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Création : 14/01/2013 à 04:34 Mise à jour : 24/07/2019 à 06:32

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Mon père est parti à la guerre - John Boyne

Mon père est parti à la guerre - John Boyne

Titre : Mon père est parti à la guerre
Auteur : John Boyne
Gallimard Jeunesse
Parution le 25 avril 2014
13¤
273 pages


Résumé :
28 juillet 1914. Le jour où la guerre éclate, le père d'Alfie promet qu'il ne s'engagera pas. Et rompt sa promesse le lendemain. Quatre ans plus tard, Alfie ignore où il se trouver. Est-il en mission secrète comme le prétend sa mère ? Alfie veut retrouver son père.


Mon avis :
Je remercie les éditions Gallimard Jeunesse pour ce nouvel envoi. C'est un ouvrage intéressant et touchant, personnellement, je l'ai bien apprécié, mais ce n'est pas un coup de c½ur.

L'histoire se situe durant la guerre de 14-18, l'histoire du XX° ne m'a jamais passionnée, excepté la guerre froide peut-être. Du coup, j'étais mitigée tout le long du récit, parce que j'aime être touchée naturellement et parce que le sujet l'impose. C'est vrai qu'on ne peut pas rester de marbre devant cette période de l'Histoire et forcément, j'ai toujours l'impression de me sentir obligée d'adhérer. C'est rare quand les romans évoquant ces deux guerres mondiales me font vraiment l'effet d'un coup de c½ur comme Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre. Même Max ou La vague noire me plaisent sans pour autant être géniaux.

Ce que j'ai surtout adoré dans ce roman c'est le choix de l'intrigue. Pas de front, pas de bataille, ici, on s'intéresse plus à Alfie et son ressenti devant la guerre, à Alfie et sa mère travaillant dur, à Alfie qui recherche son père, enfermé dans un hôpital pour une psychose traumatique. J'ai beaucoup aimé les descriptions de l'hôpital, très bouleversantes, tous ces soldats traumatisés psychologiquement, que l'on traité de fous. C'est très fort et intéressant, c'est rare d'en parler. J'aurais aimé qu'on lise plus de passages autour du travail de la mère d'Alfie, les hommes étant sur le front, pour faire tourner économiquement le pays, ce sont les femmes qui travaillaient et ça m'a un peu manquée.

Cela dit, j'applaudis l'auteur pour son originalité et pour sa qualité à retranscrire une époque, un pays. Le style m'a – au début du récit – laissé de côté pour peu à peu parvenir à me prendre. Après un début où je me suis un brin perdue, j'ai apprécié le soin apporté aux descriptions, aux sentiments des personnages, aux répliques. J'ai bien aimé ce subtil mélange entre poésie et innocence d'un côté, et de l'autre, la réalité. La plume de John Boyne est soignée et permet de conter une histoire différente autour de 14-18.

Le défi de l'auteur est réussi. Il a su parler de la Première Guerre mondiale à travers Alfie sans tomber dans le mélodrame, mais en conférant à son récit une force incroyable. Ce qui donne au roman une valeur de témoignage presque, puisque les personnages mis en avant sont loin d'être des soldats. L'intrigue est simple, et pourtant, l'auteur parvint à convaincre les lecteurs, en tout cas, malgré les ficelles un peu trop grosses, j'ai fini par adhérer à la mission secrète d'Alfie, celle de retrouver son père et de le sauver.

Néanmoins, j'aurais aimé une fin plus complète, Alfie a pour ma part fait une énorme bourde, et rien n'est évoqué sur une quelconque sanction. Je suis d'accord avec lui pour dire que cet hôpital est horrible, je suis touchée par sa détermination, mais quand même, il y avait un juste milieu. La fin est pour moi, un brin rapide, mais elle n'enlève rien au charme du roman.

