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“ Panda roux ” - vendredi 25 novembre 2022 10:01
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Création : 14/01/2013 à 04:34 Mise à jour : 08/01/2023 à 05:38

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8 articles taggés Littérature britannique

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Peter Pan - James Matthew Barrie

Peter Pan - James Matthew BarrieAuteur : James Matthew Barrie
Titre : Peter Pan
Librio ; 2¤
140 pages
 
 
 
Résumé (quatrième de couverture) :
Peter Pan est bien étrange. Il est vêtu de feuilles, ne connaît pas son âge et ignore ce qu'est un baiser. Wendy est intriguée par ce garçon et la lumière tintinnabulante qui l'accompagne partout - la fée Clochette. D'où viennent-ils ?
 
"Je me suis enfui le jour de ma naissance, répond Peter Pan. Je ne veux pas devenir un adulte, alors depuis, je vis au pays des fées. Sais-tu d'où viennent les fées ? Lorsque le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en milliers de morceaux, et chaque morceau devint une fée."
 
Wendy et ses deux frères, John et Michael, n'hésiteront pas bien longtemps à suivre Peter Pan et Clochette sur l'île mystérieuse, au pays de l'imaginaire...
 
 
 
Mon avis :
C'est un très bon livre, je ne me suis pas ennuyée une seconde ! Les rebondissements sont présents, les personnages attachants et les descriptions nous plongent au c½ur de la magie.
 
Ce roman est pour moi plus un conte, car nous avons là une belle histoire pleine de fantaisies et emplit de morale à l'instar des contes classiques. Il lui manque le "il était une fois" pour être un parfait conte de fées. Je n'ai eu aucun mal à le lire, je trouve qu'il est fluide et rapide à la lecture.
 
J'ai adoré découvrir le pays imaginaire, ses décors magiques, ses personnages divers et riches. Ils sont certes très stéréotypés, c'est peut-être la petite note négative qu'on peut leur trouver, mais ils m'ont bien amusé. Smee (monsieur Mouche si vous préférez) est attachant et drôle, j'aime beaucoup son personnage. Je suis également attachée à la Wendy de Barrie, humble et courageuse, une vraie mini maman pour les garçons perdus, j'ai adoré sa volonté de ne pas oublier ses parents et de tout mettre en ½uvre pour que ses jeunes frères se souviennent de leur ancienne vie.
 
Le Capitaine Jacques Crochet est le personnage qui m'aura le plus fasciné dans ma lecture, j'ai bien aimé les descriptions de l'auteur à son sujet, ses répliques, sa façon d'être, les scènes dans lesquelles il apparait... C'est pour moi, mon personnage coup de c½ur du livre. En revanche, j'ai été peu enthousiasmé par la personnalité de Peter Pan que je juge comme étant un dictateur. Il commande tout, il fait son petit chef, il faut lui obéir sinon on meurt, c'est lui qui dicte comment jouer, comme imaginer. Il a très mauvais caractère, orgueilleux et égoïste, j'ai été très surprise, j'avais en image le Peter Pan absolument sympathique de Disney. Celui de Jeremy Sumpter est un iota plus nuancé, même s'il s'en approche.
 
J'ai adoré le passage de la caverne, le dialogue entre les pirates, Peter Pan et Crochet, le combat final entre les deux protagonistes de Crochet et Pan. J'ai été un peu triste de ne pas autant voir Clochette, John et Michael. Cependant, j'adore la personnalité des garçons perdus.
 
Le dernier chapitre étant pour moi le plus triste du livre, il est très touchant et constitue une très belle fin. Sincèrement, c'est un très bon roman jeunesse, un classique de la littérature anglophone qu'il faut au moins lire une fois dans sa vie, car il est très intéressant du point de vue du style d'écriture. Barrie est peu proche d'Austen, on ressent à certains passages une ironie mordante en direction de la famille Darling, une moquerie en ce qui concerne Crochet et Pan. Il y a de l'aventure, de l'humour, de la fantaisie dû au pays imaginaire.
Tags : Peter Pan, Librio, Littérature britannique, Classique
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#Posté le mardi 15 janvier 2013 12:26

Modifié le lundi 09 septembre 2013 05:45

Orgueil et préjugés - Jane Austen

Orgueil et préjugés - Jane Austen





Auteur : Jane Austen
Titre : Orgueil et préjugés
Première parution : 1813.
GF Flammarion, traduction et présentation par Laurent Bury, 2010
Texte intégral, 6¤5o 
 
 
 
Résumé (quatrième de couverture) :
Pour la famille Bennet, qui compte cinq filles à marier, l'arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage est une aubaine. Le sombre Mr Darcy saura-t-il vaincre le mépris d'Elizabeth ? Les soeurs de Mr Bingley parviendront-elles à le dissuader de déclarer ses sentiments à Jane ?
Tissé de nombreuses péripéties cocasses et cruelles, Orgueil et Préjugés s'achèvera-t-il par le happy end tant attendu ?
 
Mon avis :
Simple. J'ai réellement adoré, pourtant les histoires d'amour ne sont pas ma dose de thé.
 
