, même si ce n'est pas mon ½uvre de classique préférée.
Tags : Le livre de poche, Nouvelles, Littérature française, 19ème siècle, Classique
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#Posté le mardi 24 septembre 2013 05:26

Modifié le mardi 24 septembre 2013 05:46

Le Cid - Corneille

Le Cid - CorneilleTitre : Le Cid
Auteur : Corneille
185 pages
Larousse


Résumé :
"Rodrigue, as-tu du c½ur ? Tout autre que mon père l'éprouverait sur l'heure..."
Qui de nous n'a pas été bercé par l'épopée du Cid ? Noble, vaillant, sans égal, sans rival. Amoureux de Chimène, aimé en retour, accablé par le sort, car pour sauver l'honneur de sa famille il lui faut perdre une maîtresse. L'affront est rude. Un soufflet ! Homme de c½ur, Rodrigue ne peut que venger son père d'un tel outrage. A son tour, Chimène demande justice. "Tu t'es, en m'offensant, montré digne de moi, je me dois, par ta mort, montrer digne de toi." Cruel conflit entre devoir et passion qui pousse les deux amants à s'opposer. A tant de grandeur d'âme, le Ciel ne peut être insensible...


Mon avis :
J'avais eu un avis partagé sur Horace du même auteur, mais je suis ravie de découvrir que Le Cid s'avère différent et plus intéressant.

Ce n'est pas ma pièce de théâtre préférée et Corneille ne restera pas dans mes dramaturges favoris, mais cette histoire se laisse lire. J'ai su rester captivée par l'intrigue ne pouvant pas prévoir son dénouement, je me suis vue entraînée dans le récit pour en connaître le fin mot. J'avais peur de tomber dans le même schéma qu'Horace, avec une fin courue d'avance, très dramatique en somme. C'est tout le contraire avec Le Cid, le récit est certes parsemé de tension, cependant le dénouement quoi que rapide à mon goût s'avère plus léger et doux.

La plume de Corneille est incontestablement très belle. Je l'ai même plus appréciée sur cette pièce, elle est plus soignée, plus poétique, les mots m'ont captivée et c'est ce qui m'a aussi permis de rester accrochée à l'histoire. Le style est celui de l'époque de l'auteur, les tournures et les expressions sont typiques du XVIIe siècle, cela ne m'a pas dérangée, j'en suis habituée. Toutefois, je dois reconnaître qu'il sera plus facile d'appréhender Corneille en lisant le Cid qu'en se jetant sur Horace. Les rimes, la force des vers instaurent une certaine admiration vis-à-vis de Corneille ; il sera bien facile de trouver des répliques cultes voire même des tirades entières à faire partager à son entourage.

Cette pièce est très intéressante pour avoir placé l'histoire en Espagne, on s'en aperçoit très vite aux noms employés et j'ai particulièrement trouvé sympathique de placer quelques références historiques concernant ce pays. D'ailleurs, l'idée des duels est bien pensée pour orchestrer le récit, car au moment de l'écriture de la pièce, Richelieu avait déjà banni les duels, les rendant illégaux. Je ne connais pas la position de Corneille sur ce sujet, mais en lisant cette pièce, j'ai eu l'impression que les duels étaient tournés en dérision de manière intelligente.

Un affront amène Rodrigue à venger son père en tuant le père de Chimène, la femme qu'il aime. Cette dernière le voit comme un affront et réclame vengeance. Un duel en amène un autre, puis un autre et encore un autre, le ridicule de cette ritournelle est mis en lumière par l'un des personnages dans la pièce. C'est vrai que vu de cette manière, si chaque personne ayant subit un affront se met à réclamer vengeance, il risque fort de ne plus rester grand monde au bout du compte.

J'en arrive aux deux protagonistes principaux, Rodrigue et Chimène. J'aime l'évolution de leur relation, ils s'aiment, mais les événements les poussent à devenir des ennemis – même si au fond, ils s'aiment toujours. Je suis heureuse de l'issue de la pièce en ce qui les concerne, je vous laisse découvrir par vous-même le dénouement. Rodrigue est un héros très sympathique, courageux, perspicace. Il comprend très vite le choix terrible que lui impose son père ainsi que les conséquences. Les épreuves qu'il traverse rendent le personnage très attachant. Je l'ai certainement plus apprécié que Chimène pour laquelle je suis plus mitigée. Je comprends les raisons qui la poussent à aimer et à détester Rodrigue, pour elle aussi, le choix entre son amour et son devoir lui impose des épreuves. Toutefois, à quelques passages, son sens de l'honneur prenait plus la tournure d'un acharnement, c'était un peu dérangeant.