L'autre force du roman, ce sont ses personnages. Alfie est un garçon très atypique, curieux, perspicace, très attachant, on se prend très vite d'amitié pour lui et l'on se laisse bercer par ses réflexions qui nous font réfléchir à notre tour. J'ai adoré sa personnalité, son innocence non dénuée d'intelligence, ses répliques m'ont souvent amusée, c'est un petit garçon très difficile à oublier. Son père a lui aussi une charge émotionnelle forte, son histoire m'a énormément intéressée et ce qui lui est arrivé est très touchant. J'ai beaucoup d'affection pour Joe Patience, dont les idées étaient mal comprises à l'époque, toutefois, j'adore son combat, ce qu'il fait. La mère d'Alfie est un protagoniste très sympathique, comme la grand-mère aussi forte que drôle, quelles femmes incroyablement captivantes. Même les Janàcek, peu présent dans le récit, ont une importance, une force a apporter. Les protagonistes de ce roman sont humains, attachants et ils sont intéressants à suivre.

En conclusion, c'est un bon roman pour ma part. J'avais beaucoup de mal au début, mais j'ai persévéré et j'ai découvert un récit humain, poignant et prenant. C'est un bon roman autour des personnes qui n'ont pas pris part au front, les femmes et les enfants, ou ceux qui optaient pour une voie plus pacifiste refusant d'aller se battre. La plume de l'auteur rend le récit captivant chapitre après chapitre, les personnages sont passionnants à suivre, notamment Alfie. Même si ce n'est pas un coup de c½ur, il est à lire, parce que le sujet est original et parce qu'il est touchant à partir du moment où l'on s'intéresse au cas de Georgie Summerfield.

Mon père est parti à la guerre - John Boyne
Tags : Gallimard Jeunesse, Histoire, 14-18, 20ème siècle, On lit plus fort, John Boyne
​ 12 | 7
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#Posté le mercredi 26 mars 2014 06:34

Modifié le samedi 16 mai 2015 06:51

11 novembre - Paul Dowswell

11 novembre - Paul Dowswell
Titre : 11 novembre
Titre en VO : Eleven Eleven
Auteur : Paul Dowswell
Naïve - 2014
231 pages - 18¤


Résumé :
11 novembre 1918, quelque part sur le front Ouest, 7 heures du matin. L'Armistice a été signé. A onze heures du matin, la guerre se terminera. Toutes les attaques doivent être annulées. Will Franklin fait partie d'un groupe de soldats envoyés en mission à la recherche de combattants allemands au coeur d'une forêt. Personne ne leur a annoncé que la guerre était finie. Il y a encore quelques mois, Will était lycéen. Et voilà que maintenant, il est sur le point d'affronter l'épreuve la plus terrifiante de sa vie, au moment où trois mondes entrent en collision et où trois jeunes gens se battent pour survivre durant les ultimes heures de la Première Guerre mondiale.


Mon avis :
Je tiens d'abord à remercier le site Babelio ainsi que les éditions Naïve pour ce partenariat. Je ne suis pas une fervente lectrice à propos des guerres mondiales, mais certains ouvrages parviennent tout de même à me captiver et à me plaire. C'est le cas de celui-ci.

Le titre m'a interpellée. Le 11 novembre c'est le dernier jour de la guerre, et c'est vrai qu'on est en droit de savoir comment ça a pu se passer. Après tout, se sont-ils vraiment arrêtés pile à 11 heures ? Ainsi, le sujet m'a intriguée, l'idée d'écrire sur ce dernier jour de la Première Guerre mondiale est originale.

L'auteur remplit haut la main ce but, ce 11 novembre est captivant d'une certaine manière, j'ai adoré le fait qu'il se soit servi de plusieurs points de vue : celui d'un américain, celui d'un anglais et celui d'un allemand. La forme du récit est bien présentée, chaque chapitre est accompagné d'une petite ligne nous situant dans le temps, et l'on voit le timing s'écouler, se rapprocher de 11 heures et pourtant, la guerre continue. Jusqu'à la dernière ligne, l'on se demande comment les choses vont évoluer, comment vont-ils arrêter ?

L'intrigue est donc bien menée. On ne sait jamais sur qui nous allons tomber, ce qui va arriver, car tout peut se produire. Le roman est surtout très chargé psychologiquement parlant, les personnages s'interrogent, ils ont peur, ils se sentent seuls, ils essaient de survivre. Vient aussi le temps de se remémorer son ancienne vie, ils se souviennent de leurs familles, des petits bonheurs passés, ils se raccrochent aux bonnes choses, à l'amour, la famille qui leur reste, car certains en ont perdus durant cette guerre. Ainsi les émotions sont très souvent présentes.

