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Création : 14/01/2013 à 04:34 Mise à jour : 24/07/2019 à 06:32

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33 articles taggés Romance

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Orgueil et préjugés - Jane Austen

Orgueil et préjugés - Jane Austen





Auteur : Jane Austen
Titre : Orgueil et préjugés
Première parution : 1813.
GF Flammarion, traduction et présentation par Laurent Bury, 2010
Texte intégral, 6¤5o 
 
 
 
Résumé (quatrième de couverture) :
Pour la famille Bennet, qui compte cinq filles à marier, l'arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage est une aubaine. Le sombre Mr Darcy saura-t-il vaincre le mépris d'Elizabeth ? Les soeurs de Mr Bingley parviendront-elles à le dissuader de déclarer ses sentiments à Jane ?
Tissé de nombreuses péripéties cocasses et cruelles, Orgueil et Préjugés s'achèvera-t-il par le happy end tant attendu ?
 
Mon avis :
Simple. J'ai réellement adoré, pourtant les histoires d'amour ne sont pas ma dose de thé.
 
Toutefois, l'écriture est si brillante, ironique, les protagonistes si bien pensés et intéressants qu'on se laisse prendre et emporter dans le roman. Je l'ai lu en quelques jours tant il m'a passionné.
 
La famille Bennet est attachante, je préfère Elizabeth et son ironie, même si elle est remplie de préjugés. Jane est tout bonnement adorable et très gentille, une aînée sans défauts (ou presque). En revanche, Mrs Bennet, Lydia et Kitty (Catherine) sont insupportables, et cela est fait exprès. Elles ne pensent qu'aux mariages, aux officiers, à l'argent. Elles sont très sottes, et cela Mr Bennet ne se prive pas de le leur dire.
 
Les soeurs de Bingley sont hypocrites à souhait. Quant à Darcy, il représente l'orgueil, comme Lizzie (Elizabeth) représente les préjugés. Vraiment, tout est réuni pour vous faire voyager dans l'Angleterre de cette époque, les descriptions nous enchantent, j'ai beaucoup aimé la visite de Pemberly, la demeure de Darcy. Les rebondissements et les péripéties sont nombreuses, on suit avec fébrilité les aventures de cette famille.
 
Je ne peux que vous conseiller de lire, l'on ne s'ennuie pas avec ce roman. Un vrai coup de coeur. Je trouve que la lecture est simple et fluide, que l'on prend goût aux descriptions magnifiques de Pemberly et de l'Angleterre de Jane Austen. Les scènes de bal, en particulier celle de Meryton, valent le détour. Les évolutions des personnages principaux, Lizzie et Darcy sont bien montrées et ne sont pas tirées par les cheveux.
 
J'ai été captivé par l'écriture de Jane Austen, j'ai été enthousiasmé par la lecture du roman très prenante. Il m'a été difficile de quitter le livre pour travailler et j'ai repris à chaque fois ma lecture avec avidité. C'est un excellent roman qui se doit d'être lu et qui ravira les fans d'histoires d'amour, d'Angleterre, de costumes anciens et qui compte parmi les livres cultes de la littérature anglophone. On ne peut s'en passer !
 
Tags : GF Flammarion, Romance, Littérature britannique, Classique, Jane Austen
​ 34 | 14
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#Posté le mardi 15 janvier 2013 12:32

Modifié le vendredi 08 août 2014 03:14

Raison et sentiments - Jane Austen

 
Raison et sentiments - Jane AustenAuteur : Jane Austen
Titre : Raison et sentiments
Première parution : 1811, de manière anonyme, puisque signé "by a Lady".
Editions 10/18
 
 
 
Résumé :
A la mort de leur père, les demoiselles Dashwood, Elinor la raisonnable, Marianne la passionnée et Margaret la cadette sont obligées de quitter leur maison de Norland pour s'installer à Barton Cottage, dans le voisinage des Middleton, joyeuse famille bruyante et exubérante. Ce nouveau voisinage apporte à Marianne de nombreux prétendants en la personne du colonel Brandon ou encore du jeune Willoughby. Elinor, elle, a laissé l'amour de sa vie, Edward Ferrars, à Norland, où elle a fait sa connaissance. Mais pourquoi met-il tant de temps à venir lui rendre visite à Barton ?
 
 
 
 
 
Mon avis :
Tout aussi enchanteur qu'Orgueil et Préjugés. Une fois de plus, les dialogues comme les descriptions permettent de se plonger avec enchantement dans l'histoire. Les moult péripéties et retournement de situations donnent du relief dans la vie de la famille Dashwood.
 
Les protagonistes sont réussis, chaque fille Daswood a sa personnalité, celle d'Elinor étant la plus réservée, trop peut-être. Quant à Marianne, la romantique, elle est se lance avec trop de passion et de fougue dans ce qu'elle entreprend.
 
Le personnage de Willoughby est particulièrement réussi, on le déteste et on compatit, c'est assez dur à expliquer sans spolier, alors je me stoppe ici. Les Middleton sont exaspérants à mettre leur nez dans les affaires de tout le monde. Bref, comme le précédent livre, je ne peux que vous conseiller de lire Raison et Sentiments, c'est une histoire différente d'Orgueil et préjugés, même si des thèmes similaires sont évoqués.
 
Les personnages et leurs relations sont la force majeure du roman, entre non dits et mensonges les conséquences peuvent s'avérer désastreuses pour nos héroïnes. J'ai beaucoup aimé la richesse des rebondissements tout aussi drôle et touchant que pour Orgueil et préjugés.
 
Cependant, le style de Jane Austen reste proche d'Orgueil et Préjugés, de la distance et une part d'ironie dans les descriptions de certains passages. On se laisse conter les mésaventures de Marianne et l'on souhaite chercher l'espoir.
 
Les caractères des personnages sont un brin différents, mais ils restent attachants et bien exploités et je déplore de ne pas avoir vu le colonel plus longuement. Comme je déplore l'absence de passage montrant le colonel et Marianne ensemble, faire plus ample connaissance. Je le trouve tout aussi intéressant qu'Orgueil et préjugés, mais les descriptions sont plus nombreuses que ce dernier, plus détaillées, peut-être parfois trop.
 
Ce qui me fait dire que j'ai mieux adhérer à Orgueil et Préjugés qu'à ce roman, même s'il reste très bon. Il manquait un je ne sais quoi, quelque chose de plus. L'ambiance Bennet étant très riche, les trois soeurs se retrouvent un poil en-dessous. Toutefois Wickham et Willoughby vont bien de pairs, ils sont similaires tout en étant très distincts, Darcy et le colonel sont eux aussi à rapprocher pour ce côté froid et distant qui rendent Lizzie et Marianne indifférente.
 
