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Création : 14/01/2013 à 04:34 Mise à jour : 24/07/2019 à 06:32

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10 articles taggés Librio

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Peter Pan - James Matthew Barrie

Peter Pan - James Matthew BarrieAuteur : James Matthew Barrie
Titre : Peter Pan
Librio ; 2¤
140 pages
 
 
 
Résumé (quatrième de couverture) :
Peter Pan est bien étrange. Il est vêtu de feuilles, ne connaît pas son âge et ignore ce qu'est un baiser. Wendy est intriguée par ce garçon et la lumière tintinnabulante qui l'accompagne partout - la fée Clochette. D'où viennent-ils ?
 
"Je me suis enfui le jour de ma naissance, répond Peter Pan. Je ne veux pas devenir un adulte, alors depuis, je vis au pays des fées. Sais-tu d'où viennent les fées ? Lorsque le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en milliers de morceaux, et chaque morceau devint une fée."
 
Wendy et ses deux frères, John et Michael, n'hésiteront pas bien longtemps à suivre Peter Pan et Clochette sur l'île mystérieuse, au pays de l'imaginaire...
 
 
 
Mon avis :
C'est un très bon livre, je ne me suis pas ennuyée une seconde ! Les rebondissements sont présents, les personnages attachants et les descriptions nous plongent au c½ur de la magie.
 
Ce roman est pour moi plus un conte, car nous avons là une belle histoire pleine de fantaisies et emplit de morale à l'instar des contes classiques. Il lui manque le "il était une fois" pour être un parfait conte de fées. Je n'ai eu aucun mal à le lire, je trouve qu'il est fluide et rapide à la lecture.
 
J'ai adoré découvrir le pays imaginaire, ses décors magiques, ses personnages divers et riches. Ils sont certes très stéréotypés, c'est peut-être la petite note négative qu'on peut leur trouver, mais ils m'ont bien amusé. Smee (monsieur Mouche si vous préférez) est attachant et drôle, j'aime beaucoup son personnage. Je suis également attachée à la Wendy de Barrie, humble et courageuse, une vraie mini maman pour les garçons perdus, j'ai adoré sa volonté de ne pas oublier ses parents et de tout mettre en ½uvre pour que ses jeunes frères se souviennent de leur ancienne vie.
 
Le Capitaine Jacques Crochet est le personnage qui m'aura le plus fasciné dans ma lecture, j'ai bien aimé les descriptions de l'auteur à son sujet, ses répliques, sa façon d'être, les scènes dans lesquelles il apparait... C'est pour moi, mon personnage coup de c½ur du livre. En revanche, j'ai été peu enthousiasmé par la personnalité de Peter Pan que je juge comme étant un dictateur. Il commande tout, il fait son petit chef, il faut lui obéir sinon on meurt, c'est lui qui dicte comment jouer, comme imaginer. Il a très mauvais caractère, orgueilleux et égoïste, j'ai été très surprise, j'avais en image le Peter Pan absolument sympathique de Disney. Celui de Jeremy Sumpter est un iota plus nuancé, même s'il s'en approche.
 
J'ai adoré le passage de la caverne, le dialogue entre les pirates, Peter Pan et Crochet, le combat final entre les deux protagonistes de Crochet et Pan. J'ai été un peu triste de ne pas autant voir Clochette, John et Michael. Cependant, j'adore la personnalité des garçons perdus.
 
Le dernier chapitre étant pour moi le plus triste du livre, il est très touchant et constitue une très belle fin. Sincèrement, c'est un très bon roman jeunesse, un classique de la littérature anglophone qu'il faut au moins lire une fois dans sa vie, car il est très intéressant du point de vue du style d'écriture. Barrie est peu proche d'Austen, on ressent à certains passages une ironie mordante en direction de la famille Darling, une moquerie en ce qui concerne Crochet et Pan. Il y a de l'aventure, de l'humour, de la fantaisie dû au pays imaginaire.
Tags : Peter Pan, Librio, Littérature britannique, Classique
​ 22 | 10
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#Posté le mardi 15 janvier 2013 12:26

Modifié le lundi 09 septembre 2013 05:45

Lettres persanes - Montesquieu

Lettres persanes - Montesquieu


Titre : Lettres persanes, abrégé
Auteur : Montesquieu
Librio
2¤
95 pages


Résumé :
Rien n'a plu davantage dans les lettres persanes, que d'y trouver, sans y penser, une espèce de roman. On en voit le commencement, le progrès, la fin : les divers personnages sont placés dans une chaîne qui les lie. A mesure qu'ils font un plus long séjour en Europe, les moeurs de cette partie du monde prennent, dans leur tête, un air moins merveilleux et moins bizarre : et ils sont plus ou moins frappés de ce bizarre et de ce merveilleux, suivant la différence de leurs caractères. Dans la forme de lettres, l'auteur s'est donné l'avantage de pouvoir joindre de la philosophie, de la politique et de la morale, à un roman ; et de lier le tout par une chaîne secrète et, en quelque façon, inconnue.


Mon avis :
Je rêvais de lire les lettres persanes de Montesquieu depuis tellement longtemps que je suis ravie d'avoir pu découvrir l'univers avec ce librio. Dès que possible, je les lirais en entier. En tous cas, cet ouvrage, même abrégé, mérite le détour, c'est un classique très sympathique.

Montesquieu et Voltaire, et Diderot sont mes Lumières préférés. J'adore ces auteurs et leurs récits. Ici, le livre se décompose en plusieurs lettres écrites par des protagonistes fictifs qui ont pour point commun d'être né dans des pays orientaux. C'est un roman épistolaire et philosophique, mais attention rien d'ennuyeux et de lourd, c'est toute la magie du récit qui m'aura fortement enchantée.

Les lettres sont bien choisies par Mathilde Sorel qui nous offre une préface des plus intéressantes. Cette préface est utile si vous voulez comprendre toute l'étendue des lettres, elle nous parle d'un ouvrage phare pour les Lumières, d'un mélange agréable des genres et du regard persan au service de la satyre. Ces quelques pages sont bien écrites et permettent de mieux apprécier la lecture. Le choix des lettres répond à la préface, les lettres servent les discours tenus dans ces premières pages, ainsi le lecteur n'est pas perdu.