Le style est fluide et soigné. L'auteur a réellement su me plonger au c½ur de la première guerre mondiale, de la peur, de l'angoisse, de la guerre. Les descriptions sont très riches, elles démontrent d'un réel intérêt de la part de Paul Dowswell de décrire au plus juste. On sent qu'il s'est documenté avec minutie, les noms des armes, la hiérarchie, les avions, tout est nommé et décrit avec précision. Si l'on s'y connaît, ça devrait énormément vous intéresser, pour les curieux comme moi, vous trouverez une source pour en connaître davantage. Cependant, si le sujet ne vous passionne pas, la minutie présente risque de vous perdre. Les répliques sonnent juste, elles sont peu nombreuses, mais étrangement, on ne s'en rend même pas compte. Je veux dire qu'on est happé dans la dimension psychologique, l'horreur des champs de bataille, la triste réalité. On en oublie que les dialogues sont peu nombreux.

Les personnages sont sympathiques. Il est difficile de s'attacher à eux, parce qu'ils peuvent mourir à tout instant, mais on se sent pris de compassion pour eux, on est sensible à ce qui leur arrive. Axel est un jeune soldat allemand que j'aurais aimé voir plus souvent, il est plutôt gentil et totalement déboussolé. Eddie est un pilote d'avion américain, je l'ai énormément adoré. Il est très sympathique, attachant, drôle et intelligent, sensible, il se pose souvent les bonnes questions, il a des réflexions perspicaces. Enfin, Will est un soldat anglais, il est jeune, mais il a été un peu contraint de rejoindre le front, il se sent complètement dépassé par les événements, toutefois, il se donne bonne contenance pour assurer sa mission. Ce sont les trois protagonistes principaux, ceux dont nous partageons les pensées, je les ai bien aimés, ils ont chacun leur personnalité et pourtant, ils ont des points en communs. Ils sont vraiment humains.

En conclusion, j'ai bien aimé ce récit. L'histoire est captivante, elle pose des questions intelligentes, elle part d'une idée très passionnante et originale : les dernières heures de la Première Guerre mondiale. Le roman est très bien documenté, précis dans ses descriptions, touchant, fluide et agréable à lire. La fin est bien trouvée, je me doutais un peu de ce qui allait se passer sans pour autant y croire. Disons que j'attendais des récalcitrants, mais j'ai quand même été surprise. Les personnages principaux sont sympathiques et humains, leur dernière journée de guerre donne un récit que j'ai adoré suivre. Merci à Babelio et aux éditions Naïve pour cet envoi.
11 novembre - Paul Dowswell
Tags : Naïve, 14-18, Histoire, Babelio
​ 12 | 6
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#Posté le mardi 20 mai 2014 10:41

Modifié le mardi 29 mars 2016 08:52

Le mystère Lucy Lost - Michael Morpurgo

Le mystère Lucy Lost - Michael MorpurgoTitre : Le mystère Lucy Lost
Auteur : Michael MORPURGO
Gallimard Jeunesse – 2015
448 pages


Résumé :
Mai 1915... Sur une île de l'archipel des Scilly, un pêcheur et son fils découvrent une jeune fille blessée et hagarde, à moitié morte de faim et de soif. Elle ne parvient à prononcer qu'un seul mot : Lucy. D'où vient-elle ? Est-elle une sirène ou plutôt, comme le laisse entendre la rumeur, une espionne au service des allemands ? De l'autre côté de l'Atlantique, le Lusitania, l'un des plus rapides et splendides paquebots de son temps, quitte le port de New-York. A son bord, la jeune Merry, accompagnée de sa mère, s'apprête à rejoindre son père blessé sur le front et hospitalisé en Angleterre...
L'histoire tragique du Lusitania, le "Titanic anglais", torpillé par les allemands en mai 1915.


Mon avis :
Je remercie les éditions Gallimard Jeunesse pour ce partenariat, le roman fut pour ma part laborieux à lire, j'avoue avoir même passé un mauvais moment. C'est dommage parce que le roman parle d'histoire, il évoque un fait peu connu et son intrigue est plutôt intéressante et bien menée, malheureusement, il ne m'a pas convaincue et je suis restée à côté.

