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Création : 14/01/2013 à 04:34 Mise à jour : 24/07/2019 à 06:32

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55 articles taggés Contemporain

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Une planète dans la tête - Sally Gardner

Une planète dans la tête - Sally GardnerAuteur : Sally Gardner
Titre : Une planète dans la tête
Gallimard Jeunesse - 2013
255 pages
16¤
 
(Couverture originale)
 
Résumé :
Depuis que ses parents ont dû fuir la répression d'un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand-père dans la "zone 7", celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence... Dyslexique, il subit à l'école brimades et humiliations jusqu'au jour où il se lie d'amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s'évader sur Juniper, la planète qu'ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace... Ont-ils été supprimés ?
 
Mon avis :
Je remercie les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir sélectionnée pour rejoindre les chroniqueurs de la promo 2013, car ce roman a une particularité, il est original, il a un je-ne-sais-quoi qu'il le rend atypique dans le paysage littéraire.
 
Dans la forme, il se lit très vite en raison de ces cent chapitres faisant entre quelques lignes à deux pages maximum. Cette forme m'a rapidement marquée, car elle instaure un certain rythme, elle a du charme. Le style de l'auteure est personnel. J'avoue que le peu de pages et ces caractères de grandes tailles ne donnent pas le temps de rédiger des descriptions très pointues, pourtant je trouve au style de l'auteure une once de poésie. Bien souvent les descriptions sont imagées, je les ai jugées bien écrites, elles sont à l'image du côté rêveur du protagoniste principal.
 
Je me sens proche de Standish dans son côté rêveur, à imaginer sans cesse. Le fait qu'il soit rejeté en partie à cause de ça, m'a touchée, car je l'ai aussi vécu. Pourtant, si je reviens au style employé, les gros mots m'ont dérangés, je veux bien croire que nous sommes dans une histoire pour les ados, mais est-on obligé de céder à la facilité pour autant ? Le côté imagé et poétique se trouve coupé parfois brutalement par ces répétitions « à la puissance mille ».
 
Toutefois Standish ne manque pas d'intelligence et de courage. Sa dyslexie et son côté rêveur éveillé ont fait de lui l'idiot du village pour certains, mais il est bien présent et ancré dans la réalité. Il est intelligent, ses réflexions sur la Patrie, son existence sont bien menées et ce qu'il décide de faire dans les derniers chapitres est très courageux de sa part. C'est un héros aussi atypique à la hauteur du roman qui l'est tout autant.
 
Les autres personnages sont sympathiques et pas aussi mis en avant que Standish. La raison est simple, nous suivons un récit écrit à la première personne, de ce fait, peu de place pour les sentiments des autres, sauf du point de vue du héros. Je pense à Hector, un ami fort et attachant. A Papou, le grand-père de Standish, calme et vivace, à Mlle Phillips, une femme pas assez vue de mon goût. Aux Lush, les parents d'Hector, qui ont un rôle important et une vie bien mouvementée, à l'homme de la lune vivant dans la cave de Standish... Petit Eric ou M. Gunnell, à la Présidente... Nous avons une galerie de protagonistes intéressants, mais qui auraient mérités d'être plus exploités. La breveté du roman, fait que le récit se centre uniquement sur les pensées de Standish, oubliant parfois les autres personnages gravitant autour.
 
En parlant de gravitation, j'ai adoré l'histoire de Juniper, la planète inventée par Standish et qui lui permet de s'évader de la vie qu'il mène. Hector et lui construisent une fusée, ils inventent de nouveaux habitants, la vie qu'ils aimeraient avoir là-haut, persuadés un jour de pouvoir y aller. Les allusions à Juniper ne sont pas faites tout le temps, mais elles sont assez présentes pour me rappeler le Secret de Terabithia (le livre et le film). Les deux adolescents fuient leur quotidien en inventant tout un monde. Par ailleurs l'exploration de l'espace tient une place capitale dans le roman, puisqu'on évoque la conquête de la Lune par la Patrie. J'ai adoré cette partie de l'intrigue que je n'aurais jamais soupçonné aussi prenante, surtout lorsque Standish intervient dans cette affaire.
 
Le monde dans lequel vivent tous nos protagonistes est rude, violent et peu envieux. Le totalitarisme règne abondamment, le gouvernement est brutal, on parle de dénonciations, de répression... La mort et la méchanceté, le manque de tolérance et humiliations sont quotidiennes. L'auteure parvient facilement à nous plonger dans ce monde horrible et les réflexions parfois simplistes de Standish le rend d'autant plus cruel. Pendant une bonne partie du roman je me suis souvent demandée où était la résistance ? Où sont ceux qui sont censés sauver cette zone 7, cette zone où résident des « impurs » privés de tout et surveillés non-stop ? J'étais frustrée devant une telle violence sans que personne ne réagisse, mais la dernière partie du roman m'a surprise, on amorce un début de changement. Encore que... Nous ne savons pas ce qui se passe après un certain événement. Mais j'ai envie de croire que le bien revient, c'est mon côté happy-end !
 
Honnêtement, c'est un roman atypique que nous offre Sally Gardner. Il va occasionner des réactions mitigées, c'est certain, mais en ce qui me concerne je lui trouve un côté original. Une planète dans la tête change de ce que j'ai l'habitude de lire, son écriture est imagée et poétique, le style est fluide, le protagoniste principal est attachant d'une certaine manière avec sa vision du monde radicalement opposée à sa réalité. Ce récit est un bijou brut, peut-être que certains trouveront qu'il faille le polir pour qu'il soit parfait ou épique, mais je lui trouve un certain charme au naturel.

Avis de partenaires : Romans sur canapé -

Une planète dans la tête - Sally Gardner
Tags : Gallimard Jeunesse, Contemporain, On lit plus fort
​ 13 | 5
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#Posté le samedi 31 août 2013 06:55

Modifié le samedi 16 mai 2015 06:46

Cent Minutes - Julien Morit

Cent Minutes - Julien MoritTitre : Cent minutes
Auteur : Julien Morit
Bookelis / 472 pages / 15¤90
Site de l'auteur - Page facebook de l'auteur
 
Résumé :
Henry Crown et Anthony Anthone se retrouvent perdus à plus d'un titre. Ils ne savent pas où ils sont, ni quand. Pour rajouter à leur déracinement, ils ignorent tout l'un de l'autre ; ils ont seulement échangé quelques bonjours polis lors de leurs précédentes rencontres. Pourtant, ils vont devoir s'allier pour comprendre le fonctionnement de l'étrange montre d'Anthony et essayer ainsi de rentrer chez eux vivants. De leur côté, bien qu'évoluant dans des lieux qu'elles connaissent très bien, Élisabeth Crown et Julia Anthone sont également déboussolées. Leurs maris respectifs ont disparu sans laisser d'explications. Les seuls indices à leur disposition sont deux petites boîtes en bois, retrouvées à côté du manteau d'Henry, ainsi qu'une lettre datant de 1894, avec l'écriture d'Anthony. Rien n'est logique dans ce qui leur arrive, et pourtant une personne sait tout...
 