Toutefois, l'écriture est si brillante, ironique, les protagonistes si bien pensés et intéressants qu'on se laisse prendre et emporter dans le roman. Je l'ai lu en quelques jours tant il m'a passionné.
 
La famille Bennet est attachante, je préfère Elizabeth et son ironie, même si elle est remplie de préjugés. Jane est tout bonnement adorable et très gentille, une aînée sans défauts (ou presque). En revanche, Mrs Bennet, Lydia et Kitty (Catherine) sont insupportables, et cela est fait exprès. Elles ne pensent qu'aux mariages, aux officiers, à l'argent. Elles sont très sottes, et cela Mr Bennet ne se prive pas de le leur dire.
 
Les soeurs de Bingley sont hypocrites à souhait. Quant à Darcy, il représente l'orgueil, comme Lizzie (Elizabeth) représente les préjugés. Vraiment, tout est réuni pour vous faire voyager dans l'Angleterre de cette époque, les descriptions nous enchantent, j'ai beaucoup aimé la visite de Pemberly, la demeure de Darcy. Les rebondissements et les péripéties sont nombreuses, on suit avec fébrilité les aventures de cette famille.
 
Je ne peux que vous conseiller de lire, l'on ne s'ennuie pas avec ce roman. Un vrai coup de coeur. Je trouve que la lecture est simple et fluide, que l'on prend goût aux descriptions magnifiques de Pemberly et de l'Angleterre de Jane Austen. Les scènes de bal, en particulier celle de Meryton, valent le détour. Les évolutions des personnages principaux, Lizzie et Darcy sont bien montrées et ne sont pas tirées par les cheveux.
 
J'ai été captivé par l'écriture de Jane Austen, j'ai été enthousiasmé par la lecture du roman très prenante. Il m'a été difficile de quitter le livre pour travailler et j'ai repris à chaque fois ma lecture avec avidité. C'est un excellent roman qui se doit d'être lu et qui ravira les fans d'histoires d'amour, d'Angleterre, de costumes anciens et qui compte parmi les livres cultes de la littérature anglophone. On ne peut s'en passer !
 
Tags : GF Flammarion, Romance, Littérature britannique, Classique, Jane Austen
​ 34 | 14
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#Posté le mardi 15 janvier 2013 12:32

Modifié le vendredi 08 août 2014 03:14

Raison et sentiments - Jane Austen

 
Raison et sentiments - Jane AustenAuteur : Jane Austen
Titre : Raison et sentiments
Première parution : 1811, de manière anonyme, puisque signé "by a Lady".
Editions 10/18
 
 
 
Résumé :
A la mort de leur père, les demoiselles Dashwood, Elinor la raisonnable, Marianne la passionnée et Margaret la cadette sont obligées de quitter leur maison de Norland pour s'installer à Barton Cottage, dans le voisinage des Middleton, joyeuse famille bruyante et exubérante. Ce nouveau voisinage apporte à Marianne de nombreux prétendants en la personne du colonel Brandon ou encore du jeune Willoughby. Elinor, elle, a laissé l'amour de sa vie, Edward Ferrars, à Norland, où elle a fait sa connaissance. Mais pourquoi met-il tant de temps à venir lui rendre visite à Barton ?
 
 
 
 
 
Mon avis :
Tout aussi enchanteur qu'Orgueil et Préjugés. Une fois de plus, les dialogues comme les descriptions permettent de se plonger avec enchantement dans l'histoire. Les moult péripéties et retournement de situations donnent du relief dans la vie de la famille Dashwood.
 
Les protagonistes sont réussis, chaque fille Daswood a sa personnalité, celle d'Elinor étant la plus réservée, trop peut-être. Quant à Marianne, la romantique, elle est se lance avec trop de passion et de fougue dans ce qu'elle entreprend.
 
Le personnage de Willoughby est particulièrement réussi, on le déteste et on compatit, c'est assez dur à expliquer sans spolier, alors je me stoppe ici. Les Middleton sont exaspérants à mettre leur nez dans les affaires de tout le monde. Bref, comme le précédent livre, je ne peux que vous conseiller de lire Raison et Sentiments, c'est une histoire différente d'Orgueil et préjugés, même si des thèmes similaires sont évoqués.
 
Les personnages et leurs relations sont la force majeure du roman, entre non dits et mensonges les conséquences peuvent s'avérer désastreuses pour nos héroïnes. J'ai beaucoup aimé la richesse des rebondissements tout aussi drôle et touchant que pour Orgueil et préjugés.
 
Cependant, le style de Jane Austen reste proche d'Orgueil et Préjugés, de la distance et une part d'ironie dans les descriptions de certains passages. On se laisse conter les mésaventures de Marianne et l'on souhaite chercher l'espoir.
 
Les caractères des personnages sont un brin différents, mais ils restent attachants et bien exploités et je déplore de ne pas avoir vu le colonel plus longuement. Comme je déplore l'absence de passage montrant le colonel et Marianne ensemble, faire plus ample connaissance. Je le trouve tout aussi intéressant qu'Orgueil et préjugés, mais les descriptions sont plus nombreuses que ce dernier, plus détaillées, peut-être parfois trop.
 
