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“ Panda roux ” - vendredi 25 novembre 2022 10:01
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Création : 14/01/2013 à 04:34 Mise à jour : 08/01/2023 à 05:38

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3 articles taggés Molière

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Le misanthrope - Molière

Le misanthrope - MolièreTitre : Le misanthrope
Auteur : Molière
105 pages
Larousse


Résumé :
Comment Alceste, qui n'aime que la vérité, la sincérité, la droiture, lui qui est la rigidité faite homme, comment a-t-il pu s'éprendre de Célimène, qui représente tout ce qu'il déteste : l'hypocrisie, la légèreté, le persiflage, les apparences ? Il a pourtant bien succombé aux charmes de la jeune veuve, et voudrait qu'elle ne se consacre qu'à lui, qu'elle renonce à cette mondanité qu'il hait tant. Évidemment, elle n'en a aucunement l'intention.


Mon avis :
Molière, toute mon adolescence. Je suis passionnée par l'écriture de cet auteur, par sa capacité à me faire rire, par ces pièces à la fois simples, mais où il en ressort du génie. Bien sûr, c'est subjectif, si l'on n'adhère pas à Molière, ma chronique ne peut pas vous ravir davantage.

Le misanthrope, un trait de caractère qui autrefois faisait rire. Aujourd'hui, je ne sais pas comment sont vus les misanthropes par la société, mais à l'époque de Molière, on les tournait en dérision. Le résumé est bien fait, Alceste est franc, peut-être un peu trop, et de ses vérités, bien des gens s'en passeraient ! Tandis que Célimène est son contraire, elle représente la frivolité et l'hypocrisie dans sa splendeur. Alors que j'adore le premier et que je n'apprécie guère la seconde, l'époque veut que le premier soit ridicule et la deuxième « normale ».

Toutefois, Molière ne se moque pas uniquement du caractère bourru d'Alceste confronté à la légèreté de Célimène. Il critique avec élégance beaucoup de traits de la vie mondaine, celle de son époque. Les personnages qui s'opposent tour à tour à Alceste sont son opposé, lui est asocial, les autres démontrent trop leur enthousiasme. Néanmoins, il n'oublie pas de placer dans ce tumulte des protagonistes plus doux, plus sages, ce sont généralement vers ceux-là que mon c½ur penche.

Ce que j'aime chez Molière, c'est sa capacité à faire passer des messages implicites. J'ai senti qu'à de nombreuses reprises, il se moquait de Célimène tout comme il se moque de l'excès de franchise pour Alceste. La comédie aide à jouer sur les quiproquos, les sous-entendus et Molière excelle dans cet art, j'ai bien ri des aventures de ce pauvre Alceste qui va de mal en pis. La plume de l'auteur est belle, fluide et agréable à la lecture, les vers sont joliment tournés et la pièce se lit très vite, car elle est courte.

J'ai beaucoup d'affection pour Philinte, honnête et sage, il conseille au mieux Alceste, mais ses avis sont laissés de côté par ce dernier. J'aime la joute instaurée entre Célimène et Arsinoé, deux mondaines, presque médisantes, coquettes, elles sont différentes dans leur manière d'être, mais l'une comme l'autre sont futiles et parfois désagréables. Pour preuve, le final ne sert pas de leçon à Célimène, elle ne veut pas changer, elle aime trop son mode de vie pour en changer. J'adore Eliante, une femme extraordinaire, juste et si sincère, elle est touchante et gentille, bienveillante, c'est un vrai bonheur de la voir... dommage qu'elle apparaisse si peu.

Oronte m'a tellement amusée, il remplit à merveille « beaucoup de bruit pour rien » ; il est courtois et sympathique, mais sa vanité lui coûte cher, il se prétend grand poète et refuse catégoriquement qu'on lui fasse la moindre critique négative. Quant à Acaste et Clitandre, deux marquis, il était obligé vu l'aversion connue de Molière pour ce titre, qu'il raille leurs travers. Leur manque de délicatesse m'a souvent fait sourire. En somme, les personnages de Molière sont très bien écrits, humains, leurs travers comme leurs qualités sont dépeints de manière à nous toucher, à nous faire rire autant qu'à nous interroger.

En conclusion, cela faisait des années que je n'avais pas remis le nez dans une pièce de Molière et je m'aperçois que même si ce titre n'est pas mon préféré, il est drôle et bien écrit. Les personnages sont amusants, certains sont attachants, la plume est fluide et agréable à la lecture. J'ai passé un très bon moment à rire en compagnie d'Alceste et de ses amis, ma lecture fut courte et rapide, mais j'ai su l'apprécier.