Sincèrement, et pour terminer cette analyse sur les deux romans, je préfère Orgueil et Préjugés, il a quelque chose qui me touche plus que Raison et Sentiments. Un côté moins austère peut-être ?
 
Adaptations : Je n'ai vu que le téléfilm de la BBC en trois parties, je ne pourrais donc émettre une comparaison avec d'autres versions du roman. Néanmoins, celle que j'ai vue est tout bonnement merveilleuse et très bien interprétée. Les décors, costumes, le casting est vraiment enchanteur et le tout est bien exploité. Je le trouve fidèle au roman.
Tags : Romance, 10/18, Littérature britannique, Classique, Jane Austen
​ 22 | 4
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#Posté le mardi 15 janvier 2013 12:39

Modifié le lundi 09 septembre 2013 05:49

Entre chiens et loups - Malorie Blackman


Entre chiens et loups - Malorie Blackman

Auteur : Malorie Blackman
Titre : Entre chiens et loups
Premier tome d'une série qui en compte quatre.
397 pages
Éditions Milan (Macadam)
 
 
Résumé :
Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Un monde où les communautés s'affrontent à coups de lois racistes et de bombes. C'est un monde où Callum et Sephy n'ont pas le droit de s'aimer. Car elle est noire et fille de ministre. Et lui blanc et fils d'un rebelle clandestin
 
 
Mon avis :
Ah, je ne vais pas me faire des amis. Très globalement, ce livre recueille de très bonnes critiques, il doit même avoir 18 sur Livraddict... Évidemment, comme je ne suis pas comme tout le monde, il a fallu que je n'apprécie guère ce roman.
 
Oui, je n'ai pas vraiment aimé. Disons que je suis frustrée, car y'a des idées, y'a de très bonnes choses, mais elles sont mal exploitées à mon goût.
 
Ce monde inversé est trop manichéen. Les noirs d'un côté et les blancs de l'autre. C'est sympa, mais ils sont passés où les mexicains et les japonais ? Le monde est alors réduit aux Primas (noirs) et aux Nihils (blancs). Pourquoi ? Est-ce que le monde tel qu'on le connait à changé ou est-ce seulement une partie du monde ? Et là, on touche un premier point critique : L'HISTOIRE.
 
C'est plutôt sympathique d'avoir ce monde inversé par rapport à l'appartheid ou la ségrégation raciale, mais comment en est-on arrivé là ? Troisième guerre mondiale ? Ce qui expliquerait l'absence de jamaïcain et de vietnamiens... Guerre chimique ? Rebellion ? Vengeance ? J'ai essayé d'imaginer tous les scénarios possibles, aucune réponse, c'est pourtant fort dommage, ça aurait été très gentil de nous mettre un peu de contexte. A aucun moment on ne sait ni où on se trouve ni en quelle année... C'est assez frustrant.
 
Ce monde avec les Primas et Nihils est trop simpliste, trop réducteur, et trop moralisateur. On se doute bien que le racisme c'est mal, le roman ne m'a pas vraiment fait réfléchir. Les personnages prient Dieu, bon, c'est gentil, mais elles sont passées où les autres religions ? Disparues elles aussi.
 
Autre point frustrant. La résistance. Les Nihils à travers la Milice tentent de renverses les Primas. Ca part d'un bon sentiment, je m'attendais à des résistants du type Jean Moulin, pas à des terroristes. Ils explosent un centre commercial remplit autant de Nihils que de Primas. Ce n'est pas ça la résistance. Je m'attendais à des actes plus réfléchis, genre saboter des points stratégiques. Là, ils tuent pour tuer, ce n'est pas très noble. Je n'aime pas la Milice et ceux qui y sont, je suis du même avis que la mère de Callum (l'un des protagonistes principaux). En parlant de résistance, je voulais des Martin Luther King, des Nelson Mandela, des vraies figures de résistance. Je n'ai pas vraiment rencontré ce genre de personnages.
 
Les personnages sont sympathiques, mais sans plus. Soit on les voit trop peu pour s'attacher, soit ils sont complètement fous et assoiffés de sang (Milice), soit ils sont un peu neuneu. Bon, je suis très méchante. Mais Perséphone. Son prénom promet tellement de chose, Perséphone, la reine des Enfers, la fille de Zeus, la femme d'Hadès, c'est un prénom d'enfer (pardonnez-moi ce jeu de mots laid... re-pardon). Elle n'a rien du caractère de Perséphone, elle aurait pu se nommer Suzie, Antoinette ou Fleur, ça aurait été la même chose. Ca m'a déçue, avec un prénom comme celui-ci je m'attendais à une fille pleine de caractère. Elle n'en montre qu'à la fin.
 
L'histoire d'amour est cousue de fils blancs, elle est noire, il est blanc ; elle est la fille du Premier ministre, il est le fils d'un rebelle clandestin. Leur histoire, malgré le yoyo infernal et parfois pesant, est plutôt belle et intéressante. Trop facile, et je savais qu'elle finirait mal, mais elle demeure un très beau témoignage de résistance. J'ai beaucoup aimé la fin, malgré la tristesse apparente, une petite note d'espoir apparait. Et après tout, j'y suis très sensible et j'ai apprécié. C'est vrai qu'en matière d'histoires d'amour, lorsque je vois deux personnages que tout oppose, je pense aussitôt à la Belle et la Bête (Mme Leprince de Beaumont) ou bien Lizzie Bennet et Fitzwilliam Darcy (Jane Austen). Alors Callum et Séphy sont un peu loin derrière, en dépit d'une histoire dure et compliquée au vu du contexte dans lequel ils vivent. Cependant, elle aurait pu être mieux travaillée, plus percutante encore.
 
Tout comme les descriptions et les répliques, elles nous plongent dans l'histoire, elles sont bien écrites, l'auteur a un style qui se lit facilement et des mots justes. Le roman se lit très vite, j'ai dû mettre trois jours et pourtant, plus la lecture avancée plus je voulais le reposer pour lire autre chose. Et malgré son caractère simpliste, cette dystopie n'a rien d'un univers de science-fiction à la Star Wars, c'est-à-dire qu'ici pas de gadgets ultra sophistiqués, des objets très simples, ceux qu'on utilisait avant Internet ou le Smartphone. J'ai bien aimé cette idée, ça prouve une belle part d'originalité de la part de l'auteur.
 
Dernier point très intéressant, la construction du récit. A chaque chapitre, nous avons le point de vue de Séphy (Perséphone) et de Callum qui s'entrecroisent. Quelques lignes avec Séphy, puis quelques lignes avec Callum. Ce qui nous permet de se plonger plus facilement dans les pensées des personnages, surtout grâce à l'emploi du « je ». Ce qui construit un rythme sympathique, on ne se plaint pas de la longueur des chapitres grâce à ce processus bien pensé. Au début, on revient de temps à autres sur des moments passés, des sortes de flashback permettant de revenir sur quelques points sympathiques de la relation unissant Callum et Séphy.
 