Ce qui me fait dire que j'ai mieux adhérer à Orgueil et Préjugés qu'à ce roman, même s'il reste très bon. Il manquait un je ne sais quoi, quelque chose de plus. L'ambiance Bennet étant très riche, les trois soeurs se retrouvent un poil en-dessous. Toutefois Wickham et Willoughby vont bien de pairs, ils sont similaires tout en étant très distincts, Darcy et le colonel sont eux aussi à rapprocher pour ce côté froid et distant qui rendent Lizzie et Marianne indifférente.
 
Sincèrement, et pour terminer cette analyse sur les deux romans, je préfère Orgueil et Préjugés, il a quelque chose qui me touche plus que Raison et Sentiments. Un côté moins austère peut-être ?
 
Adaptations : Je n'ai vu que le téléfilm de la BBC en trois parties, je ne pourrais donc émettre une comparaison avec d'autres versions du roman. Néanmoins, celle que j'ai vue est tout bonnement merveilleuse et très bien interprétée. Les décors, costumes, le casting est vraiment enchanteur et le tout est bien exploité. Je le trouve fidèle au roman.
Tags : Romance, 10/18, Littérature britannique, Classique, Jane Austen
​ 22 | 4
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#Posté le mardi 15 janvier 2013 12:39

Modifié le lundi 09 septembre 2013 05:49

Alice au pays des merveilles - Lewis Carroll

Alice au pays des merveilles - Lewis Carroll



Auteur : Lewis Carroll
Titre : Alice au pays des merveilles
Petits Classiques Larousse
173 pages
 
 
 
Résumé (quatrième de couverture) :
Assise dans l'herbe, Alice voit passer un lapin blanc qu'elle suit dans son terrier. Elle bascule alors dans un monde extraordinaire... Ce pays des merveilles, est pour Alice, très troublant. Tout y est pour elle très étrange voire inquiétant à commencer par son propre corps, soumis à des métamorphoses, ainsi que la perte de son savoir, auquel elle ne peut plus recourir pour tenter de comprendre ce monde mystérieux. Le pays des un lieu de contestation du monde réel, mais aussi de démesure : la gourmandise d'Alice ou la cruauté de la fameuse Reine de C½ur.
 
 
Mon avis :
Une lecture courte (deux journées), mais lecture intéressante. Je ne classe pas cette ½uvre dans le conte, malgré ses très nombreux éléments merveilleux et fantaisistes.
 
Ce roman est un mélange savoureux d'humour et d'imagination. L'humour est très présent par des calembours et autres jeux de mots, lire devient reluire et écrire maudire. Bien évidemment, le roman s'avère plus drôle si je l'avais lu en VO. Le traducteur l'affirme, il a dû modifier le texte pour que les jeux de mots en anglais soient valables en français. On y perd quelque chose, mais on rigole tout de même bien !
 
L'imagination est très bien exploité dans ce roman notamment par les diverses rencontres faites par Alice. Le Lapin Blanc, la Chenille, le Cheshire Cat, le Lièvre de Mars ou encore le Chapelier, autant de personnages aussi fous que drôles. J'ai bien aimé que chaque chapitre soit consacré à une rencontre, cela permet de rendre le récit rythmé et semé de rencontres riches. Ma préférée restera celle du Chapelier, du Loir et du Lièvre de Mars lors de ce thé plus qu'insolite ! Vient ensuite celle du Cheshire Cat, très étrange ce personnage que l'on revoit à plusieurs moments.
 
Ce roman casse les codes de la convention, de par l'impertinence d'Alice. Que ce soit comment l'on doit se conduire ou l'art de la conversation, ces conventions se retrouvent détournées et deviennent risibles. La logique n'existe plus, le savoir ne sert à rien, tout est renversé et décalé, c'est en cela que je l'oppose au conte, du moins dans sa version traditionnelle. Un conte sert à édifier une valeur ou un personnage, ou bien à « moraliser », l'histoire se doit d'être exemplaire si l'on souhaite retenir la leçon. Ce n'est pas le cas d'Alice au pays des merveilles. Pas de morale présente, d'ailleurs l'auteur s'en amuse même à un moment donné, lorsqu'Alice rencontre pour la deuxième fois la Duchesse.
 
Le style de l'auteur est celui de son temps, ne vous attendez pas à de la simplicité. Les tournures sont celles de son époque ainsi que les expressions employées. J'avoue parfois m'être aidée du lexique en bas de page, car certaines parties nécessitent de comprendre le comment du pourquoi, notamment en ce qui concerne les jeux de mots. Sinon, je l'ai dit en début de chronique, en une journée vous pouvez le terminer, c'est un récit plutôt court.
 
J'ai sincèrement adoré cette histoire, même s'il lui manque un petit côté aventure. Je pense que cette succession de rencontres a laissé un manque, pourtant j'étais toujours surprise, ces personnages merveilleux sont détonants et étonnants ! Toutefois je suis ravie d'avoir pu lire ce récit emplit d'humour, de charme, de fantaisie, sans logique et convention. C'est ce que j'aime lire. J'aime l'originalité de l'auteur qui me semble proche de ce que j'aimerais écrire.
 