C'est ce dont j'avais peur en ouvrant le livre, d'être perdue dans cette culture orientale du XVIIIe, une culture que je ne connaît pas. Toutefois, la préface rassure et les lettres ne m'ont pas perdues, au contraire, le regard des protagonistes sur la culture européenne est intéressant. Le fait qu'Usbek et Rica décrivent la culture occidentale avec leur propre vision permet de soulever des questions passionnantes. C'est là qu'intervient le côté philosophie de l'ouvrage.

Les thèmes sont très variés, j'ai été étonné de la teneur des propos, juste, comme la peur de la surenchère dans la guerre. Quel surprise de voir Montesquieu à travers ses personnages parler d'une arme qui pourrait surpasser la poudre à canon et dévaster une ville entière. C'est surprenant, parce que nous, nous connaissons l'arme atomique, mais à son époque, on en était bien loin. L'amour, la politique, le statut des femmes, les mondanités, la liberté, on s'amuse de voir toutes ces réflexions s'enchaîner avec autant de fluidité, sans même s'en apercevoir !

Le style de Montesquieu est très agréable, fluide et travaillé. On philosophe sans s'en rendre compte, parce que la forme épistolaire nous captive, on lit une lettre, puis une autre et encore une autre. A la fin, les 94 pages sont passées à une vitesse folle, on s'amuse, on réfléchit, on comprend. C'est un bel ouvrage et pour une agréable surprise qui me pousse à trouver la version intégrale des Lettres persanes. Les lettres sont toujours courtes, c'est pour cette raison qu'on se dit tout le temps, « Allez, une autre, j'ai encore le temps ! »

Les personnages rencontrés sont nombreux. Certains comme Usbek et Rica sont les principaux, car ce sont eux qui réalise ce voyage en Europe et nous ravisse de leur commentaire constructif sur le monde environnant. J'ai beaucoup d'affection pour Usbek, même si sa manière de voir les femmes paraît trop lointaine pour que je l'en félicite, mais il offre une quantité incroyable de matière pour nous faire penser. On le voit écrire, mais on le voit aussi recevoir des nouvelles de son sérail, de ses femmes et de ses eunuques. C'est avec le sérail qu'il faut voir une évolution, la fin est par ailleurs terrible, on apprend à aimer Roxane et elle inspire même du respect, sa dernière lettre est d'une grande force. A travers chacune de ces lettres des personnalités se dévoilent, des liens se nouent, des enjeux se construisent et des drames se jouent, c'est très riche dans son contenu.

En conclusion, c'est un ouvrage épistolaire et philosophique de grande envergure, toujours intéressant par la teneur de ses réflexions. Les protagonistes sont sympathiques et leur regard nous montrent le pouvoir satirique de Montesquieu qui par l'intermédiaire de persans pointe du doigt ce qui ne va pas et ce qu'il faudrait améliorer. Après tout, c'est un philosophe des Lumières, un de ceux qui ont inspirés les hommes de la Révolution. Pour ma part, c'est mon premier Montesquieu et certainement pas le dernier, j'ai aimé le style, les mots, la forme. C'est une agréable lecture, rapide, riche et fort, court et passionnant.
Tags : Librio, Epistolaire, Littérature française, Philosophie, 18ème siècle, Classique
​ 13 | 2
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#Posté le mardi 25 mars 2014 13:25

Modifié le mardi 08 avril 2014 09:08

La princesse de Montpensier - Mme de la Fayette

La princesse de Montpensier - Mme de la Fayette


Titre : La princesse de Montpensier suivi de La comtesse de Tende
Auteur : Mme de La Fayette
Librio
XVIIème siècle
68 pages
2¤
 
 
Résumé :
A la fin de la Renaissance, le duc de Guise s'éprend de Mlle de Mézières. Mais bien qu'elle l'aime aussi, la jeune fille est contrainte d'épouser le prince de Montpensier. Trois ans plus tard, un jour qu'il a perdu son chemin près du château de la princesse, le duc la rencontre au bord d'une rivière où elle est venue se reposer : elle rougit à sa vue, et lui-même comprend aussitôt que sa propre passion n'est pas morte.
Plus concise encore, et sans doute écrite la première, La Comtesse de Tende, qui resta inédite jusqu'au XVIIIe siècle, raconte elle aussi l'histoire d'un amour adultère, mais d'une noirceur plus grande. Car la noblesse et la magnificence des personnages ne doivent pas nous tromper.
 
 
Mon avis :
Deux nouvelles intéressantes, mais elles ne me resteront pas en mémoire. J'avais bien aimé La princesse de Clèves sans pour autant accrocher et une fois encore, cet ouvrage me plaît et m'a un peu dérangée. Néanmoins, si vous êtes fan de cette auteure et de son célèbre récit La princesse de Clèves, ce classique devrait très certainement vous ravir.
 
La princesse de Montpensier : une longue nouvelle dont j'ai adoré l'histoire. Nous retrouvons le thème des passions amoureuses dans leur côté positif et négatif. L'amour, l'amitié se mêlent et nous offre un récit captivant et qui m'a enchantée.
 
Le style de l'auteure est celui de son époque. Contrairement à d'autres classiques de l'époque, j'ai eu beaucoup de mal avec les tournures de phrases. D'habitude, ça passe tout seul, mais bien souvent j'ai dû relire les phrases pour les comprendre. C'est ce qui m'a empêchée d'apprécier ce classique à sa juste valeur. Sinon, les descriptions sont très belles, la description de l'amour entre la princesse de Montpensier et de Guise est bien montrée, les émotions sont fortes. C'est sincèrement une belle histoire riche en émotions. Les dialogues sont intégrés à l'histoire, ce qui peut en déranger quelques un, personnellement, ça ne m'a pas bloquée, on s'y fait très vite.
 
La fin est terriblement triste, je m'attendais à ce que cette histoire se finisse plus ou moins mal, mais l'auteure m'a beaucoup surprise. Elle se finit encore plus triste que ce que j'avais imaginé. Je n'avais pas envisagé certains rebondissements et dénouements.
 