En conclusion, j'ai passé un bon moment, mais je me suis ennuyée, j'ai été frustrée et je me suis sentie délaissée au bord de la route à plusieurs reprises. Je suivais le récit sans ressentir d'émotions fortes (excepté la fin), tour à tour indifférente ou révoltée. Mais je suppose que comme le Petit Prince, c'est une lecture évolutive et que selon l'âge à laquelle on lit l'histoire, on ne ressent pas les mêmes choses. Je me sens un peu triste de ne pas avoir été aussi enthousiaste que d'autres.


Avis de partenaires : Holly-Books -
Tags : Romance, Dystopie, Entre chiens et loups, Milan
​ 17 | 10
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#Posté le lundi 18 mars 2013 05:02

Modifié le samedi 08 août 2015 04:20

Nord et Sud - Elizabeth Gaskell

Nord et Sud - Elizabeth Gaskell


Titre : Nord et Sud
Auteur : Elizabeth Gaskell
Points
8¤90
690 pages


Résumé :
C'est le choc de deux Angleterre que le roman nous invite à découvrir : le Sud, paisible, rural et conservateur, et le Nord, industriel, énergique et âpre. Entre les deux, la figure de l'héroïne, la jeune et belle Margaret Hale. Après un long séjour à Londres chez sa tante, elle regagne le presbytère familial dans un village du sud de l'Angleterre. Peu après son retour, son père renonce à l'Eglise et déracine sa famille pour s'installer dans une ville du Nord. Margaret va devoir s'adapter à une nouvelle vie en découvrant le monde industriel avec ses grèves, sa brutalité et sa cruauté. Sa conscience sociale s'éveille à travers les liens qu'elle tisse avec certains ouvriers des filatures locales, et les rapports difficiles qui l'opposent à leur patron, John Thornton.


Mon avis :
Après avoir visionné l'excellente série de la BBC, je me suis dit qu'il fallait absolument que je me procure le roman dont il est issu. Après lecture, je reste conquise par l'univers, par la plume, par l'histoire et ses personnages. J'adore, c'est un classique de la littérature britannique qu'il faut lire.

Ce qui frappe à la lecture c'est l'immersion totale dans deux univers différents, le monde provincial et les pasteurs ainsi que le monde industriel. L'auteure a su – comme notre Zola – être précise sur le quotidien de ces deux mondes, sur leurs modes de penser ou de parler. Ainsi, il est impossible ne pas porter crédit à ce que nous lisons, j'ai même parfois eu la sensation que l'histoire était vraie, c'est déroutant.

Je vous vois venir. Vous allez me dire, mais c'est écrit en langage du XIX °, avec pleins de mots compliqués sur l'économie, le patronat, le syndicat, les ouvriers, l'industrie, la religion, la campagne... Oui. Cependant, je trouve le roman incroyablement moderne dans son écriture. Je n'aime pas ce qui touche à l'industrie, au patronat et aux ouvriers, et pourtant, je ne me suis pas noyée. Bien sûr, il faut lire ce récit à tête reposée et concentré dessus, mais il est largement compréhensible pour qui veut se donner cette peine. Il est réaliste, aussi bien dans les expressions que dans les relations, j'ai même appris des choses et j'ai revu mon jugement sur l'histoire industrielle. Disons que je la comprends un peu plus maintenant.

La plume de l'auteure rend vraiment bien, on s'imagine si facilement les lieux décrits, les protagonistes et leurs émotions. C'est un style soigné, détaillé et précis qui nous offre ainsi une intrigue forte, une romance passionnante, des relations humaines avec leur haut et leur bas. On peut mettre un certain temps à rentrer dans l'histoire, pour ma part, j'étais à fond dès le début et j'ai aimé ce rythme singulier. Entre le calme de Helstone et l'animation de Milton. Ce rythme correspond aux personnages, il met en valeur l'opposition montrée par Elizabeth Gaskell. Le rythme ne dénature pas la force des émotions comme l'amitié, l'amour, la vie, la mort, la grève, la peur, tout est toujours soigné et travaillé. Je me sentais réellement au milieu de tous ces personnages, à vivre leurs joies et leurs peines et je lirais très volontiers d'autres écrits de l'auteure.

Le choc entre sud et nord entre campagne et industrie est marqué grâce à deux personnages, John Thornton et Margaret Hale. Ces deux protagonistes sont fabuleux. Ils vont rappeler le couple mythique Elizabet Bennet et Fitzwilliam Darcy, de par leurs préjugés et leur orgueil, mais on se laisse prendre. On les regarde vivre, se parler, s'affronter, évoluer, ce sont deux grands personnages de la trempe de ceux qu'on ne peut pas oublier. On peut leur reprocher des choses, mais on les applaudit sur d'autres, ils sont humains, ils ont une personnalité bien affirmée et je les aime beaucoup, avec leurs qualités et leurs défauts. Je dois même dire que suivre leur joute verbale s'avère réjouissant. Ils sont différents l'un de l'autre, on les adore et quelques fois, on les déteste pour telle ou telle phrase prononcée, pour leur orgueil... mais c'est pour ça qu'ils sont très intéressants.

Les autres personnages sont eux aussi intéressants. La famille Hale, le père m'est très sympathique, je le trouve simple et gentil, tout comme Mrs. Hale, à laquelle on se sent d'emblée pris de compassion à son égard. Je me sens plus mitigée à propos de Dixon, la domestique des Hale, elle est dévouée à Mrs. Hale, elle est forte et parfois drôle, mais de temps en temps, son ton m'agaçait un peu. Je n'adhère pas du tout à Fanny Thornton, la s½ur de John, elle est frivole, même si son caractère superficiel me fait souvent rire. De même qu'Edith, la cousine de Margaret, j'ai eu du mal avec son personnage même si on le voit peu. En revanche, la mère de Thornton est particulière. Elle est fière, parfois un brin méprisante et hautaine, et pourtant, je ne peux pas la détester, son histoire, sa force de caractère m'impressionne. J'ai une infime tendresse pour les Higgins, Nicholas, Bessy et Mary, lui est ouvrier dans une firme et ses deux filles sont à la maison. Je les adore, ils sont drôles, humains, touchants, attachants, je n'ai jamais pu les détester une seule seconde.