En conclusion, c'est une bonne pièce, elle se lit, elle est fluide ; l'histoire contée est passionnante, pas mélodramatique, je l'ai suivie avec enthousiasme et je suis contente du dénouement. Et même si ce dernier s'avère un peu rapide et même s'il me manque quelques informations sur le devenir des personnages principaux, on se laisse emporter par cette pièce à la plume si belle et soignée. Rodrigue et Chimène traversent de nombreuses épreuves avant de parvenir à un équilibre, c'est peut-être ce qui rend leur histoire si belle.
Tags : Théâtre, Littérature française, 17ème siècle, Classique, Corneille
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#Posté le dimanche 12 janvier 2014 14:26

Modifié le mardi 08 avril 2014 09:06

Les confidences d'Arsène Lupin - Maurice Leblanc

Les confidences d'Arsène Lupin - Maurice LeblancTitre : Les confidences d'Arsène Lupin
Auteur : Maurice Leblanc
Série : Arsène Lupin
Tome 7
285 pages
Le livre de poche


Résumé :
" Allô, le service de la Sûreté ? Monsieur l'inspecteur principal Ganimard est-il ici ?...
Pas avant vingt minutes ? Dommage !... Enfin !... Quand il sera là, vous lui direz ceci de la part de Mme Dugrival... Oui, Mme Nicolas Dugrival... Vous lui direz qu'il vienne chez moi. Il ouvrira la porte de mon armoire à glace, et, cette porte ouverte, il constatera que l'armoire cache une issue qui fait communiquer ma chambre avec deux pièces. Dans l'une d'elles, il y a un homme solidement ligoté. C'est le voleur, l'assassin de Dugrival.
Vous ne me croyez pas ? Avertissez Monsieur Ganimard. Il me croira, lui. Ah ! J'oubliais le nom de l'individu... Arsène Lupin "



Mon avis :
J'ai toujours accroché au personnage qu'était Arsène Lupin, j'aimerais énormément lire toutes ses aventures. Ce livre est l'un des trois que je possède et je les dévorais plus jeune, en le relisant aujourd'hui, je confirme le coup de c½ur pour ce célèbre gentleman cambrioleur.

Ce recueil de neuf histoires se lit très vite tant nous sommes emportés dedans, la plume de l'auteur y est pour beaucoup. Le style est soigné, fluide et travaillé, on entre facilement dans cet univers singulier qu'a construit Maurice Leblanc. Les descriptions sont lisibles et loin d'être ennuyeuse, l'action est subtile, les répliques savoureuses et ces neuf nouvelles sont un vrai régal pour le lecteur.

Le plaisir de lire vient du style de l'auteur, mais également de la sympathie que nous éprouvons pour Arsène Lupin. C'est un personnage qui a tellement de classe, d'intelligence et de subtilité, on s'y attache facilement et quand on le retrouve des années après, c'est comme retrouver un vieil ami. C'est une personnalité élégante, il vole que des riches, il n'hésite pas à aider ceux qui se trouvent sur son chemin, mais il n'oublie pas sa part de richesse. C'est un voleur intelligent, il ne commet aucun crime, tout est pensé au millimètre près, ses plans sont savoureux à suivre. Ce que j'aime le plus dans ce personnage, c'est sa manière de se moquer gentiment de Ganimard, le chef de la police. Il le raille, déjoue ses pièges, il parvient toujours à s'en sortir, même lorsque Ganimard le pense perdu ! La roublardise de Lupin est ce qui m'enchante le plus, c'est un gentleman cambrioleur, un homme rusé et intelligent, drôle et sympathique, c'est un anti héros détenant une telle classe qu'on ne peut pas le détester.

Les neuf nouvelles sont variées, mais elles permettent à ceux qui ne seraient pas familiers de l'univers d'Arsène Lupin d'apprendre à mieux le connaître. C'est l'ouvrage idéal pour une première entrée : présentation du personnage central, de sa manière de procéder, de ses talents ainsi que du jeu du chat et de la souris qu'il entretient avec Ganimard.

Toutes ces nouvelles mettent en scène des vols d'argents ou d'objets sans qu'aucune goutte de sang de soit versée, sans qu'aucune personne ne soit blessée. Pour éviter de gâcher cette très bonne lecture, je ne parlerais pas de toutes les nouvelles – dans le sens où je n'en ferais pas un résumé avec les points forts ou faibles. En revanche, je peux évoquer mes nouvelles préférées, comme L'écharpe de soie rouge où l'on voit toute la maîtrise de l'auteur pour mettre en scène l'intelligence hors du commun de Lupin. C'est aussi celle que j'adore pour le jeu entre lui et Ganimard, parce que l'un comme l'autre veut être le plus fort, cependant, au final, Lupin a toujours une longueur d'avance. L'autre nouvelle qui m'a beaucoup plu est Edith au Cou de Cygne, pour l'habilité de Lupin, le rebondissement incroyable du final, pour la présence de l'art – un thème qui me touche. Dans cette nouvelle nous retrouvons Ganimard pour mon plus grand plaisir, car le final mérite des rires francs, et parce qu'au bout du compte, l'inspecteur gagne ma sympathie.


En conclusion, c'est un très bon recueil pour s'approprier la série Arsène Lupin. Il présente un personnage extrêmement attachant, classe et habile ; un univers soigné s'animant grâce à une plume travaillée ; nous avons de l'action, des enquêtes, de l'humour, tout ce qui permet de rester accrocher à la lecture durant ces neuf nouvelles intéressantes et sympathiques. Arsène Lupin demeure un héros extraordinaire et inoubliable.