Les personnages sont plutôt sympathiques, je compatissais à leur sort, certains ont des fins tragiques, pourtant, je ne suis pas parvenue à m'attacher à eux. La princesse de Montpensier est une femme cultivée, intelligente et gentille, elle aime son mari et se voit peu à peu tomber dans les méandres de l'amour en compagnie du duc de Guise. Elle connaît la jalousie, le bonheur, le doute, j'ai apprécié ce personnage et j'étais triste pour elle. Le prince de Montpensier, on ne peut que compatir à son sort, on ressent toute sa peine et sa colère quand il découvre la vérité. Le duc de Guise est un homme à double tranchant, tour à tour je l'ai bien aimé et détesté. Celui pour lequel j'ai le plus de sympathie est le comte de Chabannes, un homme amoureux et bienveillant, loyal jusqu'au bout, c'est un grand personnage.
 
La comtesse de Tende : une courte nouvelle, moins d'une vingtaine de pages et qui pourtant m'aura plus séduite. J'ai sincèrement adoré l'histoire, ses personnages, la fin aussi tragique que la nouvelle précédente et cependant plus marquante.
 
L'intrigue nous mène également dans les méandres de l'amour. La comtesse de Tende n'est pas réellement aimée de son mari, mais sa personnalité sympathique l'amène sur la route de la princesse de Neufchâtel et celle du chevalier de Navarre. J'ai bien aimé les aventures de cette chère comtesse, qui se refuse d'aimer le chevalier par amitié pour la princesse et qui pourtant, aime profondément cet homme comme elle apprend à aimer son mari. C'est la complexité des relations qui a su me toucher et me donner envie d'en savoir plus.
 
Le style est différent de la nouvelle précédente. C'est aussi pour cette raison que j'ai dû mieux accrocher à l'histoire. Nous sommes une fois de plus dans un récit entièrement narré, même les dialogues, néanmoins, les tournures de phrases sont largement plus faciles à comprendre. Je n'ai pas dû relire les mêmes phrases pour comprendre, tout était fluide et agréable à lire. Je vous recommande la lecture de cette nouvelle si l'envie vous en prend de découvrir Mme de La Fayette.
 
Les personnages sont extrêmement sympathiques, attachants, leur bonheur comme leur malheur nous touchent. La comtesse de Tende est une personnalité gentille, elle a de l'esprit, elle aime son mari et son amant, elle aime son amie, on ressent la tourmente dans laquelle elle se plonge. On s'attache très facilement à elle et ce qui lui arrive est très touchant, je suis plutôt triste pour elle. Son mari, le comte de Tende n'est pas souvent présent, mais j'apprécie les efforts qu'il fait pour se montrer digne de sa femme. La princesse de Neufchâtel attise beaucoup de sympathie, elle est douce et sage, son amour pour le chevalier nous la rend encore plus aimable. Nous connaissons la vérité, et la voir se plonger dans le désespoir est à fendre l'âme. Le chevalier de Navarre est vraiment un bon personnage, dévoué, on sent qu'il essaie de tout faire pour vivre sa passion avec la comtesse, sans pour autant oublier sa femme.
 
En conclusion, la princesse de Montpensier m'a laissée presque indifférente. J'ai adoré l'histoire et ses personnages, mais le style est vraiment compliqué à appréhender. En revanche, la nouvelle concernant la comtesse de Tende est réellement abordable, fluide et très belle. Les deux histoires méritent d'être lues, l'amour, l'amitié sont très forts et sont bien contés. Les protagonistes sont humains et attisent notre sympathie. J'ai bien aimé l'ouvrage et les adorateurs de Mme de La Fayette seront ravis de lire ce recueil.
Tags : Classique, Littérature française, Librio, Drame, Romance
​ 9 | 5
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#Posté le mercredi 21 mai 2014 10:45

Le magicien d'Oz - Lyman Frank Baum

Le magicien d'Oz - Lyman Frank Baum


Titre : Le magicien d'Oz
Auteur : Lyman Frank Baum
Librio
2¤
127 pages


Résumé :
Dorothée, la petite orpheline au rire cristallin, vit avec son chien Toto dans une ferme retirée du Kansas, auprès de son oncle Henri et de sa tante Em. Rien ne semble devoir perturber son existence paisible et joyeuse...jusqu'au jour où un formidable cyclone vient tout bouleverser. Encore assommés par le choc, Dorothée et son compagnon se réveillent, le lendemain matin, dans une bien curieuse contrée...Ici ,les sorcières ressemblent à des fées, les arbres sont doués de parole et les rêves les plus fous se réalisent. A condition, bien sûr, de les formuler devant le Grand Magicien d'Oz. Se lançant à la recherche du mystérieux personnage, la fillette croise en chemin, l'Epouvantail sans cervelle, le Bûcheron en Fer Blanc et le Lion Poltron, qui ont, eux aussi une demande de la plus haute importance à présenter au Magicien.


Mon avis :
Une vraie merveille, un récit fantastique et merveilleux que j'aurais dû lire bien plus tôt. Un classique qui mérite d'être lu au moins une fois, parce qu'il est génial. Maintenant place au film et aux autres romans de l'auteur autour du même univers.

C'est le genre de livre qui ne prend pas une ride, que l'on peut lire et relire autant que l'on souhaite, qu'on peut même lire aux autres. Il est intemporel, comme l'est Alice au pays des merveilles, Peter Pan ou encore Le petit prince. Personnellement, c'est le genre de roman qui me plaît. Tous les ingrédients sont là pour en faire un véritable chef-d'½uvre ! Il y a de l'aventure, un beau voyage, du danger, de l'émotion, de l'amitié, de la magie, des peuples fascinants, des décors passionnants, des personnages inoubliables. Les chapitres sont courts, mais intenses, il s'y passe toujours quelque chose.

L'univers est très sympathique. J'aime voir défiler tous ces paysages avec leurs curiosités, comme la contrée de porcelaine, la colline abritant les Têtes-de-Marteaux. Les différents peuples sont bien décrits et intéressants, on aimerait même en savoir plus, la cité d'Émeraude est splendide. C'est un beau monde, riche et varié que nous décrit l'auteur. On en reste émerveillé. Les sorcières rencontrées sont très différentes, j'adore la méchante sorcière de l'Ouest, elle m'a bien amusée et elle reste effrayante. Glinda est juste tellement gentille.