Je vais quand même m'arrêter ici... Je pourrais parler des Lennox, de Mr. Bell, de Frederick et de tant d'autres comme les Boucher, mais la chronique deviendrait trop longue et je perdrais mon but. J'aimerais énormément que ce classique soit plus connu, il le mérite. La plume est magnifique, les personnages attachants, l'intrigue passionnante et maîtrisée, le thème « nord-sud » est très bien exploité et ce réalisme est impressionnant. Quelques longueurs par-ci, par-là ; parfois du mal à saisir toute l'ampleur des discours autour de toutes ces notions industrielles, mais au fond, il est intéressant et prenant. J'ai sincèrement adoré cette lecture et je me plongerais avec joie à lire d'autres livres d'Elizabeth Gaskell.
Tags : Littérature britannique, Points, 19ème siècle, Romance, Classique
​ 13 | 6
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#Posté le lundi 06 janvier 2014 04:52

Modifié le mardi 08 avril 2014 09:04

Premier amour - Ivan Tourgueniev

Premier amour - Ivan TourguenievTitre : Premier amour
Auteur : Ivan Tourgueniev
Librio
2¤
96 pages
 
 
Résumé :
Irrésistible du haut de ses vingt et un printemps, la capricieuse et attirante Zinaïda fait chavirer le coeur du jeune Vladimir Pétrovitch, seize ans à peine. Premier amour et premiers tourments d'un enfant épris de la jolie princesse pour l'avoir vue par-dessus la palissade de son domaine... Mais lorsque Zinaïda devient froide et mystérieuse, d'étranges soupçons envahissent l'esprit de Vladimir. Quel est donc ce rival secret qui l'éloigne de lui ?
 
 
Mon avis :
Un classique que j'ai aimé relire, je l'avais découvert en cinquième et aujourd'hui, après relecture, j'en suis toujours aussi fan. Il est court, mais intense, un classique de la littérature russe.
 
Ce livre est excellent pour qui veut se lancer dans les classiques, notamment dans la culture russe. C'est d'ailleurs ce roman qui m'aura donné envie de lire d'autres auteurs russes, je le conseille pour cette raison, mais aussi pour la beauté de la plume de l'auteur et pour cette histoire très joliment contée.
 
La plume de Tourgueniev est lisible, poétique et fluide, c'est très facile de compréhension et accessible grâce au thème de l'amour. Les descriptions sont très jolies, le récit est écrit du point de vue de Vladimir Pétrovitch ce qui permet de s'identifier à lui aisément, de suivre ses pensées et de cerner ses sentiments. Sa vision du monde est joliment faite, les répliques sonnent juste, beaucoup de lignes de ce texte peuvent devenir des citations cultes.
 
Sincèrement, c'est un récit magnifiquement écrit, il est à lire, d'autant plus que les 96 pages passent à une vitesse incroyable. C'est le genre de roman qu'une fois commencé, on ne peut plus s'arrêter de lire tant on prit dedans, l'histoire est de toute beauté.
 
L'intrigue nous présente un jeune homme de seize ans découvrant l'amour, ses qualités comme ses inconvénients, ses joies comme ses peines. Ça peut paraître simple, mais Tourgueniev sait manier l'histoire de sorte qu'elle en devienne unique. Cet amour est des plus incroyable. Ce cher Vladimir n'est pas le seul à s'intéresser aux charmes de Zinaïda, il va l'apprendre à ses dépens.
 
L'amour est dépeint avec force et poésie, on reste accroché du début à la fin, soucieux de connaître le dénouement. L'amour est le thème central, mais l'auteur ne tombe ni dans le mélodramatique, ni dans la mièvrerie, c'est humain et touchant. Sensible et élégant, même dans les pires moments, il y a une sorte de dignité, de force que j'ai énormément appréciée dans le récit.
 
Les révélations sont surprenantes, l'auteur m'a bien eue, je ne m'y attendais pas vraiment. La tournure des événements est sincèrement intéressante, j'étais loin de m'imaginer ce qui allait se passer, même en l'ayant lu des années plus tôt. Quant au final, il est d'une très grande beauté, triste, touchant, mais les mots sont très bien choisis, j'ai adoré cette lecture.
 
Le personnage principal se nomme Vladimir. On apprécie d'emblée ce jeune homme sympathique dont l'évolution se fait au gré des événements, sa vision du monde est naïve. « Naïve » dans le sens de joli, poétique, puis l'amour le transforme, il grandit et devient de plus en plus mature. C'est un protagoniste très attachant, j'ai beaucoup d'affection pour lui. Zinaïda est une femme énigmatique. Elle est forte, elle est capricieuse, elle souffre, elle rit, elle vit tout simplement et sa force de caractère la fait rayonner. Sa personnalité fait d'elle un protagoniste inoubliable, une femme que j'ai appris à aimer autant qu'à détester, pourtant, comme Vladimir, on compatit et l'on pardonne. Flaubert vante la qualité de Tourgueniev à inventer les femmes, il a entièrement raison, cette princesse est formidable, humaine et touchante à sa manière.
 
Les autres personnages sont intéressants. Ils ont tous un rôle à jouer dans cette histoire, en positif ou en négatif, parfois même dans les deux ! J'ai beaucoup d'affection pour Louchine ou pour la famille de Vladimir, Tourgueniev a vraiment une force incroyable pour créer des personnages forts et humains.
 
En conclusion, ce classique est à lire. Son thème est fabuleusement bien écrit, la plume de l'auteur est plus généralement belle et agréable à lire, c'est un récit court, mais intense. L'intrigue est bien menée, c'est le livre pour commencer un voyage dans la littérature russe, car il est splendide. Fort et humain, le roman est doté de personnages attachants et inoubliables pour certains. C'est une agréable lecture que je recommande chaleureusement.
Tags : Littérature russe, Classique, Romance, 19ème siècle
​ 10 | 5
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#Posté le dimanche 02 mars 2014 06:43

Modifié le mardi 08 avril 2014 09:04

Une saison à Longbourn - Jo Baker

Une saison à Longbourn - Jo Baker
Titre : Une saison à Longbourn
Auteur : Jo Baker
Stock
396 pages
21¤50


Résumé :
Sur le domaine de Longbourn, vivent Mr et Mrs Bennet et leurs vénérables filles, en âge de se marier. À l'étage inférieur veillent les domestiques. Personnages fantomatiques dans le célèbre roman de Jane Austen, Orgueil et préjugés, ils deviennent ici des êtres de chair et de sang qui, du matin au soir, astiquent, frottent, pétrissent et vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs bien-aimés patrons. Mais ce que les domestiques font dans la cuisine, sans être observés, pendant qu'Elizabeth et Darcy tombent amoureux à l'étage, relève d'eux seuls... Une histoire d'amour peut en cacher une autre, et qui sait quel secret enfoui risque de ressurgir.


Mon avis :
Je dois dire merci aux éditions Stock et à Babelio pour m'avoir permis de lire ce petit bijou autour du monde d'Orgueil et préjugés. C'est un excellent roman qui remplit toutes ses promesses, qui mérite d'être lu et qui me donne envie de découvrir d'autres récits de Jo Baker. La couverture du livre est magnifique, j'ai de suite été attirée pour le découvrir, les couleurs, rose, bleu, blanc, et la vaisselle blanche rendent l'ouvrage très attrayant. Le résumé m'a poussée à m'inscrire pour le recevoir et je ne le regrette pas, il est génial.