Le personnage principal pour terminer ma chronique. Alice. Un brin impertinente, impatiente et susceptible, j'ai été étonnée de la savoir comme ceci. J'avais peut-être trop présente l'image de Disney ou celle de Tim Burton (dont le film adapte non pas ce roman, mais sa suite De l'autre côté du miroir). Son évolution se fait progressivement, d'abord avec cette histoire de changement de taille, peut-être une référence au passage de l'enfance à l'âge adulte. Elle évolue en apprenant à se taire et à réfléchir avant de parler, elle tient tête à la Reine de C½ur, des petits évènements qui la conduisent à évoluer. Elle est un personnage très intéressant.
 
En conclusion, c'est une ½uvre de la littérature jeunesse anglophone à lire et à relire. Le récit est enchanteur, rapide à lire, drôle, captivant, ce fut un vrai plaisir de le découvrir. Je ne peux que vous le conseiller.
Tags : Larousse, Littérature britannique, Fantastique, Classique
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#Posté le mercredi 30 janvier 2013 11:51

Modifié le lundi 09 septembre 2013 05:52

Nord et Sud - Elizabeth Gaskell

Nord et Sud - Elizabeth Gaskell


Titre : Nord et Sud
Auteur : Elizabeth Gaskell
Points
8¤90
690 pages


Résumé :
C'est le choc de deux Angleterre que le roman nous invite à découvrir : le Sud, paisible, rural et conservateur, et le Nord, industriel, énergique et âpre. Entre les deux, la figure de l'héroïne, la jeune et belle Margaret Hale. Après un long séjour à Londres chez sa tante, elle regagne le presbytère familial dans un village du sud de l'Angleterre. Peu après son retour, son père renonce à l'Eglise et déracine sa famille pour s'installer dans une ville du Nord. Margaret va devoir s'adapter à une nouvelle vie en découvrant le monde industriel avec ses grèves, sa brutalité et sa cruauté. Sa conscience sociale s'éveille à travers les liens qu'elle tisse avec certains ouvriers des filatures locales, et les rapports difficiles qui l'opposent à leur patron, John Thornton.


Mon avis :
Après avoir visionné l'excellente série de la BBC, je me suis dit qu'il fallait absolument que je me procure le roman dont il est issu. Après lecture, je reste conquise par l'univers, par la plume, par l'histoire et ses personnages. J'adore, c'est un classique de la littérature britannique qu'il faut lire.

Ce qui frappe à la lecture c'est l'immersion totale dans deux univers différents, le monde provincial et les pasteurs ainsi que le monde industriel. L'auteure a su – comme notre Zola – être précise sur le quotidien de ces deux mondes, sur leurs modes de penser ou de parler. Ainsi, il est impossible ne pas porter crédit à ce que nous lisons, j'ai même parfois eu la sensation que l'histoire était vraie, c'est déroutant.

Je vous vois venir. Vous allez me dire, mais c'est écrit en langage du XIX °, avec pleins de mots compliqués sur l'économie, le patronat, le syndicat, les ouvriers, l'industrie, la religion, la campagne... Oui. Cependant, je trouve le roman incroyablement moderne dans son écriture. Je n'aime pas ce qui touche à l'industrie, au patronat et aux ouvriers, et pourtant, je ne me suis pas noyée. Bien sûr, il faut lire ce récit à tête reposée et concentré dessus, mais il est largement compréhensible pour qui veut se donner cette peine. Il est réaliste, aussi bien dans les expressions que dans les relations, j'ai même appris des choses et j'ai revu mon jugement sur l'histoire industrielle. Disons que je la comprends un peu plus maintenant.

La plume de l'auteure rend vraiment bien, on s'imagine si facilement les lieux décrits, les protagonistes et leurs émotions. C'est un style soigné, détaillé et précis qui nous offre ainsi une intrigue forte, une romance passionnante, des relations humaines avec leur haut et leur bas. On peut mettre un certain temps à rentrer dans l'histoire, pour ma part, j'étais à fond dès le début et j'ai aimé ce rythme singulier. Entre le calme de Helstone et l'animation de Milton. Ce rythme correspond aux personnages, il met en valeur l'opposition montrée par Elizabeth Gaskell. Le rythme ne dénature pas la force des émotions comme l'amitié, l'amour, la vie, la mort, la grève, la peur, tout est toujours soigné et travaillé. Je me sentais réellement au milieu de tous ces personnages, à vivre leurs joies et leurs peines et je lirais très volontiers d'autres écrits de l'auteure.

Le choc entre sud et nord entre campagne et industrie est marqué grâce à deux personnages, John Thornton et Margaret Hale. Ces deux protagonistes sont fabuleux. Ils vont rappeler le couple mythique Elizabet Bennet et Fitzwilliam Darcy, de par leurs préjugés et leur orgueil, mais on se laisse prendre. On les regarde vivre, se parler, s'affronter, évoluer, ce sont deux grands personnages de la trempe de ceux qu'on ne peut pas oublier. On peut leur reprocher des choses, mais on les applaudit sur d'autres, ils sont humains, ils ont une personnalité bien affirmée et je les aime beaucoup, avec leurs qualités et leurs défauts. Je dois même dire que suivre leur joute verbale s'avère réjouissant. Ils sont différents l'un de l'autre, on les adore et quelques fois, on les déteste pour telle ou telle phrase prononcée, pour leur orgueil... mais c'est pour ça qu'ils sont très intéressants.