Sur sa route, Dorothée croise le chemin de trois personnages très attachants. L'épouvantail, l'homme en fer-blanc et le lion, tous les trois recherchent quelque chose et il semblerait qu'Oz puisse les aider. Ils vont donc apprendre à se connaître, à nouer une belle amitié à travers les rudes épreuves, ils vont se soutenir, c'est vraiment beau à voir. Je ne pourrais pas dire lequel je préfère, Dorothée est simple, franche, courageuse et gentille ; Toto est adorable ; l'épouvantail est très intelligent ; l'homme en fer-blanc est sensible et fort ; le lion est poltron, mais très sympa. Ensemble, ils forment une équipe extraordinaire et inoubliable.

Le style de l'auteur est simple et fluide. Les mots sont choisis avec soin tout en restant dans une certaine simplicité. Néanmoins, la magie fait que sous nos yeux, les descriptions prennent forme et que l'on imagine sans peine le monde dans lequel cette chère Dorothée tombe. Les répliques sont bien construites, elles amènent un plus, dans le récit ou dans la psychologie des personnages. Les chapitres sont courts, mais il se passe tellement de choses ! Une fois que l'on entre dans le récit, il devient très dur de le lâcher, on pourrait même le lire en quelques heures. Toutefois, j'ai préféré prendre mon temps pour bien profiter, il est si enchanteur...

L'intrigue va pour certains être d'une simplicité enfantine, mais peu importe ! Sincèrement, cette histoire nous conduit dans un autre monde, avec des personnages complètement loufoques, l'auteur nous pousse dans l'imaginaire et l'on ne peut qu'en sortir conquis. J'étais sur un petit nuage, comme une enfant, à découvrir ce récit d'aventures riche en rebondissements. Je ne me suis pas ennuyé une seule ligne.

Pour terminer cette chronique, je dirais que définitivement j'aime le voyage revisité de cette manière. Cela me rappelle Alice au pays des merveilles, le Hobbit aussi, on se promène, on fait des rencontres, il y a des moments de joies et de peines, mais l'on passe d'agréables moments. Ce roman nous entraîne dans un monde splendide et enchanteur, magique et merveilleux sans pour autant oublier des parties plus sombres et touchantes. Les personnages hauts en couleur rendent le récit encore plus attachant et sympathique, la plume de Baum est un vrai régal, soignée, précise et belle. J'ai passé un très bon moment avec ce roman que je recommande vivement. Un classique qui ravira petits et grands enfants.
Tags : Librio, Fantastique, Littérature américaine
​ 11 | 8
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#Posté le jeudi 12 juin 2014 04:17

Oedipe Roi - Sophocle

Oedipe Roi - SophocleTitre : Oedipe roi
Auteur : Sophocle
Librio – 2004
96 pages
2¤


Résumé :
Cruauté du sort qui amène ¼dipe à commettre à son insu l'acte criminel prédit par l'oracle ! Averti par Delphes qu'il tuerait son père et épouserait sa mère, il fuit les lieux de son enfance, espérant ainsi préserver Polype et Mérope, ses parents présumés... Que ne lui a-t-on dit, hélas, qu'il était le fils de Laïos !
Ignorant du drame ancien, aveuglé parle hasard, ¼dipe court à sa perte. Il tue un voyageur qui lui barre la route, libère Thèbes de la Sphinge, épouse la reine de la cité, occupe le trône royal et... accomplit son terrible destin.


Mon avis :
Une très belle pièce qui m'aura agréablement surprise. En tant que fan de mythologie et d'aventures gréco-romaine, je ne pouvais pas rater le mythe d'Oedipe. Je pensais que j'aurais dû mal à lire cette pièce, mais pas du tout, c'est fluide, simple et bien écrit, un petit coup de c½ur pour ce livre.

L'intrigue nous amène à voir les événements après qu'Oedipe prenne sa place de roi, il s'est marié à Jocaste, a eu des enfants, il est très apprécié de la ville. Tout se passe bien jusqu'au jour où les dieux en colère décident de sévir, la ville semble dépérir et tous se tournent vers leur héros d'hier, celui qui les aura libérés de la Sphinge. C'est alors que le destin rattrape Oedipe qui va devoir trouver une solution aux maux de la cité, trouver qui il est et que rien ne pourra défaire le passé. C'est une belle histoire, un drame touchant, on ressent la longue descente d'Oedipe, on le voit se battre pour découvrir la vérité à son sujet.

J'ai adoré lire la pièce, cette histoire est bien menée et je ne me suis pas ennuyée une seule ligne, c'est vivant et il n'y a pas de temps mort. L'ambiance sombre est présente, la fin est extraordinaire malgré l'énorme tristesse que l'on peut ressentir devant Oedipe, jouet du destin qui lui aura tissé une toile terrible. Les émotions sont présentes, mais juste, on ne s'enfonce pas dans le pathos en dépit du fait qu'il s'agisse d'un drame. La pièce se lit rapidement en raison de son peu de pages à lire, toutefois, une fois commencée, je voulais absolument connaître la fin. Je ne pouvais pas m'arrêter et résultat je l'ai lu en moins d'une heure... Je la relirais volontiers d'ailleurs.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est très simple à lire. Les références à la mythologie grecque sont faciles, elles ne requièrent pas de connaissance poussée à ce sujet. Et si c'est le cas à deux ou trois reprises, les notes de bas de page sont courtes et précises pour nous remettre en tête les choses. J'ai été agréablement surprise par le style fluide, simple à lire, les répliques fusent naturellement, pas de style alambiqué, je ne sais pas si la traduction y est pour beaucoup, mais c'est largement compréhensible pour tout le monde. D'ailleurs, autre point amusant, la pièce se lit d'une traite, pas d'acte ou de scènes, ce qui ne m'a pas dérangée.