Le roman emploi intelligemment Orgueil et préjugés de Jane Austen. C'est plus qu'une simple réécriture, c'est un double récit, d'un côté les événements du récit d'Austen et de l'autre celui des domestiques. L'idée de faire des employés de maison les protagonistes principaux est audacieuse, toutefois, le pari est réussi. C'est à la fois un hommage intelligent et un brillant détournement tout en gardant une grande part d'originalité.

Je disais, les grands événements d'Orgueil et préjugés sont présents ainsi que tous les personnages qui en ont fait son succès. Ils sont tous là et leurs personnalités sont respectées, l'esprit vif de Lizzie, la bienveillance de Jane, Mrs Bennet et ses nerfs fragiles... J'ai beaucoup aimé leur rôle dans le roman ainsi que leurs interactions avec les protagonistes inventés. J'ai adoré les retrouver et j'ai encore plus aimé le secret incroyable que l'on apprend dans le récit.

La surprise est de taille. L'auteure nous emporte dans une intrigue bien menée et intéressante. J'ai adoré suivre ces domestiques et connaître à la fois leurs liens et leurs histoires, c'est très captivant à lire. En plus de cette partie « sombre », nous avons toute la vie quotidienne de ces domestiques. Certains jugeront toute cette phase longue, mais elle est nécessaire pour comprendre les personnages, leurs aspirations et leurs sentiments. J'ai bien aimé en apprendre plus sur la vie menée par les employés d'une maison. Ils ne sont pas souvent mis en valeur ou mis sur le devant de la scène, j'aime l'idée de l'auteure.

Sarah est une jeune femme vive et sympathique, je me suis facilement attachée à elle, même si parfois, elle devient agaçante. Son lien avec Ptolémée ou James Smith est intéressant, surtout avec ce dernier. J'ai énormément d'affection pour Mrs Hill dont l'histoire est touchante, sa personnalité est douce et forte, c'est une femme courageuse et extraordinaire. Mr Hill est très sympathique, Polly est adorable, je l'aime beaucoup. Quant à James Smith, il est très intrigant, toujours présent, gentil, mais tous ces mystères nous le rendent distant. Ce sont des personnages travaillés, avec un passé et un caractère, ils sont vivant et humains, c'est prenant de suivre leurs vies et on leur souhaite le meilleur. Ils sont touchants et très sympathiques.

Le roman est bien pensé. Il est divisé en trois parties, comportant plusieurs chapitres qui s'ouvrent chacun sur une phrase tirée du roman d'origine. Le roman est bien mené, il fonctionne aussi bien sur des événements nouveaux tirés de l'histoire des domestiques et sur des événements du récit de Jane Austen. Le style de l'auteure est fluide, soigné. Les descriptions nous plongent immédiatement dans le quotidien de Longbourn, les tâches domestiques, les sentiments des personnages. Les répliques sont bien construites, on y trouve de l'amitié, de l'amour, du suspense, parce que mine de rien, il faudra attendre la troisième partie pour voir tous les fils se nouer et voir apparaître la vérité sur certains personnages. La fluidité est de mise, je ne me suis pas ennuyée, il y a de la surprise, je ne m'attendais pas à certains rebondissements.

C'est vraiment un très bon roman reprenant Orgueil et préjugés. Il est bien écrit, répliques et descriptions sont fluides et agréables à la lecture, on retrouve avec plaisir les lieux, les personnages du roman de Jane Austen. Les romances sont bien décrites, l'amitié et les secrets prennent une place tout aussi importante, l'époque du roman est respectée. Les domestiques nous offrent une histoire tout aussi passionnante que les Bennet, on s'attache très facilement à eux. Jo Baker offre un véritable bijou de lecture, agréable à lire, captivant et intelligent. J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman que je vous conseille d'acheter dès sa sortie le 2 avril si vous êtes fan de l'ambiance Downton Abbey et Orgueil et préjugés. Je n'ai pas été déçue et je remercie chaleureusement les éditions Stock et Babelio pour ce beau cadeau.
Une saison à Longbourn - Jo Baker
Tags : Stock, Romance, Babelio, 18ème siècle
​ 12 | 5
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#Posté le mercredi 26 mars 2014 06:36

Modifié le mardi 29 mars 2016 08:59

Nos étoiles contraires - John Green

Nos étoiles contraires - John GreenTitre : Nos étoiles contraires
Auteur : John Green
Nathan
331 pages
16¤50

Résumé :
Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.


Mon avis :
Un bon roman, plein de vie, il est très addictif, j'approuve le parti pris de ne pas évoquer la maladie dans le mélodrame, je n'aurais pas adhéré. Je comprends qu'il puisse générer des sentiments contrastés, personnellement, je l'ai bien aimé et je pense que je lirais d'autres récits de l'auteur.

Je me rends compte que ce livre ne s'explique pas vraiment, ça fait plusieurs jours que je l'ai fini et je ne parviens pas à ordonner correctement mes pensées. En fait, ce récit, il se vit. J'entends par là qu'il faut le lire, parce que chaque individu s'en fera sa propre idée, il évoque la vie, la mort, la maladie à travers de belles philosophies. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur parle du cancer et de ses conséquences, de ses traitements, c'est vivant, intelligent et respectueux. Loin de l'éternel apitoiement.

L'intrigue est très intéressante, c'est un roman que je nomme « tranche de vie » parce qu'il évoque un moment précis, il nous parle d'un morceau du quotidien d'Hazel dont on suit les pensées. L'immersion est rendue possible grâce au choix du pronom personnel « je », on voit Hazel vivre sa vie, vivre son amitié avec Isaac et son amour pour Gus (Augustus). Bien sûr, le thème est le cancer, mais Hazel est pleine de vie, perspicace et pétillante, drôle et touchante, c'est une héroïne des plus sympathiques et elle fait très certainement partie des protagonistes principaux inoubliables.

J'ai également apprécié son voyage en Hollande pour rencontrer Peter Van Houten, son auteur favori. Cette rencontre est loin de ce que j'espérais, néanmoins, je dois dire que c'est une sacrée personnalité ce type. Je ne sais pas comment l'appréhender et le penser, il est dur et réaliste, peu sympa, mais bien souvent, j'ai trouvé qu'il amenait quelque chose au récit. La famille d'Hazel est merveilleuse, j'ai bien aimé ses parents, même si parfois, j'aurais aimé qu'il fasse plus confiance à leur fille et qu'ils la laissent respirer un peu.