Les autres personnages sont eux aussi intéressants. La famille Hale, le père m'est très sympathique, je le trouve simple et gentil, tout comme Mrs. Hale, à laquelle on se sent d'emblée pris de compassion à son égard. Je me sens plus mitigée à propos de Dixon, la domestique des Hale, elle est dévouée à Mrs. Hale, elle est forte et parfois drôle, mais de temps en temps, son ton m'agaçait un peu. Je n'adhère pas du tout à Fanny Thornton, la s½ur de John, elle est frivole, même si son caractère superficiel me fait souvent rire. De même qu'Edith, la cousine de Margaret, j'ai eu du mal avec son personnage même si on le voit peu. En revanche, la mère de Thornton est particulière. Elle est fière, parfois un brin méprisante et hautaine, et pourtant, je ne peux pas la détester, son histoire, sa force de caractère m'impressionne. J'ai une infime tendresse pour les Higgins, Nicholas, Bessy et Mary, lui est ouvrier dans une firme et ses deux filles sont à la maison. Je les adore, ils sont drôles, humains, touchants, attachants, je n'ai jamais pu les détester une seule seconde.

Je vais quand même m'arrêter ici... Je pourrais parler des Lennox, de Mr. Bell, de Frederick et de tant d'autres comme les Boucher, mais la chronique deviendrait trop longue et je perdrais mon but. J'aimerais énormément que ce classique soit plus connu, il le mérite. La plume est magnifique, les personnages attachants, l'intrigue passionnante et maîtrisée, le thème « nord-sud » est très bien exploité et ce réalisme est impressionnant. Quelques longueurs par-ci, par-là ; parfois du mal à saisir toute l'ampleur des discours autour de toutes ces notions industrielles, mais au fond, il est intéressant et prenant. J'ai sincèrement adoré cette lecture et je me plongerais avec joie à lire d'autres livres d'Elizabeth Gaskell.
Tags : Littérature britannique, Points, 19ème siècle, Romance, Classique
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#Posté le lundi 06 janvier 2014 04:52

Modifié le mardi 08 avril 2014 09:04

Othello, Macbeth, Le roi Lear - Shakespeare

Othello, Macbeth, Le roi Lear - ShakespeareTitre : Othello, Macbeth, Le roi Lear
Auteur : Shakespeare
GF Flammarion
318 pages


Résumé :
Héros à l'esprit guerrier jusque dans son discours amoureux, séducteur, maniant à la perfection le paradoxe et jouant à merveille sur l'ambiguïté des mots, Othello, Maure de Venise, se sert du langage comme d'une épée. Sa gloire suscite diverses réactions : Roderigo méprise "l'homme aux grosses lèvres", Désdémone est séduite par le récit de ses exploits en terres lointaines, qui fourmille d'évocations exotiques. Iago, lui, hait Othello.
Le général écossais Macbeth revient du combat où il a vaillamment défendu son seigneur Duncan quand, en pleine lande, trois sorcières apparaissent et lui annoncent qu'il deviendra roi. Lorsque Duncan lui rend visite pour le récompenser de sa bravoure, Macbeth, hanté par la prédiction des sorcières et poussé par sa femme, tue son hôte et s'empare du pouvoir. En proie au remords, le couple sombre peu à peu dans la folie...
La fille féroce enfonce ses crocs ; l'autre se prépare à la curée ; le fils, contre son frère, trame la ruine du père, la soeur contre la soeur, l'épouse contre l'époux. La bouche déchire la main qui l'a nourrie, dépèce le flanc qui l'a portée, vomit l'amour qui l'a élevée. Ô, Lear, seigneur infortuné, tu sauras donc de tes filles laquelle t'aimait le mieux...


Mon avis :
J'aime bien Shakespeare, peut-être pas mon dramaturge favori, mais j'admets qu'il y a du génie, de grandes histoires et des pièces mémorables. Ce recueil regroupe trois pièces que je n'avais encore jamais lues. Je connaissais Beaucoup de bruit pour rien par l'intermédiaire du film. Je connaissais Roméo et Juliette pour l'avoir étudié, adoré la comédie musicale et apprécié le film Roméo + Juliette. Mais Othello, Le roi Lear et Macbeth n'étaient que des noms. Je suis très contente d'avoir pu mettre une histoire dessus.

Othello : je l'ai bien aimé, mais ce n'est pas ma pièce préférée. Il lui manque un petit quelque chose dans l'intrigue qui l'aurait rendue plus grandiose, qui m'aurait permis d'accrocher et de ne pas mettre autant de temps à la lire.

L'histoire est une tragédie. Elle nous parle de confiance et d'amour. La confiance d'Othello à Iago causera sa perte, car celui-ci lui insuffle le vent du doute, il remet en cause l'amour que lui porterait Désdémone. Cette dernière en aimerait un autre. L'intrigue paraît simple, mais j'ai adoré les jeux de manipulations morales et l'habilité avec laquelle Iago ½uvre pour détruire Othello. Néanmoins, j'attendais plus de confrontations, de remise en cause. Othello parce que Iago lui dit que, donc il y croit ; de suite, sans se poser la moindre question, il suit même Iago dans ses plans sordides. Othello m'a parut bien crédule. Je me suis un peu ennuyée, revenant brièvement dans le récit, c'est dommage, parce que le côté psychologique est très réussi.