Les personnages m'ont été bien sympathiques, même si je me suis véritablement attachée qu'à Oedipe. Ce dernier est tellement fier et bienveillant, il est courageux, volontaire, c'est un personnage intéressant à suivre en raison de son évolution. Il perd peu à peu son assurance et comprend qu'il va mal finir à cause de sa prophétie, ce qui le rend très attachant. On compatit pour lui à la fin. Créon, j'avais un peu peur pour lui, vu qu'Oedipe et lui se disputent gravement. Toutefois, c'est un homme juste et bon, je le remercie d'avoir été aussi clément envers Oedipe. Jocaste est intrigante. C'est la mère et l'épouse d'Oedipe, on sent qu'elle comprend peu à peu sa faute et pourtant, elle se refuse d'admettre la réalité. Même si je suis triste pour elle, j'aurais voulu en connaître davantage sur elle, c'est une femme intéressante.

Après, il y a le Choeur, le Coryphée, le Corinthien, ils apportent tous trois quelque chose au récit, ils annoncent des événements passés hors du cadre de la pièce, ils renseignent Oedipe, ils le conseillent. Le Choeur est particulier, j'avais l'impression qu'il nous donnait accès aux pensées d'Oedipe, c'est fascinant à lire. Il y a également Tirésias, le devin, qui au début de la pièce met le feu aux poudres en tentant d'avouer l'obscure vérité à Oedipe. Il n'y parvient pas et le laisse découvrir cette terrible réalité par lui-même. Ce fut une rencontre très intéressante, j'ai beaucoup aimé ce passage de la pièce.

En conclusion, c'est une réelle surprise pour ma part. Je ne m'attendais pas à être si enthousiasmée par l'histoire, par ce style simple et soigné, d'une très grande fluidité ou par ces personnages sympathiques. J'ai adoré la plume de Sophocle et lirais volontiers d'autres pièces, en tout cas, ce Oedipe roi est un petit coup de c½ur, j'aurais presque aimé qu'il dure plus longtemps. La pièce est courte, mais intense, on ne s'y ennuie pas une seule ligne, les répliques et tirades sont passionnantes à lire, c'est une belle pièce antique.
 
 
Petit plus HS : cette pièce compte pour le Challenge des paliers de Gloomystory + Challenge de l'été 2014
Oedipe Roi - SophocleOedipe Roi - Sophocle
Tags : Théâtre, Antiquité, Librio
​ 9 | 10
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#Posté le lundi 14 juillet 2014 10:06

Les Révoltés de la Bounty, suivi d'Une île - Jules Verne et Lord Byron

Les Révoltés de la Bounty, suivi d'Une île - Jules Verne et Lord Byron

Titre : Les Révoltés de la Bounty, suivi d'Une île
Auteurs : Jules Verne et Lord Byron
Librio – 2012
2¤
79 pages


Résumé :
Décembre 1787. A bord de la Bounty, matelots et officiers s'apprêtent à bouleverser le cours de leurs vies. Menée par Christian Fletcher, le second, la mutinerie éclate. L'équipage abandonne le colérique et cruel capitaine Bligh, et avec lui ceux qui lui ont obéi.
Tandis que le révoltés, condamnés à l'exil, retrouvent rapidement les côtes tahitiennes, le capitaine parviendra, malgré la fatigue, la faim et la chaleur, à regagner les terres de l'empire britannique. Alors commence la traque. Mais les mutins ont disparu, et la Bounty ne semble pas avoir laissé une seule trace...


Mon avis :
Deux petites nouvelles d'auteurs très différents, mais qui présentent de bonnes idées. En tout cas, j'ai bien aimé cette immersion maritime, même si elle manque un peu de détails. Je connaissais l'histoire du Bounty grâce au film (avec Mel Gibson et Anthony Hopkins) et j'avais bien apprécié l'intrigue ainsi que ses personnages. Les deux nouvelles sont courtes, elles résument quelques grandes lignes et amorce plutôt l'après-révolte. Tandis que le film, lui, aborde avant la mutinerie.

Les Révoltés de la Bounty : l'intrigue d'une trentaine de pages nous présente les premières minutes de la mutinerie orchestrée par le second du capitaine. Si un chapitre se centre sur les péripéties de Bligh pour regagner la côte britannique, Jules Verne évoque longuement la destinée des révoltés du navire. En somme, j'ai adoré cette idée, je connaissais succinctement ce qui se passé après, mais l'auteur revient plus minutieusement dessus.

C'est une bonne histoire, certes, mais trop courte pour que l'on puisse s'attacher aux protagonistes principaux. Il manque un peu de détails et de tout l'arrière-plan afin de comprendre pourquoi la mutinerie s'est organisée. J'aurais vraiment aimé que l'on revienne sur les raisons des mutins, sur le ressenti de Bligh, histoire de mieux appréhender cette passionnante affaire.

Toutefois, je dois avouer que la plume de Jules Verne est précise, fluide, légèrement intemporelle tant on ne bute pas sur chaque mot. On se laisse guider par l'auteur. J'ai adoré ce court récit qui me pousse à lire davantage du travail de ce grand écrivain.

Une île : je connaissais de nom Lord Byron, mais je ne l'avais jamais lu. Chose faite avec cette nouvelle. Je reconnais que la lecture fut plus fastidieuse, en dépit de la très bonne organisation du récit grâce aux divers chapitres.

L'histoire se centre sur également sur la révolte de la Bounty. Ainsi, l'on ne sent pas dépayser, on a une continuité avec le sujet. Le chant premier nous présente une nouvelle fois la mutinerie, du côté du capitaine Bligh et non des mutins. Cette différence avec Jules Verne m'a permis d'obtenir une vue globale de cet événement. Le chant deuxième m'a perdue, j'avoue n'avoir pas saisi de quel côté Lord Byron était. Est-ce qu'il parlait des mutins ou de Bligh et de ses compagnons d'infortune, je ne sais pas vraiment.

Les chants suivants reprennent autour des mutins, on y évoque Christian, les descendants des révoltés. Là, j'ai clairement apprécié cette partie plus prenante dans les faits annoncés et dans l'évolution de la situation. Le destin des révoltés est triste, il y a une grande place accordée à la réflexion autour de la liberté, du fait que tous ces compagnons sont liés par un crime et non par l'honneur, c'était super intéressant. J'ai beaucoup aimé cette part de philosophie.