Le personnage de Gus est sans doute celui que j'ai le plus aimé, à égalité avec Isaac. Ce sont deux garçons courageux, drôles et touchants, il leur arrive bien des malheurs sans jamais perdre espoir. Le premier est un garçon très touchant, j'ai adoré ses répliques, sa manière d'être et ce qui lui arrive est bien triste. Ce fut des chapitres très touchants. Quant à Isaac, il est très sympathique, j'ai bien aimé ses interventions dans le récit, il est bienveillant.

Le style de l'auteur est fluide. On commence le récit sans trop savoir comment les événements vont évoluer, on suit Hazel et ses amis dans leur vie, c'est un récit fait de rencontres, d'humour. Les descriptions sont agréables à lire, elles nous plongent directement dans un roman poignant et vivant. Les sentiments d'Hazel sont un réel bonheur à suivre et les répliques sonnent juste, elles sont naturelles. Il y a un peu de poésie et beaucoup de philosophie, j'ai beaucoup aimé le soin apporté aux mots, l'importance de ces derniers, le talent d'écrire d'Hazel et d'Augustus. On lit sans jamais pouvoir s'arrêter, parce que l'on aimerait bien connaître la suite, soucieux de savoir où l'auteur va nous emporter.

En conclusion, je dois dire que c'est un très bon roman. Il est contemporain, très bien écrit, drôle, plein de vie et de poésie, de charme, il évoque le cancer à travers la vie et la mort. Le tout est lumineux, on en ressort conquis, loin d'être affligé, même si les derniers chapitres sont très riches en émotion. C'est un récit évoquant le quotidien, il n'est pas ennuyeux une seule seconde, la plume est très jolie et les personnages sont très attachants, c'est un bon moment de lecture que je recommande vivement.

Avis de partenaires : Le monde des Spatchounes - Romans sur canapé -
Tags : Contemporain, Romance, Nathan
​ 19 | 14
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#Posté le jeudi 10 avril 2014 04:09

Modifié le vendredi 22 août 2014 05:53

Ici et maintenant - Ann Brashares

Ici et maintenant - Ann Brashares
Titre : Ici et maintenant
Auteur : Ann Brashares
Gallimard Jeunesse - 2014
273 pages

Résumé :
Suivez les règles. Souvenez-vous de ce qui s'est passé.
NE TOMBEZ JAMAIS AMOUREUX.
Voici l'histoire de Prenna James, une jeune fille de dix-sept ans qui a immigré aux Etats-Unis, à New York, à l'âge de douze ans. Mais Prenna ne venait pas d'un autre pays. Elle venait... d'une autre époque, du futur. Prenna et ceux qui ont fui avec elle jusqu'au temps présent, doivent suivre un ensemble de règles strictes pour assurer la survie du genre humain : ne jamais révéler d'où ils viennent, ne jamais interférer dans le cours de l'Histoire, et ne jamais développer de relations intimes avec quiconque en dehors de leur communauté. Mais Jenna rencontre Ethan Jarves...


Mon avis :
Merci beaucoup aux éditions Gallimard Jeunesse pour ce partenariat, le septième depuis que j'ai rejoint l'équipe des chroniqueurs On lit plus fort. C'est un très beau roman, il frôle le coup de c½ur, mais il est génial.

Je connaissais de nom Quatre filles et un jean, mais je n'avais jamais lu cette série. Cet envoi me permet donc de faire connaissance avec cette auteure et j'aime beaucoup son style. La plume est légère, soignée, fluide et très agréable à lire, j'ai dévoré le roman en moins de trois jours. Les descriptions nous plongent dans les pensées de l'héroïne, dans son quotidien en tant que « venue du futur ». Ainsi ses réflexions nous interpellent, c'est une vraie fresque sur notre monde, sur notre société, notre mode de vie et ce que l'on fait de notre planète. Toutefois, c'est d'être purement écolo ou moralisateur, ce sont juste des faits, Prenna en parle avec force sans pour autant accuser notre temps. Les dialogues permettent de construire la relation qu'entretienne Prenna et son entourage, qu'il soit ami ou ennemi.

Attention, il n'y a pas de méchant au sens strict, c'est à nous d'en tirer des conclusions et de réfléchir. Il y a juste une date, liée à un assassinat qu'il faut empêcher. Il y a juste des hommes et de femmes venus clandestinement du futur en 2014 pour trouver refuge, car leur époque est devenue invivable. Il y a juste des lois strictes pour museler leur quotidien et mieux les asservir, comme ces lunettes ou ces comprimés. Il y a juste de l'humain. C'est un récit plutôt psychologique sans prise de tête, tout vient naturellement dans le roman, l'auteure sème des particules de thriller – avec ce mystérieux meurtre et ce SDF qui en sait plus long. L'enquête et le thriller sont bien menés, on en apprend un peu plus à chaque chapitre. Nous avons de la science-fiction grâce à la thématique de la dystopie et du voyage temporel, toutes deux très bien exploitées. La romance est présente, mais elle n'occupe pas la place principale et je suis même très contente de la tournure des événements de ce côté là. J'avais peur de tomber dans le mélodramatique ou dans la romance pure et dure, mais ce n'est pas le but et ça fait plaisir.

L'histoire est vraiment captivante à suivre. Nous faisons connaissance de Prenna et d'Ethan, deux adolescents dont la vie se voit bousculer par leur rencontre en 2010, puis de leurs retrouvailles mouvementées en 2014. Ainsi, le récit se concentre du point de vue de Prenna qui peu à peu voit ses convictions s'écrouler, elle va chahuter les règles de sa communauté, tenter de commettre l'impardonnable : interférer dans l'histoire. Son évolution est passionnante à suivre, on ne s'ennuie jamais, à chaque chapitre nous avons notre lot de révélations, de réflexions et d'actions. J'ai un seul reproche à lui faire : il est court. Et ce de fait, j'avais la petite sensation que tout se déroulait vite. Cependant, je tiens à insister, c'est un récit poignant, fort, riche et sincèrement fascinant à lire. Dès les premières lignes, on y entre et j'ai eu du mal à faire des pauses tant j'avais envie de connaître la suite. Le concept est bien mené et reste prenant tout au long du récit : venir du futur pour se fondre dans la masse. La communauté n'a pas le droit de changer un seul instant du cours des événements, alors que... honnêtement, si l'on pouvait revenir dans le passé, c'est justement ce que l'on ferait, changer un petit point.

Les personnages sont sympathiques et humains. Prenna est une jeune femme touchante, on apprend à connaître son histoire, son passé douloureux, on espère avec elle, on essaye de comprendre notre monde à travers ses yeux. Elle est très intéressante comme héroïne. Ethan est super génial, il est courageux, déterminé, drôle, j'adore sa personnalité et ses répliques m'ont bien souvent amusée. Il prend son rôle d'instruire Prenna très au sérieux, c'est un jeune homme très sympathique. Les autres personnages, je vais vous laisser les découvrir, ils ont tous un rôle à jouer, et tout expliquer gâcherait le plaisir de parcourir le côté psychologique et relationnel du roman. Un pan des plus passionnant à suivre. Sachez que j'ai adoré faire leur rencontre : la mère de Prenna, Katherine, les amis de Prenna, Monsieur Robert, le SDF, le premier voyageur, Mlle Cynthia... et d'autres.