En temps normal, les introspections longues, les descriptions longues ne me posent aucun problème, seulement ici, c'est trop. Il n'y a pas assez de dialogues, pas assez d'informations sur le Lusitania au final, on sait juste que le bateau sombre torpillé par les Allemands. J'aurais aimé en apprendre plus sur la vie à bord, sur comment était le navire, j'aurais aimé que la scène tant fatidique prenne plus d'ampleur que juste deux-trois pages. Il y a des passages lents, sans réel intérêt, et d'autres biens trop courts, ce déséquilibre m'a laissée de côté.

L'intrigue aurait pu tenir sur moins de pages, largement, c'était trop long et ennuyeux. Il ne se passe pas grand-chose et les seuls chapitres où je me suis réveillée ce sont évoquant les souvenirs de Lucy. Le récit est bien amené en revanche, il y a des extraits du journal de l'instituteur et du docteur, les premières pages et les dernières sont consacrées aux héritiers des personnages principaux retraçant les mémoires de leurs ancêtres. D'ordinaire, le simple fait de conter sa mémoire me rend enthousiaste et j'aurais vraiment aimé ce récit s'il avait été écrit différemment. L'action est quasi inexistante, j'avais l'impression de faire du surplace.

La plume de l'auteur est très belle, soignée, précise, trop d'ailleurs. Je n'ai pas été touchée par les émotions des personnages, ni par le tragique destin du Lusitania, ni par les brimades que reçoivent Alfie et Lucy à l'école, ni même par le fait que cette petite fille soit prise par une Allemande occasionnant l'exclusion de la famille d'Alfie du reste de la communauté. L'écriture est trop froide, elle est superbe parce que les descriptions sont fouillées et minutieuses, le quotidien, le vocabulaire de l'époque tout est merveilleusement décrit, mais il lui manque un quelque chose pour m'emporter.

Les personnages sont très intéressants, je me suis facilement attachée à Alfie, curieux, courageux et sympathique petit garçon, j'ai adoré sa force de caractère et son attachement pour Lucy, pour l'aider à retrouver la parole et la mémoire. Lucy est certainement mon personnage favori, elle est très touchante et ce qui lui arrive est captivant, elle est mystérieuse, perdue, elle essaie de se reconstruire, traumatisée par les récents événements. Les autres protagonistes sont tout aussi prenants, comme l'oncle Billy, les parents d'Alfie, le père de Lucy, ils ont un rôle à jouer, ils apportent quelque chose à Lucy en bien ou en mal, comme l'instituteur ou le docteur, deux personnalités très différentes.

En conclusion, ce roman avait tout pour me plaire. Il possède de bons atouts, une plume irréprochable, des protagonistes vivants et fascinants, le choix d'aborder un fait peu connu durant cette guerre de 14-18. Toutefois, l'absence de dialogues structurant le récit, le manque d'information sur le Lusitania, la lenteur de l'intrigue se transformant parfois en lourdeur ont eu raison de moi. C'est vraiment dommage, j'aurais aimé l'apprécier à sa juste valeur, mais il est trop long pour peu d'actions et de rebondissements au final.

Le mystère Lucy Lost - Michael Morpurgo
Tags : On lit plus fort, Histoire, 14-18, 20ème siècle, Gallimard Jeunesse
​ 6 | 6
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#Posté le samedi 16 mai 2015 06:36

Modifié le samedi 16 mai 2015 07:17

14-14 - Paul Beorn & Silène Edgar

14-14 - Paul Beorn & Silène Edgar



Titre : 14-14
Auteur (s) : Silène EDGAR ; Paul BEORN
Castelmore — 2014
349 pages
10¤90


Résumé :
Hadrien et Adrien, deux garçons de 13 ans, habitent à quelques kilomètres l'un de l'autre en Picardie. Tous deux connaissent des problèmes à l'école, des troubles sentimentaux, des litiges avec leurs parents. Une seule chose les sépare : un siècle. Leurs destins vont se mêler et une faille temporelle leur permet d'échanger du courrier...