Mon avis :
Un très bon roman que je conseille de lire, car il a une intrigue travaillée, un dénouement inattendu, un style soigné et des personnages attachants. C'est une belle découverte que je vous invite à essayer de ce pas ! Je remercie les éditions Bookelis de m'avoir proposé le partenariat "un livre, une chronique" ainsi que l'auteur pour m'avoir envoyé son roman.
 
Le style de l'auteur est d'une grande fluidité, une fois commencé j'ai eu du mal à m'arrêter, les mots sont riches et s'imbriquent vraiment bien, la lecture est très agréable. Les descriptions sont réellement très bonnes, les lieux se forgent immédiatement dans notre esprit et les émotions sont éclatantes de réalismes. C'est un des nombreux atouts de ce roman.
 
J'ai beaucoup aimé cette intrigue atour d'une clé et d'une montre, le tout accompagné d'un manuscrit en gaélique. Ces jeux d'heures et de portails, c'est très prenant et tellement incroyable, quelques petites touches de fantastique, d'investigation, les questions se suivent... J'adore, je n'ai réellement pas eu le temps de m'ennuyer tant je cherchais des réponses.
 
Les personnages sont attachants et réalistes. Anthony Anthone et Henry Crown font un drôle de duo, un tandem de choc et pourtant tellement improbable. Leurs personnalités sont intéressantes et leur intrigue très haletante. Leurs femmes, Julia Anthone et Elizabeth Crown se lancent à l'aide du majordome Crown, Lewis, dans une enquête extraordinaire pour retrouver nos disparus. Cette partie de l'histoire possède son lot en rebondissements. Nous avons ainsi toute une galerie de protagonistes du passé et du présent travaillés avec soin, qu'ils soient principaux ou secondaires.
 
En dernier lieu, la fin. Quelle fin ! Le dénouement est tellement loin de ce que je pouvais imaginer, mais elle est tellement bien pensée. J'étais si prise par l'intrigue, que je n'ai rien vu venir, bravo à l'auteur, il a bien su nous transporter dans son récit. Le dénouement est donc imprévisible, mais quand on l'analyse, l'auteur sait rendre son final efficace et logique.
 
En conclusion, c'est une réelle découverte. Je ressors de ce roman enthousiaste, chaque chapitre donne envie de lire le suivant et c'est ainsi que l'on se retrouve embarqué dans une histoire riche et complexe. Le style de l'auteur rend la lecture agréable, les descriptions nous permettent d'imaginer les lieux, les objets ainsi que les personnages et leurs émotions. Quant aux protagonistes, ils sont réalistes et attachants. Ce roman a tous les ingrédients pour être un très bon roman, je le conseille vivement !
 
Tags : Bookelis, Contemporain, Julien Morit
​ 12 | 4
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#Posté le mardi 01 octobre 2013 05:13

Modifié le vendredi 04 octobre 2013 04:35

Le secret de Terabithia - Katherine Paterson

Le secret de Terabithia - Katherine PatersonTitre : Le secret de Terabithia
Auteur : Katherine Paterson
Le livre de poche jeunesse
4¤90
190 pages
 
Résumé :
Jess a un rêve : devenir le plus grand sprinter du collège. A la rentrée des classes, une nouvelle élève, Leslie, le bat à la course. Plutôt que d'en ressentir de la colère, Jess est intrigué par cette fille pas comme les autres, qui semble ne pas craindre les plus grands et assume sa marginalité. Très vite, ils deviennent amis, et s'inventent un royaume imaginaire dans la forêt : le royaume de Térabithia, dont ils sont le roi et la reine.
 
 
Mon avis :
Un très beau récit, un classique de la littérature américaine qui n'a pas pris une seule ride, puisqu'il est daté de 1977 et qu'il a su conserver sa grandeur.
 
Il se lit très vite, en une demi-journée, vous l'avez lu, mais c'est le genre de récit qui se lit et se relit, il est intemporel, parce que son style est fluide, moderne et sympathique. Ce fut un moment agréable que de se laisser emporter dans le monde de Jess et de Leslie, leur amitié et leur monde secret, celui de Terabithia. On est soufflé par la force des mots, les répliques sont bien menées et les descriptions sont superbes.
 
Je pourrais lui reprocher d'être parfois long, mais il a le mérite de dresser le portrait de deux enfants unis par une amitié extraordinaire et de leur quotidien. De leur différence, Leslie est issue d'une famille aisée tandis que Jess et les siens sont plutôt pauvres. Leslie est fille unique alors que Jess est entouré de s½urs, Leslie est doté d'un don pour les mots et Jess pour le dessin. Tout les oppose et pourtant c'est par l'imagination qu'ils vont se rejoindre, en créant un monde bien à eux, celui de Terabithia.
 
L'intrigue est formidable, elle est bien écrite, elle se laisse lire sans le moindre accroc, sans que l'on puisse poser le livre un instant. On apprend chapitre après chapitre, le quotidien de deux enfants qui vont s'unir pour devenir les meilleurs amis du monde. C'est le récit d'une très belle amitié, et si les rebondissements ne sont pas très nombreux, on aime imaginer avec eux Terabithia, on les voit s'unir pour s'évader de leur quotidien qu'il soit familial ou scolaire. On rit, on s'amuse, je suis restée captivée par cette histoire dont le dénouement est plus que touchant.
 
J'avais déjà vu son adaptation cinématographique, très poétique, je connaissais la fin, mais la lire, c'est différent. C'est même plus fort, quelle triste final, il est aussi beau que touchant, il est fort et inattendu.
 
Les personnages principaux sont Leslie et Jess. La première est incroyable, forte, sympathique, j'aime la manière dont elle manie les mots, la façon dont elle s'exprime. Terabithia est né grâce à elle et à son pouvoir de mettre les bons mots sur ce qu'elle imagine, c'est une petite fille très spontanée et elle apporte un vent de fraîcheur dans le monde de Jess. Ce dernier est un peu rabroué par sa famille en raison de son talent pour le dessin, il est doué pour dessiner, mais il a du mal à s'exprimer. Néanmoins, je l'ai apprécié pour son courage, son évolution, son humour et sa manière de voir la vie, le fait que le récit soit à la première personne du singulier permet de mieux se plonger dans ses pensées.
 