En conclusion, merci beaucoup aux éditions Gallimard Jeunesse pour ce roman fort et super intéressant. Il est riche en événements, les émotions sont présentes, le mélange des genres opère à merveille, les personnages rendent le récit encore plus captivant. Il aborde des thèmes importants sur un ton simple, mais efficace, sans donner de leçons ou de coupables ; c'est un véritable défi de devoir parler de l'avenir de la planète sans entrer dans ces débats. La plume de l'auteure est fluide et soignée, j'ai adoré lire ce livre qui frôle le coup de c½ur, mais qui se doit d'être lu.

Ici et maintenant - Ann Brashares
Tags : Gallimard Jeunesse, Science-fiction, Dystopie, Romance, On lit plus fort
​ 14 | 12
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#Posté le mercredi 30 avril 2014 08:00

Modifié le samedi 16 mai 2015 06:54

La princesse de Montpensier - Mme de la Fayette

La princesse de Montpensier - Mme de la Fayette


Titre : La princesse de Montpensier suivi de La comtesse de Tende
Auteur : Mme de La Fayette
Librio
XVIIème siècle
68 pages
2¤
 
 
Résumé :
A la fin de la Renaissance, le duc de Guise s'éprend de Mlle de Mézières. Mais bien qu'elle l'aime aussi, la jeune fille est contrainte d'épouser le prince de Montpensier. Trois ans plus tard, un jour qu'il a perdu son chemin près du château de la princesse, le duc la rencontre au bord d'une rivière où elle est venue se reposer : elle rougit à sa vue, et lui-même comprend aussitôt que sa propre passion n'est pas morte.
Plus concise encore, et sans doute écrite la première, La Comtesse de Tende, qui resta inédite jusqu'au XVIIIe siècle, raconte elle aussi l'histoire d'un amour adultère, mais d'une noirceur plus grande. Car la noblesse et la magnificence des personnages ne doivent pas nous tromper.
 
 
Mon avis :
Deux nouvelles intéressantes, mais elles ne me resteront pas en mémoire. J'avais bien aimé La princesse de Clèves sans pour autant accrocher et une fois encore, cet ouvrage me plaît et m'a un peu dérangée. Néanmoins, si vous êtes fan de cette auteure et de son célèbre récit La princesse de Clèves, ce classique devrait très certainement vous ravir.
 
La princesse de Montpensier : une longue nouvelle dont j'ai adoré l'histoire. Nous retrouvons le thème des passions amoureuses dans leur côté positif et négatif. L'amour, l'amitié se mêlent et nous offre un récit captivant et qui m'a enchantée.
 
Le style de l'auteure est celui de son époque. Contrairement à d'autres classiques de l'époque, j'ai eu beaucoup de mal avec les tournures de phrases. D'habitude, ça passe tout seul, mais bien souvent j'ai dû relire les phrases pour les comprendre. C'est ce qui m'a empêchée d'apprécier ce classique à sa juste valeur. Sinon, les descriptions sont très belles, la description de l'amour entre la princesse de Montpensier et de Guise est bien montrée, les émotions sont fortes. C'est sincèrement une belle histoire riche en émotions. Les dialogues sont intégrés à l'histoire, ce qui peut en déranger quelques un, personnellement, ça ne m'a pas bloquée, on s'y fait très vite.
 
La fin est terriblement triste, je m'attendais à ce que cette histoire se finisse plus ou moins mal, mais l'auteure m'a beaucoup surprise. Elle se finit encore plus triste que ce que j'avais imaginé. Je n'avais pas envisagé certains rebondissements et dénouements.
 
Les personnages sont plutôt sympathiques, je compatissais à leur sort, certains ont des fins tragiques, pourtant, je ne suis pas parvenue à m'attacher à eux. La princesse de Montpensier est une femme cultivée, intelligente et gentille, elle aime son mari et se voit peu à peu tomber dans les méandres de l'amour en compagnie du duc de Guise. Elle connaît la jalousie, le bonheur, le doute, j'ai apprécié ce personnage et j'étais triste pour elle. Le prince de Montpensier, on ne peut que compatir à son sort, on ressent toute sa peine et sa colère quand il découvre la vérité. Le duc de Guise est un homme à double tranchant, tour à tour je l'ai bien aimé et détesté. Celui pour lequel j'ai le plus de sympathie est le comte de Chabannes, un homme amoureux et bienveillant, loyal jusqu'au bout, c'est un grand personnage.
 
La comtesse de Tende : une courte nouvelle, moins d'une vingtaine de pages et qui pourtant m'aura plus séduite. J'ai sincèrement adoré l'histoire, ses personnages, la fin aussi tragique que la nouvelle précédente et cependant plus marquante.
 
L'intrigue nous mène également dans les méandres de l'amour. La comtesse de Tende n'est pas réellement aimée de son mari, mais sa personnalité sympathique l'amène sur la route de la princesse de Neufchâtel et celle du chevalier de Navarre. J'ai bien aimé les aventures de cette chère comtesse, qui se refuse d'aimer le chevalier par amitié pour la princesse et qui pourtant, aime profondément cet homme comme elle apprend à aimer son mari. C'est la complexité des relations qui a su me toucher et me donner envie d'en savoir plus.
 
Le style est différent de la nouvelle précédente. C'est aussi pour cette raison que j'ai dû mieux accrocher à l'histoire. Nous sommes une fois de plus dans un récit entièrement narré, même les dialogues, néanmoins, les tournures de phrases sont largement plus faciles à comprendre. Je n'ai pas dû relire les mêmes phrases pour comprendre, tout était fluide et agréable à lire. Je vous recommande la lecture de cette nouvelle si l'envie vous en prend de découvrir Mme de La Fayette.
 
Les personnages sont extrêmement sympathiques, attachants, leur bonheur comme leur malheur nous touchent. La comtesse de Tende est une personnalité gentille, elle a de l'esprit, elle aime son mari et son amant, elle aime son amie, on ressent la tourmente dans laquelle elle se plonge. On s'attache très facilement à elle et ce qui lui arrive est très touchant, je suis plutôt triste pour elle. Son mari, le comte de Tende n'est pas souvent présent, mais j'apprécie les efforts qu'il fait pour se montrer digne de sa femme. La princesse de Neufchâtel attise beaucoup de sympathie, elle est douce et sage, son amour pour le chevalier nous la rend encore plus aimable. Nous connaissons la vérité, et la voir se plonger dans le désespoir est à fendre l'âme. Le chevalier de Navarre est vraiment un bon personnage, dévoué, on sent qu'il essaie de tout faire pour vivre sa passion avec la comtesse, sans pour autant oublier sa femme.
 