Arsène Lupin : Tome 2 – Tome 4 – Tome 7
Tags : Littérature française, Policier, Arsène Lupin
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#Posté le dimanche 19 janvier 2014 10:21

Arsène Lupin, gentleman cambrioleur - Maurice Leblanc

Arsène Lupin, gentleman cambrioleur - Maurice Leblanc

Titre : Arsène Lupin, gentleman cambrioleur
Auteur : Maurice Leblanc
Série : Arsène Lupin
Tome 2
Hachette
190 pages


Résumé :
Vif, audacieux, impertinent, rossant sans arrêt le commissaire (qui ici, en l'occurrence, s'appelle l'inspecteur Ganimard), traînant les c½urs après lui et mettant les rieurs de son côté, se moquant des situations acquises, ridiculisant les bourgeois, portant secours aux faibles, Arsène Lupin, gentleman cambrioleur est un Robin des Bois, de la "Belle Époque".
Un Robin des Bois bien français : il ne se prend pas trop au sérieux, ses armes les plus meurtrières sont les traits d'esprit ; ce n'est pas un aristocrate qui vit comme un anarchiste mais un anarchiste qui vit comme un aristocrate. Arsène Lupin, après plus d'un demi-siècle, n'a pas vieilli. Il ne vieillira jamais en dépit de son chapeau haut de forme, de sa cape et de son monocle.


Mon avis :
Un recueil très sympathique de neuf nouvelles nous permettant une fois de plus d'apprécier le personnage sous différentes facettes. Comme pour Les confidences d'Arsène Lupin, quelle joie de retrouver ce voleur atypique !

Les nouvelles sont très intéressantes, certaines se suivent – comme de son arrestation à son évasion de prison en passant par son procès et son incarcération ; d'autres sont présentes pour révéler le génie du personnage, sa manière de se grimer, son côté bon enfant. Quoi qu'il en soit, elles sont courtes et se laissent lire avec le plus grand enthousiasme, on parle souvent d'art et les objets évoqués sont bien souvent très beaux.

Ces neuf nouvelles sont bien écrites, le style est fluide, travaillé, mais l'on ne sent jamais embrouiller. C'est plaisant, on rit devant les tours joués à Lupin à Ganimard, on s'amuse de l'esprit brillant de Lupin, de ses costumes, du fait qu'il s'amuse avec ceux qui osent le défier. C'est bon enfant, il est serviable et poli, il refuse le sang ou les menaces, il préfère s'en sortir avec intelligence et perspicacité. J'adore les pirouettes scénaristiques que l'auteur sème sur son chemin, on ne s'ennuie jamais avec un tel personnage !

Arsène Lupin est un héros atypique, un voleur à l'esprit vif, il manie les mots avec élégance et sait toujours comment s'en tirer. Il attise dès le début la sympathie, on rit devant ses facéties, on se demande très souvent comment il s'y prend et malgré les explications, je demeure ébahie devant tant de soin dans ses plans. Son évasion de prison reste gravée dans ma mémoire. Ses plans sont presque parfaits, car même s'il survient des imprévus, il ne se laisse pas abattre et sait rebondir.

Arsène Lupin est un protagoniste épatant et inoubliable, il ridiculise les plus nobles et n'hésite pas à porter secours aux plus faibles, sans oublier d'être galant auprès des femmes. C'est l'archétype même du gentleman, sauf qu'il a choisi un métier tel que voleur, cependant, le capital sympathie étant tellement fort, on ne peut pas le détester, c'est impossible. Même ses ennemis semblent l'apprécier, même ceux à qui il dérobe des objets de valeurs soulignent le génie de cet homme. La relation Ganimard et Lupin est très forte, ils ne sont pas du même côté et toutefois, l'inspecteur semble respecter Lupin, avouant qu'il est très fort dans sa branche.

Herlock Sholmes en convient lui même, il a trouvé en Lupin un adversaire de taille. Non, vos yeux ne vous jouent pas des tours, Maurice Leblanc a bien inversé des morceaux du nom de Sherlock Holmes pour construire un personnage similaire sans qu'il porte le même nom. Je trouve cette idée tellement géniale, d'autant plus que ce Herlock Sholmes est très fort, il a manqué Lupin de peu, c'est que notre cambrioleur a plus d'un tour dans son sac ! J'espère un jour, pouvoir tomber sur une aventure de Lupin et retrouver ce protagoniste fort intéressant. Le duel entre les deux doit être détonant.

L'ambiance policière est présente, mais elle n'est pas lourde ou omniprésente, c'est en grande partie grâce au style de Maurice Leblanc ainsi qu'au personnage emblématique d'Arsène Lupin. C'est un très bon classique quand on veut s'essayer à ce genre et c'est un très bon livre quand on veut se familiariser avec ce héros. Le personnage est grandiose, ses aventures sont riches et variées, avec des rebondissements et du rire. Je ne me suis pas ennuyée et c'est le principal.

Arsène Lupin : Tome 2 – Tome 4 – Tome 7

Tags : Littérature française, Policier, Arsène Lupin
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#Posté le dimanche 19 janvier 2014 10:23

Modifié le dimanche 19 janvier 2014 10:48

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