La plume de Shakespeare est vraiment belle. Elle change des pièces traditionnelles en vers, ici, ce n'est uniquement de la prose. Les répliques sont très bien construites, il y a une certaine fluidité dans les mots employés. On entre facilement dans l'histoire même si j'ai eu du mal avec la manière dont elle fut menée.

Les personnages sont plutôt intéressants. Ils sont très humains, on peut s'attacher à certains d'entre eux et l'on applaudit la personnalité des autres. Othello est sympathique, on compatit à sa longue chute, il avait confiance en Iago, il le croit sur parole. Il en devient très effrayant et à la fin, j'avais complètement du mal à reconnaître le protagoniste du début. Désdémone est une femme plutôt simple et sage, très amoureuse de son mari Othello ; elle apparaît peu, mais on ne peut que la plaindre de la voir si abattue et triste au fur et à mesure que le récit avance. Iago est juste génial, machiavélique à souhait, fin stratège, habile manipulateur, c'est un homme que j'ai adoré suivre. Cassio et Roderigo m'ont été sympathiques, sans plus, ils sont justes des jouets aux mains des plans de Iago, pareille pour cette gentille Emilia, domestique de Désdémone et femme de Iago, elle a été victime de son mari.

Le roi Lear : une pièce que j'ai sincèrement adorée, même si pour la lire elle nécessite une grande concentration. En tout cas, c'est l'une de mes préférées du dramaturge et je la recommande !

L'histoire est réellement géniale et prenante. Ce cher roi Lear plonge peu à peu dans la déchéance, il devient vieux, presque fou, ses filles se retournent contre lui (excepté Cordélia) pour avoir plus de pouvoir. Il semble tour à tour lucide et effrayant. Ce qui est compliqué dans cette pièce, c'est de suivre le cheminent des pensées de Lear, c'est ce qui réclame une grande concentration de la part du lecteur, néanmoins, une fois que l'on entre dans le récit on ne peut plus en sortir. Je voulais savoir comment cette histoire allait se terminer, le sort des différents personnages m'intéressait énormément.

Le style est tout aussi soigné que celui d'Othello. Il est moins facile d'accès, à cause du thème de la folie, du protagoniste du Fou, toutefois, je lui ai trouvé plus de charme. Nous sommes toujours dans la prose, ce qui est un plus lorsqu'on n'aime guère les vers. Les répliques sont bien trouvées, il y a des phrases cultes, on se surprend à réfléchir avec Lear et ses compagnons d'infortune.

Les personnages sont humains, ils ont leur faiblesse et leur force, on s'attache facilement à certains d'entre eux très touchés par le malheur et pour qui l'on souhaiterait une fin heureuse. J'ai adoré le roi Lear évidemment ainsi que son Fou, leur relation est intéressante, ils se complètent et s'opposent, c'est fascinant à lire. Cordélia a toute ma sympathie, elle est si dévouée à son père, loyale et aimante, si intelligente, j'étais bien triste pour elle au début de la pièce. Les deux s½urs Goneril et Régane sont ignobles, leur comportement envers leur père est juste atroce, même si j'ai fini par les plaindre. Edgar est très attachant, on déteste voir comment Edmond lui cause du tort ; le dévouement de Kent le rend sympathique... en somme, nous avons des protagonistes très passionnants à voir évoluer.

Macbeth : une autre pièce intéressante à lire. Je l'aime tout autant que la précédente, parce qu'elle est courte, fluide et entraînante.

L'histoire se révèle touchante. Voir Macbeth se détruire tout seul est un bon sujet, le voir plonger plus loin dans le meurtre et la tyrannie est aussi effrayant qu'instructif. J'ai sincèrement adoré l'évolution du personnage, si bon au début et finissant par être si monstrueux. La confiance qu'il accorde aux trois sorcières, il est une victime et pourtant, il est coupable. Sa femme le pousse dans la monstruosité et elle en paie le prix. Dans sa chute, Macbeth entraîne avec lui tellement de personnes, que cette pièce est un vrai drame.

L'intrigue est aussi captivante que le style. Il est fluide, toujours en prose, le fait qu'elle soit courte nous donne envie d'en connaître davantage. Jusqu'où va-t-il aller ? C'est la question qui nous tient en haleine durant tout le récit. Les répliques sont soignées, la lecture devient agréable, c'est certainement une pièce qu'il faut lire si l'on souhaite découvrir le dramaturge.

Les personnages sont la force de l'histoire. Macbeth, j'en ai parlé plus haut, mais il est passionnant à suivre, sa manière de penser, de s'engouffrer un peu plus dans l'horreur, sa folie naissante, sa tyrannie. Autour de lui gravitent plusieurs protagonistes, dont sa femme, que j'ai détestée. C'est elle qui pousse Macbeth à tuer Duncan. Banquo m'a tout de suite plût, j'aurais aimé le voir plus souvent et voir son fils, c'est un personnage très sympathique. La famille Macduff a attisé ma sympathie, tout comme Ross et Malcolm, dont on s'attache vite.