Mon avis :
Étonnant. J'aime l'Histoire, mais je ne suis pas très branchée autour de l'histoire du 20e. De ce fait, les guerres mondiales m'intéressent moins qu'une autre époque. Pourtant, comme pour Max et tant d'autres, je me suis laissée prendre aux jeux de tous ces commentaires positifs le concernant. J'en ressors conquise et touchée, il est étonnant et atypique, riche et unique. Ce fut une très belle découverte.

J'aime l'originalité du concept. J'avais beaucoup aimé Adèle et les noces de la reine Margot de Silène Edgar, et je retrouve un concept toujours aussi intéressant à lire. Hadrien et Adrien peuvent entamer une correspondance alors qu'ils ont un siècle d'écart. Si l'idée semble folle et sans fondement « scientifique » ou « magique », l'idée tient la route et se révèle formidable.

Les lettres sont bien présentées, une écriture simple pour Adrien, le garçon de 2014, une écriture typique des années 1900 pour Hadrien. J'ai beaucoup aimé le soin apporté à l'esthétique des lettres, pareil pour les images qui concluent certains chapitres et dévoilant un peu cette époque que fut la Première Guerre mondiale (carte, images, photographies). Cela rejoint mon avis concernant la couverture, juste très belle, avec ces enveloppes et cet aspect cahier dans la texture.

On alterne sur deux points de vue, 2014 et Adrien ; 1914 et Hadrien. Les deux garçons nous apparaissent comme différents à cause de leur époque bien distincte et pourtant, bien des événements les rapprochent : l'école, le camarade de classe moqueur, l'amour, la maladie. Si au départ, les deux adolescents sont distants et menteurs, ils finissent par trouver un terrain d'entente, se dévoiler et apprendre plus qu'ils ne l'auraient espéré.

Les chapitres se lisent à une vitesse folle ! Je l'ai lu en peu de temps et quelle belle lecture ! Adrien aime Marion, celle-ci sort avec un autre, Adrien devient ami avec Sarah. Il a une petite soeur malade, des rapports distants et conflictuels avec son père, il manque de confiance en lui, l'école n'est pas son truc. Ses échanges avec Hadrien vont le changer, il va apprendre, il va retrouver sa motivation, ses envies, ses espoirs. J'ai apprécié ce collégien loin d'être un super héros, un dragueur bad boy ou antihéros par excellence. Il est humain, sensible et amical, il fait des erreurs, il s'écroule, mais il apprendra à se relever. J'ai adoré lire ses chapitres.

Hadrien est lui aussi très captivant à lire. Son époque éloignée de la nôtre le rend attachant, c'est un enfant brillant à l'école, mais que sa condition de paysan va freiner. Il veut continuer ses études, reprendre la ferme de son père ne l'intéresse pas, il ne s'entend pas vraiment avec. Il aime Simone, mais ses aspirations le poussent à oublier un peu son entourage. Son amitié avec Adrien va lui permettre de sauver sa famille, de revenir aux choses essentielles sans oublier de rêver à la réussite. Hadrien est quelqu'un d'attachant et de sympathique, il fait lui aussi des erreurs, mais il apprend vite.

L'amitié est le point central de ce récit. De la méfiance à la confiance, la correspondance est très agréable à suivre, elle ne représente qu'une partie du roman. Le récit narratif nous dévoile des événements intéressants, deux vies quotidiennes se transformant au fil des lettres. J'ai adoré en apprendre plus sur 1914, la vie dans le village de Coberny, le travail à la ferme, les conditions de vie pour Hadrien et Simone. Le récit a un aspect pédagogique subtil. Parce qu'il est bien écrit, la plume est fluide et travaillée, les personnages principaux et leurs familles sont bien décrits. J'ai apprécié me plonger dans ce roman.

En conclusion, c'est un petit coup de coeur pour ce roman atypique et fort en émotions. Une belle amitié en lettres, entre deux garçons d'époques différentes que tout semble à la fois opposer et rassembler. Les nombreux rebondissements sont prenants, le récit possède un bon rythme, les personnages sont attachants. L'écriture est soignée, l'histoire se révèle captivant chapitre après chapitre, j'ai passé un excellent moment de lecture.
Tags : Castelmore, 14-18, Histoire, Silène Edgar, Paul Beorn
​ 2 | 2
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#Posté le lundi 09 mai 2016 08:27

Modifié le jeudi 12 mai 2016 11:37

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