Malheureusement, comme pour la nouvelle précédente, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Le livre aurait dû situer le contexte, présenter les raisons de la mutinerie, en développant l'amont, il m'aurait été plus simple d'aborder ces deux nouvelles, les protagonistes seraient moins froids. On n'aurait plus à faire face à des inconnus. On a beau se dire que c'est une histoire vraie, il manque des données pour rendre le tout plus humain. En revanche, la plume est très poétique et soignée, fine et travaillée, Lord Byron possède un bon style.

En conclusion, deux très courtes nouvelles qui se lisent en quelques heures. Si l'on aime l'histoire de la Bounty, on sera ravi de les lire ; les curieux amoureux d'aventure maritime ou passionné par les mutineries trouveront leur bonheur. En attendant de revoir ces deux auteurs dans d'autres travaux, j'ai passé un bon moment en compagnie de Bligh et de Fletcher, on ressent au fil des pages la grande tragédie que fut cette révolte. On y parle d'humanité, de liberté et d'hommes de caractère, j'aurais aimé que les nouvelles soient plus longues, mais clairement, j'apprécie cette traversée.
Tags : Classique, Littérature française, Littérature britannique, Librio
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#Posté le mardi 17 novembre 2015 13:47

Gabriel Lambert, le bagnard de l'Opéra - Alexandre Dumas

Gabriel Lambert, le bagnard de l'Opéra - Alexandre DumasTitre : Gabriel Lambert, le bagnard de l'Opéra
Auteur : Alexandre DUMAS
Librio – 2012
143 pages
2¤


Résumé :
Qui est Gabriel Lambert? Dans ce court roman, écrit à la même époque que les Trois Mousquetaires, six narrateurs se relaient pour raconter la vie de ce paysan monté à Paris, devenu homme du monde, puis faux monnayeur, qui finira au bagne de Toulon. Tous les témoignages sont à charge : le héros est un anti-héros, antithèse des figures courageuses qui peuplent les romans de Dumas. Derrière le personnage se cache un certain Henry de Falerne, que l'auteur a connu. Surtout, se cache Dumas lui-même : il y a bien des points communs entre créateur et créature, entre ces deux jeunes provinciaux qui ne supportent pas leur pauvreté et partagent le même talent, celui de l'écriture.


Mon avis :
Comme vous le savez, je suis une grande fan de l'écriture d'Alexandre Dumas, c'est un auteur que j'aime beaucoup, il a une plume très agréable à lire. En essayant de mieux le connaître, je me suis penchée sur le cas de cette petite histoire, Gabriel Lambert, un roman intéressant sans être mon écrit favori de Dumas, il m'a manqué un petit truc pour pleinement être satisfaite.

L'histoire nous présente l'auteur (Alexandre Dumas) reconstituant le passé d'un homme croisé par hasard et dont le visage lui rappelait une affaire à l'Opéra. On change ainsi de point de vue très souvent sans savoir clairement à qui l'on a affaire, c'est déstabilisant au premier abord, je me suis sentie un peu dépassée par ces changements inopinés, même s'ils ont pour but de nous présenter Gabriel Lambert. Un paysan monté à Paris et vivant au-dessus de ses moyens par le mensonge et la couardise, un antihéros pour lequel je ne suis pas parvenue à me prendre d'affection.

L'intrigue est écrite de manière à rentrer dans l'intimité de cet homme, Henry de Falerme. Je l'ai jugé tellement méchant, menteur, manipulateur, égoïste, je ne parviens même pas à le plaindre de ses nombreux malheurs ou a avoir une once de compassion pour lui. Ce qui est dommage, c'était le but du récit et j'en suis restée totalement à côté. J'avais plus d'égard pour ce docteur obligé de le suivre et de le surveiller, ou pour son épouse, la malheureuse qu'il a jetée. Les autres personnages sont intéressants même si on les voit que peu comme Alexandre Dumas lui-même, ou le père de Gabriel Lambert, un vieil homme très attachant.

La plume de l'auteur est fluide et il sait nous rendre compte des lieux, des émotions sans être ni simpliste ni trop long. Les descriptions sont suffisamment précises pour nous rendre compte de ce qui se passe sous nos yeux, le roman se lit assez facilement, en quelques jours, la variation des points de vue entraînent un bon rythme et l'envie de connaître le passé de ce comte mystérieux se retrouvant au bagne est une motivation importante pour tourner les pages. Les dialogues sont bien écrits, ils renforcent l'idée d'en savoir plus sur la personnalités des personnages rencontrés.

L'époque de Dumas est bien narrée, les m½urs, les coutumes, la fascination pour l'opéra est présente, les lois sur le bagne et les faussaires donnent des informations en plus sur ce XIXe siècle. La plume de Dumas permet de se fondre aisément avec les expressions en usage ces années là. Je n'ai eu aucun mal à comprendre, mais c'est la grande force de cet auteur, sa plume est soignée et lisible.

En conclusion, ce n'est pas mon roman favori d'Alexandre Dumas. L'idée de faire connaissance avec un homme, ses qualités et ses défauts à travers le point de vue de six personnes l'ayant côtoyé apparaît certes intéressant, encore faut-il que l'homme en question soit fascinant à suivre. Henry de Falerme, Gabriel Lambert de son vrai nom, est méprisable, il n'a d'humanité que ses plus bas côtés et rien n'a su me toucher en lui, excepté sa fin. Les personnages l'entourant sont intéressants à suivre, en particulier le docteur l'accompagnant durant plusieurs mois. La plume est fluide et très agréable à lire, mais le récit m'a paru laborieux à cause de cet homme peu recommandable.
Tags : Classique, Littérature française, Librio, 19ème siècle, Alexandre Dumas
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#Posté le jeudi 07 janvier 2016 06:46

La fille du capitaine - Alexandre Pouchkine

La fille du capitaine - Alexandre PouchkineTitre : La fille du capitaine
Auteur : Alexandre POUCHKINE
Librio — 2008 — 129 pages — 2¤


Résumé :
À l'âge de seize ans, sur ordre de son père, Piotr Andréïtch Griniov gagne le fort de Bélogorsk où il va servir et, parce qu'il est noble, devenir d'emblée officier. Quoique la vie de garnison ne fût pas faite pour le séduire, son existence devient vite plaisante, en particulier grâce à la présence de Maria Ivanovna, la fille du capitaine. Mais, au début d'octobre 1773, on apprend que le cosaque Pougatchov vient de réunir une bande de brigands et se fait passer pour Pierre III, le défunt époux de Catherine II : il ne va pas tarder à prendre le fort d'assaut et ce sera, pour Griniov, l'occasion de montrer qu'il est bien le « chevalier » de Macha. La rébellion de Pougatchov a réellement eu lieu et Pouchkine lui a consacré un livre d'histoire avant de faire paraître en 1836, quelques semaines avant sa mort, La Fille du capitaine.