Les autres protagonistes sont variés et divers. Les parents de Leslie sont amusants, ce sont des auteurs un peu dans leurs bulles, j'ai bien aimé leurs rares apparitions. Les parents de Jess, j'en ai une opinion plus mitigé, Mme Aarons, elle ne semble pas proche de son fils, le rabroue sans cesse tandis que le père est absent. Tous deux se laissent mener en bateaux par les deux aînées ne vivant que pour les garçons, la mode et le maquillage, deux véritables pestes ! May Belle est plus adorable, je l'ai bien aimée, elle est gentille, drôle et très attachante, collante, mais si touchante, elle est naïve. J'apprécie les passages où je la voie. La petite dernière est un bébé, je ne peux donc pas donner une opinion tranchée. Je regrette de ne pas avoir vu plus souvent Mlle Edmunds, la prof de musique, car elle est bienveillante et semble avoir remarqué le don de Jess pour le dessin, don qu'elle encourage.
 
En conclusion, je conseille ce roman, il est touchant, réaliste. Il raconte le quotidien de deux enfants, leurs joies et leurs peines, il nous conte une formidable amitié, une de celles que l'on ne peut oublier de si tôt. Le style est agréable, fluide et nous transporte aisément dans le fabuleux monde de Terabithia, quant aux protagonistes ils sont variés, travaillés et attachants, chacun à leur manière. On se prend facilement d'amitié pour Leslie et pour Jess, c'est un très beau roman, bien que court, il est intense dans les émotions qu'il nous dévoile.
Tags : Le livre de poche Jeunesse, Contemporain, Fantastique
​ 15 | 8
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#Posté le lundi 25 novembre 2013 04:46

Modifié le lundi 25 novembre 2013 05:06

Hate List - Jennifer Brown

Hate List - Jennifer Brown
Titre : Hate List
Auteur : Jennifer Brown
Albin Michel Wiz
389 pages
 
Résumé :
"C'est moi qui ai eu l'idée de la liste. Je n'ai jamais voulu que quelqu'un meure. Est-ce qu'un jour on me pardonnera ?" C'est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu'ils ont écrite pour s'amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l'établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s'est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses. Jusqu'au matin où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée...
 
 
Mon avis :
Un roman original et touchant, le sujet évoqué n'est pas facile et je suis contente que le récit ne prenne pas la piste du mélodrame et de la tristesse infinie. Les événements sont durs, mais l'auteure sait laisser de l'espoir, de la volonté et du bonheur, c'est sensible et fin.
 
L'intrigue est passionnante. Le sujet est dur, il n'est pas facile à traiter, mais l'auteure s'en sort avec brio, on suit le quotidien de Valérie, dans son lycée, lors de la fusillade, à l'hôpital. C'est prenant, parce que l'on connaît son rôle dans la tragédie, elle a écrit cette liste de la haine, elle a survécu à sa blessure infligée par Nick. Toute l'histoire se concentre sur l'explication des faits, sur le « pourquoi », une question qui n'aura jamais de réponses, mais que l'on ne peut s'empêcher de poser. Le récit se centre sur la reconstruction des victimes, leurs angoisses, leurs petits moments de bonheur, mais Valérie, c'est différent. Elle doit affronter le regard des autres, pour certains, elle est une victime, pour d'autres, elle est une meurtrière, même si elle n'a pas tiré. Même sa propre famille la croit suicidaire, prête à terminer le travail de Nick, ses anciens amis ne la traiteront plus pareil.
 
Il y a des sentiments forts dans ce roman. Il y a le témoignage d'une tuerie terrible, le témoignage d'un harcèlement, celui de Valérie et de Nick avant la fusillade, il y a le doute, la peur, la vengeance des uns, la mort des autres. Il y a une histoire de confiance, de séparation, d'amitié, un devoir de mémoire, des explications à trouver, il existe toute une dimension psychologique autour de Valérie. Elle doit se retrouver, elle est perdue, tout son univers et sa personnalité se trouvent détruits. C'est passionnant à lire, c'est fort et sensible, sans tomber dans le trop ni dans le pas assez, l'auteure a un réel talent pour décrire avec justesse tout ce peut vivre une rescapée de fusillade.
 
Le roman est construit de manière intelligente. On oscille entre passé et présent, ça peut paraître confus, cependant, j'avoue que cette idée ajoute une dimension humaine au récit. L'histoire est écrite du point de vue de Valérie, et ce passé-présent peut expliquer la fragilité de la jeune femme, son envie de se reconstruire tout en cherchant des réponses. C'est une manière de nous faire sentir qu'elle est perdue entre son passé, son présent.
 
Très sincèrement, je ne me suis pas sentie perdue, l'auteure possède une très belle plume, elle nous transporte avec elle dans son récit. C'est très bien écrit, les répliques sont justes, les descriptions jolies, les messages sont bien décrits, c'est fluide et agréable à lire. J'ai apprécié les nombreuses apparitions des articles de journaux, ils nous parlent de la fusillade, mais surtout des victimes. Je suis rentrée dans le roman dès les premières lignes et je l'ai lu très rapidement tant je souhaitais obtenir le fin mot de cette histoire. Le final, quoi que rapide, est très beau, plein de vie, il nous rend confiant sur le devenir de Valérie, j'aime ce côté positif, cet état d'esprit optimiste, même si Valérie n'est pas toujours joyeuse – ce qui se comprends entièrement.
 
Les personnages sont variés et chacun détiens un rôle à jouer. Valérie est au centre de l'histoire, c'est elle qui nous conte son histoire. Je me suis très vite attachée à elle, son évolution la rend encore plus touchante. C'est une jeune fille très sympathique, enfermée dans sa prison, on sent qu'elle cherche à se faire pardonner, à changer, mais qu'elle a du mal et qu'elle a peur. Sa relation avec Nick est très belle, on ressent toute la peine qu'elle peut avoir, elle aime le bon Nick, pas celui qui a tiré, mais celui qui était sympa, à l'écoute. Nick est un garçon qui restera mystérieux, on apprend à le connaître à travers les yeux de Valérie, on fait connaissance d'un garçon charmant. Malheureusement, le harcèlement qu'il subit le contraint à changer peu à peu. Enfin, c'est ce que je crois, car comme Valérie, j'ai cherché à comprendre comment il a pu changer. Ce n'est pas simple. Est-ce sa fascination pour la mort, est-ce ses mauvaises fréquentations des derniers jours, est-ce le ras de bol devant tous ces gens l'insultant à outrance ?
 