En conclusion, cet ouvrage réunit trois grandes pièces, chacune singulière malgré des thèmes récurrents. Les protagonistes sont humains, touchants et attachants, on aime voir leur évolution, les changements causés par l'influence de personnages gravitant autour d'eux. Le style est soigné, en prose, avec des répliques intéressantes, le texte est fluide, simple et rapide à lire. J'ai une préférence pour le roi Lear et Macbeth, mais ce sont de beaux textes, vous pouvez les apprécier.
Tags : GF Flammarion, Théâtre, Littérature britannique
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#Posté le mercredi 28 mai 2014 09:39

Modifié le mercredi 28 mai 2014 12:36

Les Révoltés de la Bounty, suivi d'Une île - Jules Verne et Lord Byron

Les Révoltés de la Bounty, suivi d'Une île - Jules Verne et Lord Byron

Titre : Les Révoltés de la Bounty, suivi d'Une île
Auteurs : Jules Verne et Lord Byron
Librio – 2012
2¤
79 pages


Résumé :
Décembre 1787. A bord de la Bounty, matelots et officiers s'apprêtent à bouleverser le cours de leurs vies. Menée par Christian Fletcher, le second, la mutinerie éclate. L'équipage abandonne le colérique et cruel capitaine Bligh, et avec lui ceux qui lui ont obéi.
Tandis que le révoltés, condamnés à l'exil, retrouvent rapidement les côtes tahitiennes, le capitaine parviendra, malgré la fatigue, la faim et la chaleur, à regagner les terres de l'empire britannique. Alors commence la traque. Mais les mutins ont disparu, et la Bounty ne semble pas avoir laissé une seule trace...


Mon avis :
Deux petites nouvelles d'auteurs très différents, mais qui présentent de bonnes idées. En tout cas, j'ai bien aimé cette immersion maritime, même si elle manque un peu de détails. Je connaissais l'histoire du Bounty grâce au film (avec Mel Gibson et Anthony Hopkins) et j'avais bien apprécié l'intrigue ainsi que ses personnages. Les deux nouvelles sont courtes, elles résument quelques grandes lignes et amorce plutôt l'après-révolte. Tandis que le film, lui, aborde avant la mutinerie.

Les Révoltés de la Bounty : l'intrigue d'une trentaine de pages nous présente les premières minutes de la mutinerie orchestrée par le second du capitaine. Si un chapitre se centre sur les péripéties de Bligh pour regagner la côte britannique, Jules Verne évoque longuement la destinée des révoltés du navire. En somme, j'ai adoré cette idée, je connaissais succinctement ce qui se passé après, mais l'auteur revient plus minutieusement dessus.

C'est une bonne histoire, certes, mais trop courte pour que l'on puisse s'attacher aux protagonistes principaux. Il manque un peu de détails et de tout l'arrière-plan afin de comprendre pourquoi la mutinerie s'est organisée. J'aurais vraiment aimé que l'on revienne sur les raisons des mutins, sur le ressenti de Bligh, histoire de mieux appréhender cette passionnante affaire.

Toutefois, je dois avouer que la plume de Jules Verne est précise, fluide, légèrement intemporelle tant on ne bute pas sur chaque mot. On se laisse guider par l'auteur. J'ai adoré ce court récit qui me pousse à lire davantage du travail de ce grand écrivain.

Une île : je connaissais de nom Lord Byron, mais je ne l'avais jamais lu. Chose faite avec cette nouvelle. Je reconnais que la lecture fut plus fastidieuse, en dépit de la très bonne organisation du récit grâce aux divers chapitres.

L'histoire se centre sur également sur la révolte de la Bounty. Ainsi, l'on ne sent pas dépayser, on a une continuité avec le sujet. Le chant premier nous présente une nouvelle fois la mutinerie, du côté du capitaine Bligh et non des mutins. Cette différence avec Jules Verne m'a permis d'obtenir une vue globale de cet événement. Le chant deuxième m'a perdue, j'avoue n'avoir pas saisi de quel côté Lord Byron était. Est-ce qu'il parlait des mutins ou de Bligh et de ses compagnons d'infortune, je ne sais pas vraiment.

Les chants suivants reprennent autour des mutins, on y évoque Christian, les descendants des révoltés. Là, j'ai clairement apprécié cette partie plus prenante dans les faits annoncés et dans l'évolution de la situation. Le destin des révoltés est triste, il y a une grande place accordée à la réflexion autour de la liberté, du fait que tous ces compagnons sont liés par un crime et non par l'honneur, c'était super intéressant. J'ai beaucoup aimé cette part de philosophie.

Malheureusement, comme pour la nouvelle précédente, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Le livre aurait dû situer le contexte, présenter les raisons de la mutinerie, en développant l'amont, il m'aurait été plus simple d'aborder ces deux nouvelles, les protagonistes seraient moins froids. On n'aurait plus à faire face à des inconnus. On a beau se dire que c'est une histoire vraie, il manque des données pour rendre le tout plus humain. En revanche, la plume est très poétique et soignée, fine et travaillée, Lord Byron possède un bon style.