En conclusion, la princesse de Montpensier m'a laissée presque indifférente. J'ai adoré l'histoire et ses personnages, mais le style est vraiment compliqué à appréhender. En revanche, la nouvelle concernant la comtesse de Tende est réellement abordable, fluide et très belle. Les deux histoires méritent d'être lues, l'amour, l'amitié sont très forts et sont bien contés. Les protagonistes sont humains et attisent notre sympathie. J'ai bien aimé l'ouvrage et les adorateurs de Mme de La Fayette seront ravis de lire ce recueil.
Tags : Classique, Littérature française, Librio, Drame, Romance
​ 9 | 5
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#Posté le mercredi 21 mai 2014 10:45

Le manuscrit perdu de Jane Austen - Syrie James

Le manuscrit perdu de Jane Austen - Syrie James



Titre : Le manuscrit perdu de Jane Austen
Auteur : Syrie James
Hachette – Black Moon (Lecture Academy) – 2014
416 pages
16¤


Résumé :
Samantha McDonough mène la vie sans surprise d'une bibliothécaire sans histoire. Un jour, elle fait une surprenante découverte. Un livre, déniché dans une petite librairie, qui va changer sa vie. Car entre ses pages se cache une lettre vieille de deux cents ans. Une lettre signée par l'une des plus grandes romancières anglaises : Jane Austen. Voilà Samantha lancée sur la piste d'un manuscrit perdu, dans une course contre le temps, qui va la guider tout droit entre les murs d'un manoir magnifique, et entre les bras de son séduisant propriétaire...


Mon avis :
Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Hachette et son équipe de communication pour ce premier partenariat. J'aime l'univers austenien et ce roman me correspondait totalement, après l'avoir terminé, je suis doublement convaincue qu'il s'agit d'un beau récit.

L'histoire est double. Le résumé ne présente qu'une des deux intrigues, à savoir la quête de Sam pour retrouver ce manuscrit perdu grâce à ses connaissances, son entourage et cette lettre découverte au hasard. L'autre histoire, c'est le manuscrit lui-même, l'histoire perdue de Jane Austen. L'une comme l'autre sont absolument captivante, la mise en abîme est une belle découverte et est très bien menée. Impossible de se perdre, car même la présentation et le style diffèrent !

La première nous présente Jane Austen, le monde de la littérature, les enchères, la propriété intellectuelle. Ce sont des notions évoquées de manière précise et fluide, rien de bien méchant, mais cela demeure instructif. La romance est présente sans être trop lourde ou superficielle, elle est même secondaire, les événements s'enchaînent bien, les interludes sont bien pensés et enrichissants. La quête en elle-même est prenante, cette phase de recherche et de fouille m'a bien plût, je me suis laissée prendre au jeu.

Le seconde histoire nous présente tous les grands thèmes abordés par Jane Austen, nous retrouvons donc des clins d'oeil intéressants et amusants. Je n'en dirais rien de plus, parce que ce fut une vraie surprise en parcourant le roman, je ne m'y attendais pas du tout et c'est un formidable roman dans le roman. Il est écrit comme le pourrait être un livre de Jane Austen, avec un style plus soutenu, mais tout aussi fort et agréable à lire. Honnêtement, je vous laisse découvrir par vous-même ce fabuleux trésor. Tout ce que je peux dire, c'est qu'on se croirait véritablement dans un roman de Jane Austen, que le 17e/18e siècle est parfaitement respecté, l'ambiance est sympathique, les émotions présentes, un vrai régal.

La plume de l'auteur est double. Vous l'avez compris, mais ce roman joue sur deux siècles et les différents tics de langages sont suivis. L'expression est soignée pour le manuscrit perdu tandis qu'il est plus contemporain pour la quête de Samantha. Attention cependant, le tout reste très agréable à lire, fluide, bien écrit en somme. Les descriptions nous plongent au c½ur des émotions de Sam, puisque l'auteure choisit d'user de la première personne du singulier ; ce qui nous permet de nous sentir encore plus proches d'elle. Les descriptions sont encore plus magiques dans le manuscrit perdu, tout comme les répliques, elles sonnent juste, elles correspondent au siècle décrit et us et coutumes de l'époque.

Les personnages sont humains et très attachants. J'ai beaucoup aimé Samantha, une héroïne tout à fait sympathique, que l'on sent passionnée par les livres et par Jane Austen, on se retrouve très vite proche d'elle et incapable de la détester. Elle possède son caractère sans oublier d'être sensible et touchante, j'ai beaucoup d'affection pour elle, pour ce qu'elle a vécu. Anthony m'a paru bien sympa, même s'il est loin d'être bienveillant, ses vues divergent totalement sur ce manuscrit, mais je suis contente de l'évolution et de la personnalité dont il est doté. Je suis peut-être moins fan de Stephen, en revanche Mary et Laurel Ann – dont j'ai beaucoup aimé les interventions. Comme je me refuse à parler des personnages du manuscrit, une nouvelle fois, je vous encourage à les découvrir par vous-même, mais ils sont tellement captivants et prenants. J'ai retrouvé mes protagonistes préférés des romans de Jane Austen, mais à travers le prisme de Syrie James. J'ai mes chouchous parmi ceux qui peuplèrent ce livre perdu, c'est évident. En somme, j'aime la manière dont l'auteure pose de bonnes idées pour expliquer les récurrences et les points communs que nous trouvons aux six romans de Jane Austen, comme ce mystérieux club des W.

En conclusion, j'étais impatiente de découvrir ce roman, le résumé promettait une histoire fascinante. En effet, ce fut une aventure palpitante à vivre et j'ai même été encore plus enthousiaste une fois la lecture terminée. Ce double roman est une excellente idée, je ne m'attendais pas à cette tournure des événements, pour l'histoire de Sam comme pour celle du manuscrit perdu. Les deux intrigues possèdent des protagonistes intéressants, un style propre aux époques montrées tout en étant soigné et fluide, de plus, les histoires en elles-mêmes sont plus que fascinantes. Je ressors conquise par ce premier partenariat avec Hachette – que je remercie une fois encore – et je vous conseille de le lire si vous êtes fan de Jane Austen.

Avis de partenaires : Sariahlit -

Petit plus HS : ce livre compte pour le challenge de l'été 2014 et pour le challenge des paliers de Gloomystory.
Le manuscrit perdu de Jane Austen - Syrie JamesLe manuscrit perdu de Jane Austen - Syrie James
Le manuscrit perdu de Jane Austen - Syrie James
Tags : Black Moon Hachette, Romance, Lecture Academy
​ 13 | 13
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#Posté le lundi 04 août 2014 07:57

Modifié le jeudi 04 février 2016 09:00

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