La famille de Valérie m'a exaspérée. Je comprends la peur qu'ils ressentent vis-à-vis de leur fille, mais le traitement qu'ils lui réservent est trop négatif. Sa mère est trop protectrice, le père est juste l'homme le plus monstrueux que j'ai pu lire en fiction, son frère finit lui aussi par s'éloigner. Ce genre de comportement m'a révoltée. Le docteur Hieler est un protagoniste extraordinaire, sympathique, bienveillant, optimiste, c'est une véritable joie de le voir apparaître. J'adore sa personnalité, le fait qu'il veuille tout faire pour aider Valérie, il l'écoute, la conseille, c'est quelqu'un de très bien. J'ai un coup de c½ur pour Béa, une femme un brin excentrique, mais terriblement drôle et géniale, je suis contente du rôle qu'elle joue auprès de Valérie. Le revirement de Jessica après la fusillade est compréhensible, Valérie l'a sauvée en dépit de leur animosité, et sa volonté de devenir amie avec Valérie est belle. C'est une jeune fille marquée, mais courageuse et volontaire, j'ai adoré ses apparitions.
 
En conclusion, ce roman vaut la peine d'être lu au moins une fois. Il est bien écrit, humain, son sujet original est à la fois sensible et dur, la forme est intelligente, Jennifer Brown nous offre un sublime roman. La dimension psychologique est importante, pourtant, elle est merveilleusement bien abordée, nous ne sommes ni dans le trop ni dans le pas assez. Juste ce qu'il faut pour comprendre les personnages, expliquer leurs comportements, assister à leurs reconstructions. Le personnages sont attachants et chacun d'eux joue un rôle important auprès de Valérie, on se sent très proche de ce protagoniste principal, elle est courageuse et touchante. C'est une agréable découverte, je m'attendais à quelque chose de plus mélodramatique, de larmoyant et de très dur, mais l'auteure n'est pas tombée dans ce piège.

Avis de partenaires : Romans sur canapé - Holly-Books -
Tags : Albin Michel Wiz, Drame, Contemporain
​ 13 | 8
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#Posté le dimanche 02 mars 2014 06:24

Modifié le samedi 08 août 2015 04:21

Gatsby, le magnifique - F. Scott Fitzgerald

Gatsby, le magnifique - F. Scott FitzgeraldTitre : Gatsby, le magnifique
Auteur : F. Scott Fitzgerald
Le livre de poche
2¤80
224 pages

Résumé :
Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère.
Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.


Mon avis :
Depuis plusieurs années, je voulais lire ce roman que j'avais découvert en classe d'anglais. L'extrait avait su me charmer, mais le récit dans son intégralité est encore plus génial.

Juste une mise au point (pas la chanson, évidemment !). Si vous n'aimez pas les longues descriptions ou le manque d'action, il va falloir passer votre chemin, ce roman est un roman d'ambiance. Il rend compte d'un certain mode de vie à une certaine époque, il évoque tellement de thèmes forts qu'il pourrait servir à une dissertation de philosophie.

C'est un roman d'ambiance, on se situe pleinement dans les années 20-30 et le pari est tenu. Dès les premières lignes, les pensées de Nick Carraway nous présentent cette Amérique de l'époque avec plus de force qu'une peinture. Les fêtes, les modes de pensées, la musique, les objets, tout est réuni pour nous plonger dans un autre temps, c'est un agréable voyage, j'ai adoré. D'autant que mon édition a pour couverture l'affiche du film, ce qui donne une idée encore plus précise du style dans lequel on entre. Les descriptions sont donc parfaites dans ce sens, j'ai voyagé dans le temps, j'ai fait un bond de 80-90 années en arrière.

Ensuite, la grande force de ce roman, ce sont les thèmes abordés. Une fois de plus les descriptions aident à se mettre dans la peau des personnages, leurs pensées. Ces thèmes sont toujours évoqués avec force, on se prend au jeu de Nick, décortiquant chacun d'eux, c'est un fin observateur, c'est incroyable de le lire. Le style de l'auteur est une plume limpide et soignée, les mots sont très travaillés et pourtant simples et efficaces. Il faut pour l'apprécier, entrer dans l'histoire, ce qui peut mettre un certain temps, mais une fois pris dans l'engrenage, on aime et l'on en redemande.

Ce livre est presque une toile. On y voit des humains avec leurs forces et leurs failles. On y parle de rêve, d'espoir, d'hypocrisie, de mensonges, de vérité, de charme, d'amour, de famille, de secrets, presque un véritable dictionnaire philosophique. On pourrait retenir des dizaines de citations pour chacun de ces thèmes, personnellement, j'ai été subjuguée par la force des sentiments exprimés, par le caractère déterminé de Gatsby à mettre en pratique tous ses rêves. Il veut vivre le rêve américain quitte à s'en brûler les ailes.

C'est tout de même un sacré personnage ce Gatsby. J'ai beaucoup de respect pour le protagoniste principal, celui qui nous conte cette histoire, Nick Carraway. Et près de lui, j'ai une fascination extraordinaire pour Jay Gatsby. Ces deux hommes sont sincèrement deux grands personnages, ceux qui comptent parmi les inoubliables. Gatsby est un homme qui ne s'embarrasse pas des détails, il vit entièrement la vie qu'il a choisi pour émerveiller celle qu'il aime, Daisy. C'est un personnage mystérieux, plein de secrets, la limite entre la vérité et ce qu'il a créé est minuscule. J'aurais aimé le voir encore plus souvent tant il est attachant et sympathique, son amitié avec Nick m'a plût. Ce qui arrive à Gatsby m'a énormément touchée, il aurait mérité tellement plus, c'est vrai que j'étais à lui souhaiter le meilleur et la chute est amère. J'étais bien triste pour lui.

Daisy et Tom sont mariés, Tom est amoureux de Myrtle, Daisy de Gatsby. Néanmoins, la frontière entre le véritable amour et l'amourette est fine, j'ai eu dû mal à savoir ce que Tom et Daisy souhaitaient réellement jusqu'à ce que je lise la fin. Jusqu'à cet événement, cet accident qui aura tout bouleversé et où j'ai compris que l'un comme l'autre n'était attiré que par l'argent, la fugacité, aussitôt qu'ils ont acquis quelque chose, ils passent à autre chose. Leur personnalité, bien qu'humaine et parfois attachante, m'aura un brin dégoûtée. Le destin de Myrtle m'a bien peinée, de même que celui de Jordan, j'aurais aimé qu'elle soit plus gentille, elle représente également cette société qui ne vit que pour l'amusement, toujours plus d'amusement sans attache. Ce sont des personnages forts, ils sont très intéressants, mais leurs défauts sautent plus souvent aux yeux que leurs qualités, et Nick l'a bien découvert.