Tags : Théâtre, Comédie, Littérature française, 17ème siècle, Classique, Molière
​ 11 | 5
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#Posté le dimanche 16 février 2014 14:09

Modifié le mardi 08 avril 2014 09:06

Les fourberies de Scapin - Molière

Les fourberies de Scapin - MolièreTitre : Les fourberies de Scapin
Auteur : Molière
Larousse
176 pages

Résumé :
Branle-bas de combat dans les ruelles napolitaines ! Octave a, en secret, épousé Hyacinthe, la jeune femme qu'il aime, mais voilà que son père a décidé à son tour de le marier à une inconnue ; quant à Léandre, c'est Zerbinette qu'il aime, mais son père en a lui aussi décidé autrement. Alors, que vont bien pouvoir faire ces deux jeunes gens sans le sou contre la puissance et l'autorité de leurs barbons de pères ? Faire appel à Scapin, bien sûr, le valet bondissant et malicieux, joueur et beau parleur : rien de tel que l'un de ses nombreux tours pour retourner la situation !


Mon avis :
Une excellente pièce signée Molière. C'est une pièce que j'avais déjà lue, mais son souvenir s'est un brin effacé sauf les rires qu'il m'avait procurés à l'époque. En le relisant, j'avoue qu'il est réellement drôle et bien pensé.

Le style change radicalement du Misanthrope, c'est à la prose que nous avons affaire et non plus à des vers. Ce qui a dû profondément choquer, puisque Boileau prônait les vers pour faire du théâtre. Toutefois, j'ai adoré lire cette pièce, le style est simple et efficace, bien que le langage soit celui de l'époque de Molière. Le récit est court, car il s'articule autour de trois actes, cependant, c'est agréable à lire, fluide et drôle.

Chaque acte est centré sur un élément, un événement. Le premier acte permet de mettre en place tous les personnages, d'implanter les différents n½uds scénaristiques. Le deuxième nous offre toute la ruse, l'habilité, le grandiose du protagoniste qu'est Scapin ; ce dernier nous montre comment il s'y prend pour mener à bien ses affaires, à savoir soustraire de l'argent à Géronte et Argante, les deux pères. Le dernier acte, c'est le final. Le final est sympathique, drôle à l'image de la pièce elle-même, il présente surtout un dénouement aussi curieux qu'imprévu. J'ai été très surprise par la fin.

Les personnages sont intéressants. J'ai une très large préférence pour Scapin pour sa personnalité, mais les autres sont très attachants, parce qu'ils nous font rire. Pour plusieurs raisons, leur avarice, leur colère, leur sottise... Seul Sylvestre sort son épingle du jeu, car il est loyal, dévoué à son maître, il a beau prévenir des malheurs qui attendent Scapin s'il continue ses manigances. Octave est gentil, il est amoureux et ses élans le poussent tour à tour à la crainte des pères et à l'impulsivité, la force dont il fait preuve pour que son mariage soit accepté. Léandre est un peu plus fier, colère, je l'apprécie moins, mais son histoire avec Zerbinette est sympathique.

Hyacinthe est une jeune fille pour le moins étrange, elle semble peu confiante au sujet de l'amour, parfois un brin pleurnicheur. Tandis que Zerbinette, même si elle est plus vive d'esprit, n'hésite pas à confier au premier venu, quitte à mal faire. Les deux pères sont avares, ce qui donne lieu à de très belles scènes mémorables entre chacun d'eux et Scapin. Seul Argante paraît être moins ridicule que Géronte.

La force majeure de la pièce ne vient pas aux deux intrigues amoureuses, mais du personnage principal Scapin : hardi, un peu fanfaron, sans scrupule. Il est déconcertant, mais rien ne le déconcerte, il possède un art sans pareil pour redresser habilement des situations complexes, n'hésitant pas à employer la ruse, l'humiliation et d'autres stratagèmes. Ce que j'adore chez Molière, c'est sa principale qualité de parvenir à se moquer des travers des hommes, des travers de sa société avec élégance et humour.

En conclusion, c'est une pièce très drôle rythmée par des protagonistes hauts en couleur, attachants et bien dépeints par Molière. Le style en prose est fluide et agréable à lire, les répliques donnent de la vie, Scapin est un personnage inoubliable, sa personnalité est extraordinaire. J'ai adoré lire cette pièce drôle, sympathique et bien écrite, où tout le génie de son auteur transparaît. Elle est divertissante et plaisante à lire, c'est une excellente lecture.
Tags : Théâtre, Littérature française, Larousse, 17ème siècle, Classique, Molière
​ 10 | 3
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#Posté le dimanche 23 février 2014 10:40

Le Tartuffe, Dom Juan - Molière

Le Tartuffe, Dom Juan - MolièreTitre : Le Tartuffe ; Dom Juan
Auteur : MOLIERE
Maxi-Poche — 1994
215 pages


Résumé :
Molière a su mettre en relief les caractères profonds de la nature humaine. Dom Juan (1665) est un gentilhomme libertin, aussi courageux qu'hypocrite qui, escorté de son valet Sganarelle, séduit, se bat en duel, et se moque du Ciel... Dans cette pièce qui va de la farce au drame, Molière peint avec talent le portrait d'un homme qui, emporté par sa passion des femmes et du jeu, va jusqu'au parjure. Tartuffe est, sous une forme plus comique, une autre dénonciation des hypocrisies religieuses. Cette pièce fut, elle aussi, plusieurs fois interdite. On y voit un "saint homme" accaparer l'héritage du naïf bourgeois qui l'héberge et tenter de séduire son épouse tout en se préparant à en épouser la fille...