Mon avis :
Une lecture qui s'est avérée longue, fastidieuse, ennuyeuse et horrible. J'aime les classiques, ça va des plus agréables à lire comme Jane Austen aux romans plus complexes à la Zola. J'apprécie la littérature russe, j'avais aimé Premier amour de Tourgueniev et Anna Karénine de Tolstoï. Là, impossible d'aimer le récit, je suis passée totalement à côté.

L'intrigue ne m'a pas passionnée. Elle est longue à démarrer, elle peine à se rendre intéressante, il ne se passe pas grand chose et les rares événements bouleversants restent fades.  Griniov se rend au fort de Bélogorsk pour devenir officier, il rencontre une femme dont il tome amoureux, Pougatchov sa changer leur vie. Ils vont connaître une séparation et finiront pas se marier. Je n'ai pas ressenti la moindre tension, on parle d'un fort militaire, mais il n'y aucune bataille ou guerre, l'amour entre les deux personnages ne m'a pas subjuguée. Tout est linéaire, je n'ai rien ressenti et m'ennuyais ferme, je baillais presque à chaque page.

Parce que je déteste abandonner une lecture, j'ai poursuivi, en lisant tantôt en diagonale, tantôt en m'arrêtant sur des passages que je pensais utile de lire. Ce qui est certain, c'est que la plume de Pouchkine est sobre, sans artifice, il nous livre le récit brut et c'est assez bien écrit. Je veux dire, l'auteur sait dresser un cadre, sait mettre en place des péripéties. C'est juste que je n'ai pas été touchée, sinon, la plume est sympathique et simple. D'ordinaire le trop travaillé est complexe à lire, le trop simple est ennuyeux. C'est bien écrit, mais pour moi, c'est plat.

L'auteur nous plonge dans une bonne immersion de la Russie. Moeurs, les noms, les faits, tout a été soigné et écrit pour nous présenter un aspect historique solide et prenant. Excepté l'intrigue, j'ai adoré apprendre à connaître la Russie, ce fort militaire et la vie que mène notre protagoniste principal. D'ailleurs, le fait que cela soit écrit à la première personne du singulier rend Griniov attachant et captivant. Ses pensées restent agréables à lire.

Les personnages sont plutôt sympathiques. J'ai déjà évoqué Griniov, les autres sont fascinants à suivre, je pense à Maria Ivanovna, la fille du capitaine, qui est douce et déterminée. Elle a une certaine force. J'aurais aimé m'attacher plus à elle et à sa relation avec Griniov, j'avais l'impression de rester à la surface et de ne pas être sensible à leurs tourments. Le personnage qui m'a le plus séduite, c'est l'antagoniste — en quelque sorte : Pougatchov. Il est fascinant, caractériel, instable et intelligent, il paraît fou, dangereux, colérique, cruel et pourtant, il sait faire preuve de sensibilité. J'ai apprécié ce personnage, encore plus que Griniov.

En conclusion, je suis déçue de ma lecture, je n'ai pas su l'apprécier à juste valeur. L'aspect historique et le paysage russe fait très plaisir, mais l'idylle n'est pas assez convaincante à mon goût. L'intrigue fut un peu plate pour moi, en revanche, l'écriture est soignée, sans artifices, mais plaisante à lire. J'ai eu un véritable problème avec l'intrigue, elle m'a ennuyée et m'aura empêchée d'aimer le reste, trop en surface pour moi.
 
Petit plus HS : ce roman compte pour le challenge So Classic.
La fille du capitaine - Alexandre Pouchkine
Tags : Librio, Classique, Littérature russe, 19ème siècle
​ 7 | 7
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#Posté le lundi 01 février 2016 05:31

Modifié le samedi 06 février 2016 09:29

Le livre des merveilles - Marco Polo

Le livre des merveilles - Marco PoloTitre : Le livre des merveilles
Auteur : Marco POLO
Librio — 2005
94 pages
2¤


Résumé :
Etonnant amalgame d'observations de Marco Polo lui-même, de fables et de légendes populaires, cet ouvrage demeure à ce jour l'un des plus précieux témoignages du Moyen-Âge sur les us et coutumes de peuples lointains. Tour à tour sorte de livre de géographie et de manuel de marchand, ce premier récit de voyage rédigé en français nous emmène vers des contrées inconnues, étranges et fabuleuses. Il a passé vingt-quatre années en Asie, dont dix-sept au service du grand Khan de Tartarie, Koubilaï Khan. Prisonnier à Gênes, il commence à dicter son récit de voyage à Rusticien de Pise, son compagnon d'infortune. Le livre des merveilles du monde, écriture "à deux voix", fascinera les plus grands explorateurs, notamment Christophe Colomb.


Mon avis :
J'ai passé un bon moment avec ce court récit de voyage. Il y a du vrai, du faux, on sent l'émerveillement, on voit se mêler fable et réalité. C'est très intéressant de lire le tout sans interruption et de s'imaginer à la place de Marco Polo à l'époque médiéval. Voir toutes ces choses devait être incroyable. J'avais découvert Marco Polo et son histoire grâce à Quelle histoire et je suis ravie de m'être posée avec le classique, il mérite d'être étudié.

Ce n'est pas un coup de coeur, mais une pause enrichissante pour connaître l'Orient et l'Extrême-Orient à travers les yeux d'un homme du médiéval. C'est intéressant en terme d'Histoire et de Philosophie, de société. J'ai adoré découvrir le peuple tartare, le Japon ou encore la Chine, j'ai aimé que l'auteur mêle le réel et le fantasme, les contes populaires avec la géographie. Les angles abordés sont diversifiés et le voyage opère avec charme.