En somme, nous avons un beau roman d'ambiance autour des années 20-30 dotés de protagonistes forts humainement parlant. Ce récit nous évoque, grâce à des événements quotidiens et grâce à ces riches décennies, tellement d'éléments (amitié, famille, amour, gloire, rêve...) que le roman est chargé en descriptions de très haute qualité. La plume de F. Scott Fitzgerald est magnifique, les mots sont employés avec soin, les pensées de Nick sont bien déroulées sur le papier. Je suis contente d'avoir lu ce récit qui compte parmi mes préférés pour sa richesse humaine et pour son final aussi beau que triste. C'est un roman qui doit être lu au moins une fois, les descriptions vont paraître longues et le manque d'action peut être une barrière, mais il a une force d'émotion et de réflexions intéressantes.
Tags : Le livre de poche, Littérature américaine, Contemporain, Classique
​ 15 | 10
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#Posté le jeudi 06 mars 2014 15:18

Le dernier jour de ma vie - Lauren Oliver

Le dernier jour de ma vie - Lauren Oliver


Titre : Le dernier jour de ma vie
Auteur : Lauren Oliver
Hachette (Black Moon)
450 pages
18¤
 


Résumé :
Et s'il ne vous restait plus qu'un jour à vivre ? Que feriez-vous ? Qui aimeriez-vous embrasser ? Et surtout à quel sacrifice seriez-vous prête pour changer votre destin ?" Samantha Kingstone a tout pour elle : le petit copain le plus craquant du monde, trois meilleures amies géniales, et une cote de popularité illimitée. Ce vendredi de février aurait dû être un jour comme les autres. Un jour parfait dans une vie de rêve. Mais ce vendredi de février est le dernier pour Sam. Pourtant elle va obtenir une deuxième chance. Ou plutôt six chances. Six jours pour démêler le mystère entourant sa mort. Six occasions de découvrir la vraie valeur de tout ce qui l'entoure. Ce vendredi est le dernier jour de la vie de Sam. Ou le premier ?


Mon avis :
Un livre sympathique, loin d'être dans mes favoris, mais il se laisse lire, son sujet – loin d'être drôle – est amené avec subtilité et l'on finit par espérer pour l'héroïne une issue favorable. C'est mon premier roman dans la collection Black Moon et je pense réitérer l'opération, parce qu'il m'a fait bonne impression. C'était pourtant mal parti.

Le roman est subdivisé en sept chapitres représentant chacun un jour, Sam revit six fois son dernier jour et essaie tant bien que mal de sauver sa vie et de comprendre ce qui lui arrive. La fin quoique prévisible, est touchante et belle, les âmes sensibles et les fans de happy end l'auront détestée, cependant, le récit n'aurait pas pu se terminer autrement. Dès le départ on comprend qu'en revivant sept fois la même journée, quoi qu'elle fasse, les événements demeurent ce qu'ils sont. Elle peut modifier des détails, mais l'issue est identique. C'est triste, on finissait par espérer pour l'héroïne.

Le premier jour fut une catastrophe. J'ai failli m'arrêter, j'ai même lu le deuxième jour en diagonale tant j'avais été effrayée par ce premier jour. Finalement, j'ai pu entrer dans l'intrigue et j'ai même accroché à tel point que les deux cents dernières pages ont été lues d'une traite. J'en reviens au premier jour. L'auteure nous montre une bande de filles très superficielles, grossières et vulgaires, peu intelligentes ou généreuses, d'une hypocrisie complète, bref, tout ce que j'aime ! J'aurais pu les gifler toutes les deux lignes, elles se croient supérieures, elles se moquent de tout le monde sans se soucier des conséquences de leurs actes.

Et au fur et à mesure qu'on avance, Sam évolue. Tant mieux, parce qu'elle devient plus humaine, elle découvre les secrets de ses amies, ce que pour quoi elles sont comme ça – je pense notamment à Lindsay. Elle fouille, elle tente de comprendre le fossé qui se creuse entre Lindsay et Juliet, de voir ce qui cloche avec son actuel copain Rob et Kent, un garçon très bienveillant. C'est un personnage principal devenant vite attachant et agréable à suivre, loin de ce qu'elle était au premier jour de son dernier jour. J'ai fini par m'attacher à elle, ses sentiments, sa vision des choses, j'ai énormément apprécié son évolution.

Même si elle revit sept fois ce dernier jour, c'est loin d'être répétitif. On pourrait le croire, mais l'auteure se débrouille pour conduire vers des rebondissements, des histoires différentes. On croise d'autres personnages, il y a des découvertes, des secrets, des tentatives de sauvetages, des dialogues. C'est différent chaque jour et ça aussi, c'est un atout incroyable pour accrocher au récit. L'intrigue est bien menée, vu que l'on s'ennuie rarement, la plume de l'auteure est très belle, les descriptions nous plongent au c½ur des émotions de Sam et les dialogues sont naturels. Le texte est donc soigné, même si ce n'était pas la joie pour le premier jour.

Les personnages sont sympathiques. Même en connaissant les secrets de Lindsay, je ne pouvais pas être compatissante, ce qu'elle a fait est terrible et odieux, je suis plus du côté de Juliet. Cette dernière, je la plains sincèrement, être le bouc émissaire, c'est l'horreur, je comprends totalement. J'aime bien Ally, elle me paraissait être la plus sage de la bande d'amies, plus évoluée j'ai envie de dire. Je n'accroche pas trop à Elody, superficielle comme Lindsay. Je déteste Rob, en revanche j'adore Kent, il est réellement adorable et bienveillant, je guettais chacune de ses apparitions, parce que j'aime sa manière d'être. La famille de Sam est très jolie et pleine de vie, la petite Izzy est trop chou.

En somme, c'est un bon roman autour de la mort, de la vie. Le thème du dernier jour est bien exploité, l'idée des conséquences de ses actes ou de ses mots est présente avec justesse. La philosophie même de l'intrigue est bien menée grâce à la plume de Lauren Oliver, soignée et naturelle. C'est loin d'être répétitif, le roman devient même addictif au bout d'un certain temps, les personnages sont sympathiques, mais excepté Juliet, Kent ou Sam, ils ne sont pas sincèrement attachants. C'est un roman intéressant, en dépit de ses défauts.
Tags : Black Moon Hachette, Contemporain, Drame
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#Posté le mercredi 09 avril 2014 08:34

Modifié le mercredi 09 avril 2014 09:58

Nos étoiles contraires - John Green

Nos étoiles contraires - John GreenTitre : Nos étoiles contraires
Auteur : John Green
Nathan
331 pages
16¤50

Résumé :
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.