Mon avis :
Dans le cadre des challenges Week-end à 1000 et So Classic, je me suis mise à découvrir deux pièces que je n'avais encore jamais lues. Je ressors de cette lecture un peu mitigée, même si je reconnais et applaudit le génie de Molière, je trouve qu'il manque un dossier afin de mieux appréhender l'importance des deux pièces, leur portée religieuse et comique notamment.

J'ai apprécié ma découverte dans le sens où Molière nous amuse tout en offrant une critique sévère sur son monde. Il ridiculise la religion à travers Tartuffe, ce dévot s'infiltre dans l'intimité d'une famille pour en dérober titres et biens, pour tenter de séduire l'épouse. Il y a une dénonciation des dérives et des hypocrisies religieuses très présente et bien sentie, on aime le comique de situation, le jeu sur les mots. C'est l'écriture qui m'aura laissée sceptique, j'ai dû mal avec Molière et les rimes, je trouve que ça ne lui va pas, il a plus de liberté avec la prose.

Les protagonistes de Tartuffe sont intéressants, nous assistons à un vrai déchirement de cette famille à cause des manigances et des propos du dévot. Orgon se fâche avec son beau-frère et son fils, il contraint sa fille à épouser Tartuffe alors qu'elle aimait sincèrement Valère. J'ai eu beaucoup d'affection pour Marianne, à cause de ce qui lui arrive, du fait qu'elle est forcée d'obéir à son père. J'ai également adoré Elmire, la femme d'Orgon, pour son stratagème visant à dénoncer Tartuffe, elle est vraiment intéressante à découvrir et à lire. On se prend de pitié pour ce pauvre Orgon mené par le bout du nez par Tartuffe, doté d'une grande naïveté, il passe par une palette d'émotion captivante.

Ce que j'aime avec cette pièce, c'est qu'elle n'est clairement pas facile. Les vers le prouvent, car ils demandent une certaine lecture, proche de la poésie et de la fable, du théâtre plus poussé que la simple prose. Ce n'est pas le style que l'on connaît de Molière, plus habitué à lire sa prose. En revanche, une fois que l'on est en possession des connaissances nécessaires pour l'aborder, la pièce se lit avec plaisir et amusement. Il faut juste dépasser ce stade de compréhension. Un autre point que j'ai adoré, c'est le fait de nous faire attendre, pendant très longtemps, nous attendons l'apparition de Tartuffe et c'est original d'avoir attendu jusqu'à l'Acte III pour réaliser son entrée en scène.

Dom Juan se lit plus facilement, déjà parce que la pièce compte moins de 100 pages et qu'elle est en prose, ce qui la rend plus accessible. J'étais curieuse de découvrir cette pièce dont est issue toute une mythologie, Dom Juan, c'est le séducteur. Dom Juan il est un peu bizarre quand même. C'est à mon sens (et c'est personnel) un très mauvais séducteur, il se piège lui-même dans ses mensonges, dans le parjure et le déshonneur.

L'intrigue en elle-même est sympathique à lire, nous voyons ce personnage descendre un peu plus dans l'estime de beaucoup et même quand on croit le voir guéri, c'est pour mieux tromper les autres. C'est un curieux protagoniste que j'ai adoré rencontrer pour les relations établies avec les autres personnages, en particulier Sganarelle. Un de mes personnages favoris de cette pièce, humble par sa condition de valet et pourtant si lucide et intelligent. J'ai adoré lire chacune de ses répliques.

La pièce touche très visiblement à la comédie, avec un humour déployé et bien écrit, Molière a une jolie plume lorsqu'il touche à la prose. J'ai beaucoup ri devant le comique de situation, les quiproquos, notamment lorsqu'il se joue de deux femmes (Charlotte et Mathurine). La scène introduisant Pierrot et Charlotte est également très drôle, elle permet de se moquer un peu de leur accent (Acte II, Scène I). La morale se dégageant de cette pièce avec cette fin tombant comme un couperet — je ne m'y attendais pas — donne vraiment lieu à réfléchir.

En conclusion, j'ai passé un bon moment avec chacune de ces pièces, malheureusement, elles ont chacune leurs défauts. C'est donc une lecture mitigée, néanmoins, j'aime la plume de Molière qui nous permet de rire de la société, de ses travers, de son hypocrisie ; la religion et l'amour tiennent une place de choix dans ce recueil de pièces et j'ai adoré découvrir chaque protagoniste qui les composait. J'ai une légère préférence pour Dom Juan.

Petit plus HS : ce roman compte pour le challenge So Classic et il a été lu durant le Week-end à 1000 (session novembre 2015)
Le Tartuffe, Dom Juan - MolièreLe Tartuffe, Dom Juan - Molière
Tags : Théâtre, Maxi-poche, Classique, 17ème siècle, Molière
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#Posté le vendredi 26 février 2016 04:36

Modifié le samedi 27 février 2016 04:57

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