En conclusion, deux très courtes nouvelles qui se lisent en quelques heures. Si l'on aime l'histoire de la Bounty, on sera ravi de les lire ; les curieux amoureux d'aventure maritime ou passionné par les mutineries trouveront leur bonheur. En attendant de revoir ces deux auteurs dans d'autres travaux, j'ai passé un bon moment en compagnie de Bligh et de Fletcher, on ressent au fil des pages la grande tragédie que fut cette révolte. On y parle d'humanité, de liberté et d'hommes de caractère, j'aurais aimé que les nouvelles soient plus longues, mais clairement, j'apprécie cette traversée.
Tags : Classique, Littérature française, Littérature britannique, Librio
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#Posté le mardi 17 novembre 2015 13:47

Un chant de Noël - Charles Dickens

Un chant de Noël - Charles Dickens




Titre : Un chant de Noël
Titre VO : A Christmas Carol
Auteur : Charles DICKENS
Librio — 2013
95 pages
2¤


Résumé :
Le soir de Noël, un vieil homme égoïste et solitaire choisit de passer la soirée seul. Mais les esprits de Noël en ont décidé autrement. L'entraînant tour à tour dans son passé, son présent et son futur, les trois spectres lui montrent ce que sera son avenir s'il persiste à ignorer que le bonheur existe, même dans le quotidien le plus ordinaire.


Mon avis :
Un petit classique très sympa, facile à lire, moderne et drôle, j'ai passé un super moment à le redécouvrir. J'avais vu le film d'animation et une autre adaptation Disney avec Picsou dans le rôle de Scrooge, parce que oui... Il s'agit du Drôle de Noël de Mr. Scrooge que j'ai lu et clairement, j'en ressors très contente. Idéal pour les fêtes de fin d'année.

J'ai adoré redécouvrir la plume de Dickens, ma mémoire garde un bon souvenir d'Oliver Twist, mais j'apprécie de retrouver le côté naturaliste et drôle de l'auteur. Les descriptions sont fluides, les dialogues le sont tout autant, j'ai été frappée par cette facilité déconcertante avec laquelle je suis entrée dans le récit. Il nous offre une belle immersion au coeur de ce Londres victorien, dans la misère et la richesse des habitants qu'elle soit pécuniaire ou morale.

C'est très plaisant de voir les beaux messages que propose le récit. Les esprits des Noëls passé, présent et futur évoquent le temps qui passe, les bonnes choses, les choses simples, l'humilité, la générosité... Beaucoup de valeurs et de défauts dont sont pourvus les hommes et qui trouvent le chemin d'Ebenezer Scrooge, un vieux grincheux égoïste et refusant la machination qu'est Noël. C'est un véritable conte, en raison de cette magie, du côté très festif et des moralités en fin de récit. Et ce conte est juste merveilleux à lire, à relire et à faire connaître, parce qu'il permet de réfléchir, de rire, de frissonner. C'est une lecture fraîche et dotée d'un bel humour, ce qui lui confère un caractère intemporel et moderne.

Il y a peu de chapitres, le conte se présente comme un chant avec cinq couplets. L'histoire nous présente Ebenezer Scrooge, un vieil homme aigrit qui refuse de fêter Noël, il refuse également de se joindre aux festivités organisées par son neveu et de donner de l'argent aux pauvres. Il est égoïste, doté d'une suffisance remarquable et va se retrouver dans les mains d'esprits de Noël très farceur. Entre passé, présent et futur, notre vieil homme va devoir comprendre, voir, entendre et changer avant qu'il ne soit trop tard. L'histoire est simple, linéaire et pourtant, j'ai adoré la manière dont elle est écrite, ce qu'elle renferme. C'est prenant, avec une bonne ambiance entre Noël et fantastique, c'est drôle, c'est sombre. L'histoire a de très bons atouts pour plaire largement.

Les personnages sont intéressants et sympathiques, mais pas assez développés pour s'y attacher. Cela est normal dans un sens puisqu'il s'agit d'un conte, que le roman est court et que le rôle majeur est donné à Scrooge. C'est ce dernier qui est véritablement important et que l'on voit évoluer du début à la fin. Au début, je ne l'aimais pas, c'est un peu normal vu qu'il est assez mauvais et horrible avec les autres. Il passe son temps à être rabat-joie et de mauvaise compagnie. Puis, au fil des pages, il devient attachant, vivant, lumineux et sympa... il change et je l'ai facilement aimé jusqu'à la fin. C'est un très bon protagoniste.

En conclusion, j'ai bien aimé ce conte. Il faut le prendre tel quel et ne pas s'attendre à une histoire complète et complexe. C'est court, frais, drôle ; il remplit sa fonction de conte avec les beaux messages, la magie et l'ambiance très fantastique. C'est très bien écrit, on plonge dans Noël, dans le Londres victorien et l'on touche la misère, la sécheresse de coeur. Scrooge est un personnage fascinant, parce que l'on connaît tous un Scrooge, et le voir aussi touchant rend le récit captivant. Au final, j'ai fini nostalgique avec cette pause agréable, j'en ressors enthousiaste et conquise, espérant lire d'autres récits de Dickens au plus vite.
Tags : Classique, Littérature britannique, Librio, Fantastique
​ 4 | 4
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#Posté le lundi 07 novembre 2016 06:00

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