Mon avis :
Un bon roman, plein de vie, il est très addictif, j'approuve le parti pris de ne pas évoquer la maladie dans le mélodrame, je n'aurais pas adhéré. Je comprends qu'il puisse générer des sentiments contrastés, personnellement, je l'ai bien aimé et je pense que je lirais d'autres récits de l'auteur.

Je me rends compte que ce livre ne s'explique pas vraiment, ça fait plusieurs jours que je l'ai fini et je ne parviens pas à ordonner correctement mes pensées. En fait, ce récit, il se vit. J'entends par là qu'il faut le lire, parce que chaque individu s'en fera sa propre idée, il évoque la vie, la mort, la maladie à travers de belles philosophies. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur parle du cancer et de ses conséquences, de ses traitements, c'est vivant, intelligent et respectueux. Loin de l'éternel apitoiement.

L'intrigue est très intéressante, c'est un roman que je nomme « tranche de vie » parce qu'il évoque un moment précis, il nous parle d'un morceau du quotidien d'Hazel dont on suit les pensées. L'immersion est rendue possible grâce au choix du pronom personnel « je », on voit Hazel vivre sa vie, vivre son amitié avec Isaac et son amour pour Gus (Augustus). Bien sûr, le thème est le cancer, mais Hazel est pleine de vie, perspicace et pétillante, drôle et touchante, c'est une héroïne des plus sympathiques et elle fait très certainement partie des protagonistes principaux inoubliables.

J'ai également apprécié son voyage en Hollande pour rencontrer Peter Van Houten, son auteur favori. Cette rencontre est loin de ce que j'espérais, néanmoins, je dois dire que c'est une sacrée personnalité ce type. Je ne sais pas comment l'appréhender et le penser, il est dur et réaliste, peu sympa, mais bien souvent, j'ai trouvé qu'il amenait quelque chose au récit. La famille d'Hazel est merveilleuse, j'ai bien aimé ses parents, même si parfois, j'aurais aimé qu'il fasse plus confiance à leur fille et qu'ils la laissent respirer un peu.

Le personnage de Gus est sans doute celui que j'ai le plus aimé, à égalité avec Isaac. Ce sont deux garçons courageux, drôles et touchants, il leur arrive bien des malheurs sans jamais perdre espoir. Le premier est un garçon très touchant, j'ai adoré ses répliques, sa manière d'être et ce qui lui arrive est bien triste. Ce fut des chapitres très touchants. Quant à Isaac, il est très sympathique, j'ai bien aimé ses interventions dans le récit, il est bienveillant.

Le style de l'auteur est fluide. On commence le récit sans trop savoir comment les événements vont évoluer, on suit Hazel et ses amis dans leur vie, c'est un récit fait de rencontres, d'humour. Les descriptions sont agréables à lire, elles nous plongent directement dans un roman poignant et vivant. Les sentiments d'Hazel sont un réel bonheur à suivre et les répliques sonnent juste, elles sont naturelles. Il y a un peu de poésie et beaucoup de philosophie, j'ai beaucoup aimé le soin apporté aux mots, l'importance de ces derniers, le talent d'écrire d'Hazel et d'Augustus. On lit sans jamais pouvoir s'arrêter, parce que l'on aimerait bien connaître la suite, soucieux de savoir où l'auteur va nous emporter.

En conclusion, je dois dire que c'est un très bon roman. Il est contemporain, très bien écrit, drôle, plein de vie et de poésie, de charme, il évoque le cancer à travers la vie et la mort. Le tout est lumineux, on en ressort conquis, loin d'être affligé, même si les derniers chapitres sont très riches en émotion. C'est un récit évoquant le quotidien, il n'est pas ennuyeux une seule seconde, la plume est très jolie et les personnages sont très attachants, c'est un bon moment de lecture que je recommande vivement.

Avis de partenaires : Le monde des Spatchounes - Romans sur canapé -
Tags : Contemporain, Romance, Nathan
​ 19 | 14
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#Posté le jeudi 10 avril 2014 04:09

Modifié le vendredi 22 août 2014 05:53

Episodes 1 & 2 - Anne Robillard - Les Cordes de Cristal

Episodes 1 & 2 - Anne Robillard - Les Cordes de CristalTitre : Les cordes de cristal
Auteur : Anne Robillard
Épisodes 1&2
Michel Lafon
15¤
362 pages


Résumé :
Jippy Wade, guitariste adulé du groupe Texas Gray Wolf, achète un vaste terrain au milieu de nulle part pour y construire le studio d'enregistrement Tex-son, où vont se bousculer les meilleurs groupes du moment. Mais la soif du succès se paie au prix fort pour cet homme qui a dû abandonner sa femme et se retrouve maintenant seul, en proie à ses vieux démons. En cherchant de nouveaux talents, Jippy espère avant tout trouver une paix intérieure. Mais l'arrivée à Tex-son des imprévisibles frères Specogna va attiser les rivalités et provoquer de mystérieux incidents... Quel secret se cache entre les murs de ce studio qui suscite toutes les convoitises et transcende les artistes qui s'y produisent ?


Mon avis :
Je remercie vivement les éditions Michel Lafon et Livraddict pour ce partenariat. Ce double tome est une bonne introduction à cette nouvelle série que nous offre Anne Robillard, et personnellement, j'ai adoré.

Qui dit premier tome, dit introduction. Alors, oui, pour présenter correctement un univers, il faut passer par de longues mises en place. Il est vrai que le premier épisode met du temps, mais il a l'avantage de mettre au carré toutes les informations données. L'univers musical est très développé, on nous parle de musiciens, de studios d'enregistrement, l'auteure en est passionnée et forcément, cela s'en ressent dans le roman. Du coup, si vous n'êtes pas super à l'aise avec la musique, ça va coincer, notamment le rock et le métal. Sinon, pour un premier tome, il gère parfaitement, les lieux, les personnages, les notions, tout est expliqué sans pour autant tout donner. Pour comprendre certains petits mystères, il va nous falloir connaître la suite, je suis complètement preneuse d'ailleurs !

La musique prend une place forte. Mais elle n'est pas seule. C'est un roman contemporain, même s'il se passe dans les années 70-80, années que j'adore et avec lesquelles j'ai beaucoup d'affection. On nous parle de famille, d'amour, de danse, de chant, d'instruments, de tournées, et bien sûr, les quelques notes de fantastiques sont très appréciées. Je ne m'y attendais pas du tout, mais la dimension paranormale et surnaturel, avec ces esprits, cette notion d'animal-totem, j'ai hâte de pouvoir en connaître davantage.