Le roman se lit vite, c'est court, les chapitres sont peu grands ; ce qui permet de prendre son temps, de découvrir petit à petit. Pas de réel repère temporel ou de dates précises, le récit s'appuie à nous parler du Khan et de son peuple, de leurs coutumes, des villes environnantes et des pays voisins. Le style d'écriture est très simple et fluide, c'est agréable à lire et je suis très surprise, c'est très prenant du fait de cette grande accessibilité.

Les personnages ne sont pas réellement attachants, dans le sens où il s'agit d'un récit de voyage et que l'on suit véritablement Marco Polo de manière distante. Il sait happer son lecteur pour toujours trouver le petit détail qui nous permettra de rester sur son livre. Cependant, pas de dialogues ou de pensées plus abouties de la part du voyageur, on a que des descriptions, ce qui pourrait déranger. Heureusement, le livre court, mais j'aurais aimé plus de Marco Polo, en savoir plus sur lui et sur ce qu'il ressentait.

En conclusion, ce court récit de voyage est percutant pour ce qu'il apporte à l'Histoire. On a un récit ancré dans son temps, il ne faudra donc pas lui en vouloir à cause de ses partis pris notamment sur la religion. Néanmoins, j'ai fait de fabuleuses découvertes, on se sent ailleurs, entre réel et fable, on voyage avec Marco Polo et la lecture reste très fluide et sympathique à lire, malgré son manque de consistance.
 
Petit plus HS : ce roman compte pour le challenge So Classic.
 
Le livre des merveilles - Marco Polo
Tags : Librio, Littérature italienne, Classique
​ 5 | 3
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#Posté le mardi 21 juin 2016 05:40

Un chant de Noël - Charles Dickens

Un chant de Noël - Charles Dickens




Titre : Un chant de Noël
Titre VO : A Christmas Carol
Auteur : Charles DICKENS
Librio — 2013
95 pages
2¤


Résumé :
Le soir de Noël, un vieil homme égoïste et solitaire choisit de passer la soirée seul. Mais les esprits de Noël en ont décidé autrement. L'entraînant tour à tour dans son passé, son présent et son futur, les trois spectres lui montrent ce que sera son avenir s'il persiste à ignorer que le bonheur existe, même dans le quotidien le plus ordinaire.


Mon avis :
Un petit classique très sympa, facile à lire, moderne et drôle, j'ai passé un super moment à le redécouvrir. J'avais vu le film d'animation et une autre adaptation Disney avec Picsou dans le rôle de Scrooge, parce que oui... Il s'agit du Drôle de Noël de Mr. Scrooge que j'ai lu et clairement, j'en ressors très contente. Idéal pour les fêtes de fin d'année.

J'ai adoré redécouvrir la plume de Dickens, ma mémoire garde un bon souvenir d'Oliver Twist, mais j'apprécie de retrouver le côté naturaliste et drôle de l'auteur. Les descriptions sont fluides, les dialogues le sont tout autant, j'ai été frappée par cette facilité déconcertante avec laquelle je suis entrée dans le récit. Il nous offre une belle immersion au coeur de ce Londres victorien, dans la misère et la richesse des habitants qu'elle soit pécuniaire ou morale.

C'est très plaisant de voir les beaux messages que propose le récit. Les esprits des Noëls passé, présent et futur évoquent le temps qui passe, les bonnes choses, les choses simples, l'humilité, la générosité... Beaucoup de valeurs et de défauts dont sont pourvus les hommes et qui trouvent le chemin d'Ebenezer Scrooge, un vieux grincheux égoïste et refusant la machination qu'est Noël. C'est un véritable conte, en raison de cette magie, du côté très festif et des moralités en fin de récit. Et ce conte est juste merveilleux à lire, à relire et à faire connaître, parce qu'il permet de réfléchir, de rire, de frissonner. C'est une lecture fraîche et dotée d'un bel humour, ce qui lui confère un caractère intemporel et moderne.

Il y a peu de chapitres, le conte se présente comme un chant avec cinq couplets. L'histoire nous présente Ebenezer Scrooge, un vieil homme aigrit qui refuse de fêter Noël, il refuse également de se joindre aux festivités organisées par son neveu et de donner de l'argent aux pauvres. Il est égoïste, doté d'une suffisance remarquable et va se retrouver dans les mains d'esprits de Noël très farceur. Entre passé, présent et futur, notre vieil homme va devoir comprendre, voir, entendre et changer avant qu'il ne soit trop tard. L'histoire est simple, linéaire et pourtant, j'ai adoré la manière dont elle est écrite, ce qu'elle renferme. C'est prenant, avec une bonne ambiance entre Noël et fantastique, c'est drôle, c'est sombre. L'histoire a de très bons atouts pour plaire largement.

Les personnages sont intéressants et sympathiques, mais pas assez développés pour s'y attacher. Cela est normal dans un sens puisqu'il s'agit d'un conte, que le roman est court et que le rôle majeur est donné à Scrooge. C'est ce dernier qui est véritablement important et que l'on voit évoluer du début à la fin. Au début, je ne l'aimais pas, c'est un peu normal vu qu'il est assez mauvais et horrible avec les autres. Il passe son temps à être rabat-joie et de mauvaise compagnie. Puis, au fil des pages, il devient attachant, vivant, lumineux et sympa... il change et je l'ai facilement aimé jusqu'à la fin. C'est un très bon protagoniste.

En conclusion, j'ai bien aimé ce conte. Il faut le prendre tel quel et ne pas s'attendre à une histoire complète et complexe. C'est court, frais, drôle ; il remplit sa fonction de conte avec les beaux messages, la magie et l'ambiance très fantastique. C'est très bien écrit, on plonge dans Noël, dans le Londres victorien et l'on touche la misère, la sécheresse de coeur. Scrooge est un personnage fascinant, parce que l'on connaît tous un Scrooge, et le voir aussi touchant rend le récit captivant. Au final, j'ai fini nostalgique avec cette pause agréable, j'en ressors enthousiaste et conquise, espérant lire d'autres récits de Dickens au plus vite.
Tags : Classique, Littérature britannique, Librio, Fantastique
​ 4 | 4
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#Posté le lundi 07 novembre 2016 06:00

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