Si le premier épisode est long à intégrer, le deuxième épisode est juste génial, tout coule de source, les mystères et les problèmes s'accumulent et n'attendent qu'une suite pour atteindre l'apogée. Le style de l'auteure est fluide, soigné, même si la plume reste simple. Je pense qu'elle a préféré jouer la carte de la simplicité pour pouvoir parler au plus grand monde possible de la musique. Un thème qui appelle des notions plus poussées, un vocabulaire très spécifique qui va certainement être abordé petit à petit pour éviter de perdre les gens en cours de route. Les descriptions nous plongent au coeur des années 70-80, au sein de Tex-son, dans les pensées des personnages avec aisance et tout devient vite addictif.

Les personnages sont sympathiques, leur présentation se fait doucement, mais sûrement. Nous avons déjà de petits secrets sur leur compte et je suis certaine que d'autres feront leur apparition. En tout cas, tous ces groupes de musique me sont attachants, Texas Gray Wolf, Arial, j'ai passé de bons moments avec eux. Jippy apparaît clairement comme mon préféré, mais la curiosité me pousse à m'intéresser à Simon, le fondateur d'Arial. Il est très curieux comme protagoniste, très porté sur le surnaturel et il va certainement créer la surprise. Kevin est lui aussi, très étrange. Je ne sais pas vraiment comment le définir, il est gentil, mais son attitude à la fin du roman me le rend agaçant. Marlon me fait toujours mourir de rire, ses idées pour Tex-son sont drôles ; Hayden est sympathique, on se prend très vite d'amitié pour lui ; les frères Specogna sont intrigants, je les aime énormément et j'attends de voir ce qui va se passer vu le final les concernant. Les musiciens et les chanteurs, chanteuses sont appréciables, excepté Katia, elle m'insupporte, je la trouve odieuse et superficielle. Comme pour sa saga des Chevaliers d'Émeraude, je pense que les personnages vont connaître une importante évolution qu'il me tarde de connaître.

En conclusion, une très bonne série autour de la musique vient de naître. Je pense qu'il faut lui laisser le temps de mettre en place des événements et rebondissements étonnants, parce que les personnages sont hauts en couleur. Le côté magique n'est qu'amorcé et je suis convaincue qu'il prendre un tournant décisif par la suite. En somme, il y a de très bons éléments dans ce premier tome, il introduit plutôt bien la saga et la plume d'Anne Robillard reste un vrai délice pour faire une pause, musicale qui plus est. Je suis enthousiaste par rapport aux Cordes de Cristal, rien que le titre offre un champ incroyable de possibilités, merci beaucoup aux éditions Michel Lafon et Livraddict pour ce beau partenariat.
Episodes 1 & 2 - Anne Robillard - Les Cordes de Cristal
Tags : Les Cordes de Cristal, Contemporain, Fantastique, Années 70, Années 80, Anne Robillard, Livraddict
​ 16 | 16
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#Posté le mercredi 16 avril 2014 12:04

Modifié le mardi 29 mars 2016 08:33

Noé Nectar et son voyage étrange - John Boyne

Noé Nectar et son voyage étrange - John Boyne

Titre : Noé Nectar et son voyage étrange
Auteur : John Boyne
Gallimard Jeunesse
256 pages
13¤


Résumé :
«Noé Nectar partit de chez lui de bon matin, avant l'aube, avant que les chiens ne se réveillent et que la rosée cesse de mouiller les champs.»
Le plus simple quand on a des problèmes, c'est de ne pas y penser. Alors, Noé, 8 ans, quitte la maison. Le voilà bientôt qui traverse la forêt et découvre un étrange magasin de jouets, peuplé d'une myriade de pantins étonnants. Le vieil homme qui les sculpte a une histoire à raconter à Noé, une histoire où il est question de promesses qu'on ne tient pas. Il embarque Noé pour un voyage qui pourrait bien changer sa vie.


Mon avis :
Un très beau conte retraçant le voyage d'un petit garçon avec des thèmes fort comme le deuil, la famille, l'avenir. Tout ceci avec une plume juste et légère, que j'avais déjà repérée dans Mon père est parti à la guerre.

C'est une ½uvre véritablement jeunesse, mais qui mérite d'être lue et connue. Le voyage est très bien exploité, Noé s'enfuit de chez lui, le vieil homme qu'il rencontre lui conte ses allers venus à travers le monde. On voyage dans le temps puisque nous revenons dans le passé du tenancier de la boutique de jouets. Par ailleurs, autre aspect intéressant, appelant directement l'enfant que nous avons été, c'est le jouet. Les pantins et marionnettes sont très présents dans la boutique, certains ont même des histoires que nous conte avec passion le vieil homme. Il y a une référence connue qui s'installe petit à petit, j'ai apprécié ce clin d'oeil, je ne m'attendais pas à ce que cela prenne une tournure aussi prononcée. Ce fut une agréable surprise.

Le texte est fluide, agréable et facile à la lecture, sans pour autant être édulcoré. J'en ai parlé dans l'introduction, mais la mort a une grande importance, la maladie, la vieillesse, le départ, le deuil. Et malgré ces thèmes peu réjouissants, l'auteur maintient un caractère fantastique et merveilleux dans lequel il est facile de réfléchir. Jamais, dans ma lecture, je ne me suis pas sentie trop triste ; nous sommes touchés comme il le faut. Les descriptions permettent de s'imaginer les lieux et les personnages, les sentiments sont facilement identifiables et ressentis, quant aux dialogues, ils sont bien construits.

Un petit plus que j'aurais aimé voir plus et mieux exploité, ce sont les dessins. Ils sont beaux dans leur style simple et précis, la légende les accompagnant est sympathique. Ce sont vraiment des illustrations intéressantes et jolies, agréables à voir, j'aurais souhaité les voir plus nombreuses. Elles auraient dû mieux servir le texte, mais Oliver Jeffers a su tout de même capter l'âme du livre, un conte entre réalité et fantastique, un mélange étonnant pour une promenade tout aussi étrange.

L'intrigue est bien menée. Elle est simple, les chapitres et leurs titres accompagnent la lecture, on suit dans un premier temps Noé. Puis dès sa rencontre avec le vieil homme, les deux protagonistes alternent leurs passés afin de comprendre plus en profondeur leur histoire, leur psychologie. Entre chaque retour dans le passé, un chapitre permet de faire la transition, c'est simple, on ne peut pas se perdre. Le vieil homme évoque son père « Poppa », son amour pour la course à pied qui lui aura permis de voyager à travers le monde. Noé, lui, nous parle de sa mère grâce à des souvenirs particuliers.

Il n'y a pas de but précis à ce roman. Il nous évoque des thèmes peu joyeux dans une ambiance de conte, il nous sert de promenade paisible et détonante, il permet la rencontre de deux êtres qui ont beaucoup à partager. Je l'ai trouvé juste, sensible, humain et déroutant. Un réel petit bijou pour ceux et celles qui souhaiteraient une belle histoire à lire pour leurs enfants.

Les personnages sont très attachants et sympathiques. Pour parler de Noé et du vieil homme sans trop en projeter, ça va m'être compliqué, parce que tous les moments marquants ayant conduit à ce qu'ils sont, ces passages sont contés. Ils permettent de mieux les cerner et de s'y attacher, ce serait criminel de les dévoiler. Les parents de Noé sont adorables, on parle plus souvent de sa mère, une femme courageuse et proche de son fils, intéressante dans sa manière de percevoir le monde. Poppa est une figure très paternelle et bienveillante, soucieuse du bonheur de son fils. Les autres protagonistes, je vous laisse le soin de les découvrir, ils sont captivants, chacun à sa manière.

En conclusion, j'ai adoré ce conte. Ce n'est pas un coup de c½ur, mais cela reste une lecture agréable en compagnie de protagonistes humains. Le monde du jouet et celui du merveilleux se croisent toujours avec délice, le voyage est bien exploité, le récit se montre sensible et touchant sans oublier une petite note d'humour et de malice. La plume de John Boyne – auteur que j'ai découvert avec Mon père est parti à la guerre – se retrouve ici aussi, juste et soignée tout en étant fluide et simple. Une belle surprise.
Tags : Gallimard Jeunesse, Conte, Contemporain, Fantastique, John Boyne
​ 10 | 5
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#Posté le jeudi 24 avril 2014 02:02

Les enfants de Timpelbach - Henry Winterfeld

Les enfants de Timpelbach - Henry Winterfeld



Titre : Les enfants de Timpelbach
Auteur : Henry Winterfeld
Le livre de poche
248 pages

 

Résumé :
Une ville sans parents ? Le rêve ! Et pourtant, la situation n'est pas si idéale... Comment remettre le téléphone en marche, remplir le réfrigérateur, et lutter contre la bande des Pirates dirigée par le redoutable Oscar ? Avec un peu d'astuce, de bonne humeur et d'organisation, les enfants devraient pouvoir s'en sortir !

 

Mon avis :
Un livre très axé jeunesse, mais qui m'a été très sympathique, amusant et drôle. Je n'ai pas encore vu le film, mais je suis très intéressée. C'est un bon roman, il a des idées qui donnent matière à réfléchir, je suis en tout cas très contente de l'avoir lu.

C'est pour moi, un classique de la littérature jeunesse, c'est un livre pour les enfants conté du point de vue d'un enfant. Il sera certainement le chouchou des enfants, moi, il m'a été sympathique sans plus. Il se laisse lire, il est idéal pour la détente, pour se changer les idées, changer d'univers. Je ne dis pas non aux autres romans de l'auteur, parce que j'ai adoré ces enfants de Timpelbach.

L'histoire est simple, mais elle est très prenante. Les parents sont débordés par les facéties de leurs bambins et ont tout simplement tout abandonné. Ce qui devait être une farce d'une journée fut en réalité plus terrible, les parents se sont perdus, mais qu'à cela ne tienne ! Les enfants sont bien décidés à se survivre et à mettre Oscar hors circuit. J'ai sincèrement adoré. La punition est certes très extrémiste, mais le fait de voir ces enfants se démener pour se nourrir, remettre l'électricité en route ou pour avoir de l'eau m'a énormément plu. On peut en vouloir aux parents, toutefois, nous pouvons également les comprendre ; de même que les enfants, on leur en veut autant qu'on les aime.

La thématique de l'entraide est bien exploitée, Thomas et ses amis essaient de s'en sortir, mais pas seulement. Ils veulent aussi prêter main-forte à tous les enfants de Timpelbach. Le thème de la survie est lui aussi présent et bien mené. C'est vrai que ne peut que s'interroger sur nos propres capacités à survivre seul ou en groupe, cela prête à la réflexion. L'éducation, les capacités d'imagination et l'intelligence sont des thèmes forts et l'auteur les exploite avec brio. J'ai franchement adhéré aux idées données implicitement. Bien sûr, l'humour est au rendez-vous, il y a même un brin d'absurdité qui ne m'a pas laissée de glace.

Le style de l'auteur est fluide et simple. Le récit nous est conté du point de vue de Manfred, l'ami de Thomas et il se présente comme un garçon très intelligent. C'est lui qui parvient à redonner à la ville l'eau et l'électricité, il possède un vocabulaire plus étoffé que les autres, mais cela ne le rend pas moins attachant. Au contraire, je l'ai trouvé amusant et sympathique, il raconte très bien l'histoire, avec sa simplicité d'enfant tout en adoptant un ton plus « conteur », adulte, voire « épique » à certains moments. Les descriptions comme les répliques nous plongent dans un univers particulier et drôle, on prend plaisir à suivre les aventures de ces enfants.

Les personnages sont intéressants quoique stéréotypés. Le public à qui le roman s'adresse doit pouvoir s'identifier à l'un de ces enfants, en plus de Manfred. De ce fait, nous avons celui qui ne pense qu'à manger, le garçon manqué, l'intello, le chef de bande très débrouillard, le méchant bagarreur... Toutefois, et curieusement d'ailleurs, je me suis quand même attachée à eux. À cause du malheur qui les frappe, du fait qu'ils cherchent absolument à s'en sortir, par leur énergie et leur courage, on se surprend à les aimer. Ils paraissent humains, touchants, drôles, ils sont captivants. J'ai mon préféré : Thomas. Il est très malin, perspicace, c'est le chef par excellence, un super bon chef, juste et avec des tonnes d'idées très astucieuses. Un vrai bonheur de le voir très souvent dans l'histoire.

En conclusion, j'ai sincèrement adoré ce roman. Certes, il n'est pas mémorable, il est simple, l'histoire est sans prétention, toutefois, il a une certaine intelligence et il fait réfléchir. La plume est d'une grande fluidité, il se laisse lire facilement. Une fois que l'on voit les parents partir, on ne peut que se demander comment les enfants vont survivre et cette idée nous fait tenir pendant tout le récit. Les événements contés sont intéressants, les protagonistes restent passionnants et Manfred est un bon conteur. C'est un très bon classique jeunesse.
Tags : Le livre de poche, Contemporain, Classique
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#Posté le vendredi 16 mai 2014 07:30

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